L'oiseau de mauvais augure

L'une des victimes est une participante d'une émission de télé-réalité et c'est un prétexte pour enchaîner banalité sur banalité sur ce genre d'émission et ceux qui y participent. Côté banalités, le personnage d'Ola, mari d'une femme qui l'a quitté pour vivre avec une femme est une caricature difficilement supportable de l'homophobe. Un peu de subtilité à ce niveau m'aurait bien plu. Tous les participants à l'émission de télé-réalité sont des enfants dont les parents ont délaissé l'éducation, les parents de tels candidats apprécieront. Je n'ai pas aimé cette partie consacrée aux participants, tout comme j'ai trouvé ridicule qu'Anna, la soeur d'Erica, sorte de sa dépression d'un seul coup d'un seul (il est fort ce psy!). Par contre, j'ai aimé la partie consacrée à l'enquête, à la nouvelle recrue Hanna et à l'histoire amoureuse de Bertil, le chef de la police. Une écoute en demi-teinte donc mais pas désagréable et là où Camilla Lackberg est très forte, c'est qu'à force de distiller des éléments concernant la mère d'Erica, elle m'a donné envie de découvir ce secret de famille qui est au cour du tome suivant. L'interprétation d'Eric Herson-Macarel est toujours parfaite.
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