"Ecrire est comme le métro. Vous savez où vous allez, vous n'avez pas un choix infini de destinations, il y a des horaires à respecter,des zones obscures et de plus,ça n'est pas toujours agréable."
Terminus tout le monde descend semble lancer le contrôleur ironique dans son apologue.
Petit retour sur pieds et autres déambulations vers une destination seule connue de le Clézio mais qui interpellent après lecture.
De déception en acceptation, de détermination en foi inébranlable, sournoisement le poison distillé s'immisce, à bas bruit, dans le secret il assoupit,endort, efface le bonheur, fait jaillir la violence,efface toute identité.
Si l'on observe posément les stations successives proposées par
Le Clézio dans ses dix nouvelles, son
Histoire du pied et autres fantaisies nous fait descendre très,très profondément dans les entrailles rougeoyantes de l'inconscient là où le moi se noie pour renaître écriture.
Ca c'est de l'Art car les lecteurs (enfin les brodeurs) y croient à son train fantôme!
Commenter  J’apprécie         70