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Citations sur Les mystères romains, Tome 3 : Les pirates de Pompéi (9)

La montagne avait explosé. L’obscurité régnait depuis trois longues journées. Quand le soleil réapparut enfin, il avait perdu son éclat. Le ciel était terne et le paysage dévasté.

Une jeune esclave1 à la peau noire gravissait le chemin d’une colline cendreuse, à la recherche d’une fleur qui pourrait sauver son ami mourant.

Nubia regardait partout, espérant apercevoir une tache de couleur émergeant de tout ce gris. Elle n’avait jamais vu de cyclamens, elle savait seulement qu’ils étaient roses et possédaient de grands pouvoirs de guérison. Le docteur les appelait les « porte-chance ».

Mais pas de rose dans ce paysage. Du gris, du gris, du gris. Nubia avançait entre les oliviers, les figuiers, les cerisiers, les cognassiers et les mûriers. Tous étaient couverts de la même épaisse couche de cendre. Ici et là, des souches calcinées fumaient encore.

« On se croirait au pays des morts », pensa Nubia.
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Une des femmes avait passé une baume sur le dos de Nubia et lui avait donné du pain, du fromage et une infusion sauge sucrée au sirop de figue.
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Elle raconta à Flavia que son frère Rufus et elle avaient trouvé une place dans le camp de réfugiés avec leurs grands-parents. Ils étaient partis à la recherche de pommes et de figues quand deux hommes terrifiants avaient surgi des buissons. Le premier l’avait prise par le bras et l’autre avait attrapé Rufus. Mais Rufus était courageux et il avait donné des coups de pied si forts à l’homme qu’il était tombé par terre.

Julia reprit son souffle avant de poursuivre.

– Après, j’ai crié le plus fort que je pouvais et j’ai mordu le bras de l’autre monsieur. Et Rufus lui a donné un coup de pied entre les jambes et puis on a couru tout en haut de la montagne et puis je pouvais plus courir et on entendait les hommes derrière nous. C’est là que Rufus a trouvé la caverne et il m’a dit de me cacher là, ne bouge pas, il a dit, je reviens, et il est jamais revenu.
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Elle agrippa la clôture de bois et la serra de toutes ses forces. Elle avait la nausée.

– Tout a disparu, murmura-t-elle, tout. La villa de Clio, la ferme d’oncle Gaïus et… toute la ville de Pompéi. Tout est enterré sous la cendre et les pierres.
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Quand le volcan était entré en éruption, ils étaient venus se réfugier à la villa Pomponiana, la maison de leur amie Clio qui surplombait la mer. Ils avaient voulu fuir par bateau, mais un vent contraire les en avait empêchés. Ils avaient dû partir à pied.
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La baie de Neapolis s’étendait devant elles, une mer grise sous un ciel de plomb et derrière…

Le Vésuve.

Décapité. Son sommet n’était plus qu’un cratère sombre aux bords rougeoyants. Comme une plaie sanguinolente. Un ruban de fumée noire montait dans le ciel blanc et s’éloignait vers le sud-ouest.
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Dans la chaleur, le cadavre sembla frissonner. Pendant un instant, Lupus imagina que c’était le corps de Pline, le grand amiral qui l’avait traité avec amitié et respect, et qui était mort asphyxié comme un poisson hors de l’eau.

Puis le corps devint celui de Clio, sept ans, courageuse et pleine de vie. Clio, qu’il avait essayé de sauver par deux fois.

Il avait échoué.

Il vit ensuite le corps de son propre père. Qui avait été assassiné sous ses yeux d’enfant impuissant. Son père dont il n’avait pas pu porter le deuil. Lupus se griffa de nouveau le visage et laissa la douleur l’envahir. Les pleureuses gémissaient. Il ouvrit lui aussi sa bouche sans langue et poussa un long cri de colère et de désespoir.
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Deux pleureuses professionnelles, vêtues de noir, aidaient la famille à exprimer sa peine et sa douleur.
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L’une à la peau noire, l’autre aux cheveux clairs, toutes deux vêtues de tuniques déchirées et sales, à la recherche, au milieu d’un paysage désolé, de la fleur qui sauverait la vie de leur ami Jonathan.
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