Autopsie d'une femme plate

Diane, pas plate pantoute !

Au départ, une histoire bien plate... Diane, 48 ans 3 grands enfants et un mari qui la quitte pour une femme de 20 ans de moins. Histoire tristement banale...
Mais sous la plume de Marie-Renée Lavoie (la petite et le vieux), l'histoire de Diane devient jubilatoire. Entre humour, vacheries, petite vengeances, gros chagrins, et pas mal de bouteilles, Diane essaie de garder la tête hors de l'eau.
Alternant un style narratif français académique et des dialogues en québécois pur jus ce petit roman est jubilatoire.
Et même si Diane n'a pas d'beat, elle n'est définitivement pas plate !

Quelle jolie découverte que ce court roman de Marie-Renée Lavoie ! le sujet est difficile, bien que très (trop) banal. L'autrice aborde avec à la fois beaucoup d'humour, de tendresse, d'autodérision et de sincérité le thème de la séparation et du divorce. Comment se relève-t-on de cette épreuve quand on a passé tant d'années auprès d'un homme (d'une femme) qu'on considérait sa moitié, en qui on avait entière confiance et, il faut se l'avouer, qu'on pensait considérer comme 100% acquis.
Comme beaucoup d'autres sujets, on pense que ça n'arrive qu'aux autres, mais malgré la banalité de l'histoire, on n'est jamais préparé à ça, cette petite bombe : « J'aime quelqu'un d'autre ».
Malgré ces moins de 250 pages, M.-R. Lavoie nous fait passer par toutes sortes d'émotions, mais toujours avec une grande délicatesse.
On s'attache malgré soi à Diane, à ses sautes d'humeur, sa tristesse, sa colère, et on les partage…un peu. Tout au long du roman, j'aurais voulu pouvoir la soutenir, l'épauler et lui dire « ça va bien aller ». Il n'y a pas de pleurnicherie dans ce livre, juste une femme blessée qui essaye de se relever et de réparer une image d'elle-même un peu égratignée. c'est à la fois doux et violent, drôle et triste mais c'est surtout très vrai.
J'ai hâte de suivre la reconstruction de Diane avec les autres tomes de cette série.

Diane est une femme de 48 ans comme chacune d'entre nous avec ses doutes et ses convictions qui tour à tour deviennent convictions et doutes. L'écriture légère de cette autrice est comme un petit dessert qu'on s'offre pour le plaisir en fin de weekend.

Un livre assez bien écrit qui se lit très vite. Je n'ai toutefois trouvé rien se particulier à ce roman, outre 2-3 bonnes blagues qui m'ont bien fait rire. Assez peu crédible dans son ensemble, les enfants de Diane m'ont énervé. Des "enfants parfaits jusqu'à leurs défauts". de trois enfants, un est quelque peu bordélique, mais cela n'affecte en rien sa vie. C'est tout. Sinon ils sont parfaits, disent toujours la bonne affaire et font toujours ce qu'il faut.

Un petit irritant pour moi a été l'introduction de certains personnages, où l'on apprend leur nom un peu bizarrement et on cherche pendant 1 minute "mais c'est qui ça?". Je n'ai aucun problème à réfléchir en lisant quand le livre s'y prête, mais dans une lecture aussi légère, cela m'a semblé être davantage un problème d'écriture qu'autre chose.

J'ai rencontré Diane et j'avoue que je l'aime bien 😉. Diane s'est faîte jeter comme une vieille chaussette après 25 ans de mariage, remplacée par une chaussette toute neuve bien entendu…. Mais Diane est bien entourée et j'ai savouré chacun des personnages et chacune des situations. Un roman tres distrayant plein de vérités avec des personnages tres attachants… Jai bien hâte de retrouver cette femme pas si plate.
Au passage, mon niveau de québécois s'est amélioré 😉.

L'histoire bien banale d'une femme a l'aube de ses cinquante ans qui voit sa vie basculée suite au départ de son mari pour une femme plus jeune. Histoire clichée me direz-vous ? Oui, certainement mais une histoire qui m'a captivée, fait sourire, verser quelques larmes et qui nous ramène à l'essentiel, nos liens avec les autres. J'étais bien triste de devoir refermer le livre

J'avais repéré ce titre lors d'un précédent « Québec en Novembre » sous son titre québécois « Autopsie d'une femme plate » (« plate », en québécois veux dire « ennuyeuse ») et je dois dire que je ne trouve pas que le choix du nouveau titre en français de France et la couverture soient très bons car cela donne une impression de « feel good » un peu léger et le roman à mon avis va au-delà de ça.

