AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Villebard


Avec un demi-siècle de recul, l'auteur revisite ses années post soixante-huitardes avec une acuité non dénuée d'ironie. “Folleˮ est bien le mot juste pour désigner cette période où les lobotomisés de la gauche extrême, trotskiste, mao des diverses sectes, petits bourgeois en quête de révolution et de leur nombril ont exercé, avec le parti des “intellectuelsˮ, une dictature sans partage au moyen de l'intimidation, de la violence physique souvent. On y retrouve la crapule en chef, Sartre, guignol jamais avare de propos abjects pour continuer dans sa compromission avec la barbarie communiste et sa prudente neutralité avec l'occupant nazi, un “engagéˮ, comme il s'auto proclamait. Et que dire des maoïstes, jamais en retard d'une crapulerie, n'est-ce pas M July, Sollers, Althusser et autres idiots, même pas utiles, comme les appelait Lénine. Les groupuscules sont retournés à leur milieu, leur carrière journalistique, universitaire, oublieux, sans jamais reconnaitre, à de rares exceptions dont l'auteur, leur dévoiement, aveuglement… On retrouve, cinquante ans plus tard, la même continuité avec le wokisme, l'Islam ayant remplacé le communisme comme religion. 1968, l'année où les fils de bourgeois balançaient des pavés sur les fils de prolo, au nom du salut du prolétariat. Sauver le peuple n'est pas simple, surtout contre lui ! Les nouveaux allumés veulent sauver la planète, méfions-nous, ils ont retrouvé la recette des cocktails Molotov…
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}