Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Greenway

Un bon petit roman apocalyptique qui vous scotche jusqu'à la fin... en attendant la suite ! le début du roman commence sur les chapeaux de roues, pas le temps de se poser, on va de catastrophe en catastrophe, il faut courir et se cacher pour éviter le pire. Tous ne s'en sortiront pas. Dean, le personnage principal, se retrouve à l'abri, caché dans un supermarché, avec d'autres enfants qui, comme lui étaient dans le bus pour se rendre à l'école. La petite troupe est composée d'adolescents lycéens comme lui, mais également de quelques collégiens et d'enfants beaucoup plus jeunes, jusqu'à 5 ans. Les grands vont devoir s'occuper des petits.

Petit à petit, au fil des jours, le groupe s'organise. Les adolescents ne s'entendent pas tous mais ils n'ont pas le choix : s'ils veulent survivre, ils devront s'allier au moins un moment. Se partager les tâches, élire un chef, gérer les problèmes de chacun mais aussi ceux venus de l'extérieur... Tout cela sans avoir aucune nouvelle de leurs familles ni sans savoir ce qu'il se passe réellement à l'extérieur. Chaque personnage a sa propre individualité, ce qui est assez rare dans ce genre de roman.

J'ai adoré lire ce roman, je l'ai dévoré en quelques heures tant le rythme est effréné et bien mené. Cela dit, j'ai trouvé qu'il était assez mal écrit ou traduit (je n'ai pas vraiment su faire la différence). J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de marques américaines citées, ce qui empêchait parfois la compréhension (les enfants se servent de ce qu'ils trouvent dans le supermarché en les dénommant par la marque et non par le nom de l'objet, ce qui fait que parfois je ne savais pas trop de quoi il était question).
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