Diane a 48 ans, 3 enfants adultes qui ont quitté le nid et au moment où elle est sur le point de fêter ses 25 ans de mariage, son mari lui annonce qu'il ne l'aime plus, qu'il voudrait être heureux avec quelqu'un d'autre. Il lui dit qu'elle est « plate », barbante et elle va devoir remettre en question toute sa vie.

Avec l'aide de son amie Claudine qui est déjà passée par la séparation, elle va essayer d'être moins plate, de penser plus à elle, et chercher à séduire à nouveau. Elle va réfléchir au couple en général, à son couple, à sa place de mère pour des enfants qui n'en sont plus, de femme plus tout à fait jeune et qui a envie de faire des nouvelles choses mais qui a aussi du mal à sortir de son ancienne vie.

Il y a de la légèreté mais il y a aussi une certaine gravité, c'est un savant mélange qui évite de tomber dans l'écueil de la facilité et du happy end mielleux.

Et puis le gros plus pour moi, c'est le français québécois et l'accent qu'on entend même à l'écrit et ça j'ai beaucoup aimé! (Il y a un lexique à la fin pour ceux qui ne sont pas familiers avec le québécois). le fait que le personnage ait le même âge que moi m'a aussi beaucoup parlé!
Lien : https://ennalit.wordpress.co..

Roman très bien écrit, tout en humour et en douceur, comme tous les romans que j'ai lus de cette autrice. Personnellement, je ne me suis pas vraiment identifiée à cette héroïne de 48 ans qui se fait larguer par son mari par une plus jeune. Pourtant, elle n'est pas tellement plus vieille que moi en âge, mais la manière dont elle est décrite (physiquement et psychologiquement) m'a semblé à des années lumières, comme si cette femme était beaucoup plus vieille. J'imagine qu'il existe bel et bien des femmes de cet âge, encore aujourd'hui, qui ont consacré leur vie à leur mari et à leur famille sans se soucier de leur bonheur, de leur apparence, de leur désir... Je ne peux pas dire pour autant que je ressens une grande empathie pour ce type de personnage.

Juste wow! Que de beauté dans ce roman!
Bien qu'il soit question d'une éprouvante séparation, j'ai eu un véritable coup de foudre pour ce roman. Et pour Diane, le personnage principal, qui est absolument tout sauf plate. Tellement. (*À noter qu'au Québec, le titre de ce roman est plutôt : Autopsie d'une femme plate. Ce qui est vraiment meilleur et beaucoup plus pertinent selon moi.)

L'écriture brillante et désopilante de Marie-Renée Lavoie est à la fois colorée, tout en étant teintée par toutes les émotions douloureuses que traversent Diane. Il y avait vraiment longtemps que je n'avais pas ri aux larmes en lisant et pleuré de cette tristesse face à la détresse d'une autre personne. Diane, on veut devenir son amie.

Mais surtout, le message le plus important que je retiens de cette histoire c'est que peu importe les épreuves qu'on vit, on n'est jamais seul même si on se sent seul.

Marie-René Lavoie m'a encore fait sourire, après Les chars meurent aussi; malheureusement, il semble que le titre de son roman Autopsie d'une femme plate ait fait tiquer l'édition française. Rebaptisé J'irai danser (si je veux), l'ouvrage en perd un peu son côté rigolo.
Mais elle loin d'être plate Diane, l'héroïne de Marie-Renée Lavoie; son « autopsie », ou plutôt son analyse, a des airs de joyeux bordel malgré la tuile qui lui tombe dessus : après vingt-cinq ans de mariage, son Jacques la quitte pour Charlène, jeune trentenaire. « Quand t'aimes pus, t'aimes pus, mariage ou pas. C'est pas un sort magique, le mariage, ça protège de rien. » du jour au lendemain, ses illusions sur la pérennité de l'amour la quittent et c'est grâce au soutien indéfectible de ses trois enfants adultes et de son amie Claudine qu'elle tente de garder le cap. Et bien sûr, un passage obligé chez la psy, sosie de l'avocate de Jian Gomeshi.
C'est pour ce genre de comparaison et pour son écriture haute en couleurs que j'apprécie cette auteure. Tout est savoureux dans ce roman dont l'histoire est somme toute banale mais qui, grâce à la dynamique de la narration et aux dialogues « punchés » arrive à distraire et à captiver. Je ne tarderai pas à entamer la suite, Diane demande un recomptage.