Nubia cherchait désespérément une fleur qui pourrait sauver leur ami Jonathan. Puis, un jour elle et son amie Flavia tombèrent sur une petite fille en pleure. Elle leur raconte que elle et son grand-frère se baladait mais des personnes arrivèrent puis commencèrent à essayer de les attraper puis les ligoter mais son grand-frère se bat et arrive à laisser sa soeur s'échapper. Après ce récit Nubia et Flavia sont sur leur gardes. Dans une fin de journée, des personnes arrivent et jouent une pièce de théâtre intitulée : "les pirates de Pompéi". Alors, Julia (la petite fille que Nubia et Flavia ont retrouvé) se met à crier et à pleurer. Les enfants trouve cela étrange. Entre temps, Miriam (la soeur de Jonathan) reçoit de nombreux cadeaux et Jonathan réussit à sortir de son coma. Alors, le quatuor à nouveau réuni rencontre une fille nommer Clio ainsi que toutes ses soeurs. Tous les quatre, ils vont essayer de percer le mystères de la disparition de plusieurs enfants. Ce livre est pour moi mon préféré de toute la collection. Les moments dans la villa Limona, ou avec Clio (la nouvelle amis du quatuor) mais le mystère qu'ils doivent résoudre est très bien choisit. En outre, il faut lire au moins ce tome là.
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J'ai lu le livre « Les Pirates de Pompéi » et j'ai plutôt apprécié parce que l'auteure nous laisse beaucoup de suspens, et, dès le début de l'histoire, on est plongés dans le livre, on a l'impression de vivre les mêmes aventures que les héros.
Les actions sont très bien détaillées et cela est vraiment très agréable à lire.
Mais il y a également des choses que je n'ai pas aimées : je trouve que l'auteur essaye un peu de « prolonger » des histoires dans certains chapitres alors que c'était des petits détails pas très utiles, voire inintéressants. J'ai trouvé ces parties ennuyeuses.
IVLIA
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Une des femmes avait passé une baume sur le dos de Nubia et lui avait donné du pain, du fromage et une infusion sauge sucrée au sirop de figue.
La montagne avait explosé. L’obscurité régnait depuis trois longues journées. Quand le soleil réapparut enfin, il avait perdu son éclat. Le ciel était terne et le paysage dévasté.
Une jeune esclave1 à la peau noire gravissait le chemin d’une colline cendreuse, à la recherche d’une fleur qui pourrait sauver son ami mourant.
Nubia regardait partout, espérant apercevoir une tache de couleur émergeant de tout ce gris. Elle n’avait jamais vu de cyclamens, elle savait seulement qu’ils étaient roses et possédaient de grands pouvoirs de guérison. Le docteur les appelait les « porte-chance ».
Mais pas de rose dans ce paysage. Du gris, du gris, du gris. Nubia avançait entre les oliviers, les figuiers, les cerisiers, les cognassiers et les mûriers. Tous étaient couverts de la même épaisse couche de cendre. Ici et là, des souches calcinées fumaient encore.
« On se croirait au pays des morts », pensa Nubia.
Elle raconta à Flavia que son frère Rufus et elle avaient trouvé une place dans le camp de réfugiés avec leurs grands-parents. Ils étaient partis à la recherche de pommes et de figues quand deux hommes terrifiants avaient surgi des buissons. Le premier l’avait prise par le bras et l’autre avait attrapé Rufus. Mais Rufus était courageux et il avait donné des coups de pied si forts à l’homme qu’il était tombé par terre.
Julia reprit son souffle avant de poursuivre.
– Après, j’ai crié le plus fort que je pouvais et j’ai mordu le bras de l’autre monsieur. Et Rufus lui a donné un coup de pied entre les jambes et puis on a couru tout en haut de la montagne et puis je pouvais plus courir et on entendait les hommes derrière nous. C’est là que Rufus a trouvé la caverne et il m’a dit de me cacher là, ne bouge pas, il a dit, je reviens, et il est jamais revenu.
Dans la chaleur, le cadavre sembla frissonner. Pendant un instant, Lupus imagina que c’était le corps de Pline, le grand amiral qui l’avait traité avec amitié et respect, et qui était mort asphyxié comme un poisson hors de l’eau.
Puis le corps devint celui de Clio, sept ans, courageuse et pleine de vie. Clio, qu’il avait essayé de sauver par deux fois.
Il avait échoué.
Il vit ensuite le corps de son propre père. Qui avait été assassiné sous ses yeux d’enfant impuissant. Son père dont il n’avait pas pu porter le deuil. Lupus se griffa de nouveau le visage et laissa la douleur l’envahir. Les pleureuses gémissaient. Il ouvrit lui aussi sa bouche sans langue et poussa un long cri de colère et de désespoir.
La baie de Neapolis s’étendait devant elles, une mer grise sous un ciel de plomb et derrière…
Le Vésuve.
Décapité. Son sommet n’était plus qu’un cratère sombre aux bords rougeoyants. Comme une plaie sanguinolente. Un ruban de fumée noire montait dans le ciel blanc et s’éloignait vers le sud-ouest.