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4,11

sur 788 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oeuvre qui laisse difficilement indifférent. Écrite par un très jeune auteur, c'est un amas de haine contre l'homme et contre Dieu, de mal, de violence et de destruction. C'est aussi une démonstration que la limite entre le bien et le mal n'est pas aussi claire qu'on voudrait bien le croire. Quoi qu'il en soit, il est quasi impossible de décrire le style de Lautréamont, il vaut mieux le lire pour en faire l'expérience (car c'en est une!).
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On ne sait vraiment pas grand-chose De Lautréamont, pseudonyme d'Isidore Ducasse, mort à 24 ans au pire moment de la guerre de '70. Il est essentiellement connu pour un étrange livre en prose intitulé "Les chants de Maldoror". Comportant six chants, il évoque la figure étrange et maléfique d'un être à nul autre pareil dans la littérature du XIXème siècle. Conscient d'être absolument marginal, l'auteur a écrit cet incipit: « Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve sans se désorienter son chemin abrupt et sauvage à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ». Tout est dit, sur le fond et dans la manière (car l'écriture De Lautréamont est souvent ampoulée). de fait, 150 ans après la publication, j'ai été surpris, presque choqué, en commençant ma lecture. Ensuite, je me suis habitué aux sujets du livre et j'ai été presque blasé. Ceci dit, je me perds en conjonctures: qu'aurait pu écrire Lautréamont, s'il n'était pas mort si tôt ?
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Je crois que ces chants ne sont pas à chanter à tout le monde! Ils m'ont paru bien hermétiques, même s'ils sont de qualité. Il faut quand même se préparer à cette lecture, complexe, obscure, difficile mais enrichissante.
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Lu de bout en bout (sauf la postface!) et à relire peut-être plus tard. Peut-on dire que l'on est vraiment entré dedans quand on ne parviens pas à s'en faire une représentation à la première lecture? J'ai remarqué que quand, par hasard, il m'arrivait de relire un passage pour cause d'interruption momentanée, je parvenais mieux à voir ce que l'auteur (d'une grande culture poétique et naturaliste) voulait dire. Ce devrait être un beau travail que d'illustrer cette oeuvre classique que peu de gens connaissent, finalement. Personnellement, j'en avait entendu parler lors de mes études secondaires, il y a, ouh... bien plus de18 ans!..
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"Les chants de Maldoror" est un livre qui a provoqué en moi, un cauchemar atroce lors d'une sieste d'été. L'impression d'un puits sans fond, d'une descente en enfer, comme si mon "âme" s'était séparée de mon "corps", et se trouvait dans l'impossibilité de le rejoindre. Je n'ai alors jamais pu terminer le livre.
Des années après, ce "cauchemar", sublime macabre, me revient de temps à autre en mémoire. Comme la première phrase du livre l'exprime très bien : " Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans
se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines
de poison ; car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d'esprit égale
au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l'eau le sucre."
Livre dangereux donc ; je lui ai donné arbitrairement 3 étoiles, mais ce livre est sans étoile.
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Maldoror.... Si le peintre Jérome Bosch avait un équivalent en littérature, ce serait lui.

Les chants de maldoror sont une épopée en prose de six chants, d'un style vraiment particulier, oscillant entre réalité et imaginaire, en basculant très souvent vers l'imaginaire.

Le style est très travaillé, à la limite du torturé, le ton froid et fiévreux, un paradoxe à lui tout seul.

Révolte contre le réel, spirale vous entrainant vers le coeur des enfers...

Cette oeuvre est difficile, dérangeante voire choquante, l'accès à cet univers complexe voire violent nécessite d'être vraiment ouvert d'esprit et de relire certains passages
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Isidore Ducasse est le caméléon dit Lautréamont. Il se pare de la peau d'un Maldoror dont la perversité frôle le sadisme et engage son lecteur à douter de la miséricorde chrétienne. Il vampirise les pieux esprits sur l'autel de la rancune. Âmes sensibles, fuyez !
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