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Critique de Guillaume72


Son désert m'avait brûlé les rétines, Onitsha m'avait hypnotisé. J'ai cherché Nadja Nadja dans la fumées des cigarettes, dans la plus infime brume et dans les gouttes de pluie. C'est donc avec une certaine attente que je suis parti en voyage à Alma. Pour ne rien cacher, je ne pense pas avoir tenu entre mes mains le meilleur Le Clézio.

Le parallèle entre l'oiseau dodo aujourd'hui disparu et la trajectoire du merveilleux clochard, du Hobo du même nom n'est pas inintéressante, mais Le Clézio nous offre avant tout le dessin d'un monde en décrépitude entaché d'une certaine sordidité où les jeunes femmes vendent leur corps à la sortie des boîtes de nuit ou auprès d'hommes de passage pour échapper à un quotidien lassant et misérable.

Le Clézio revient non pas à la source de toutes les vies, mais certainement aux racines de la sienne au travers de ce récit de famille, de la famille Fersen, anciens sucriers et esclavagistes.

J'ai largement préféré ses récits qui flirtaient avec le mythe et la légende.
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