Novembre 2009 ; à cette date tu as quelques jours, à jamais : petite chose à deux doigts de distance partout où que j’effleure au rendu doux de ton duvet de bestiole, deux frôlements, tu tressailles dans ton sommeil qui respire bien, puis trois, puis tu ne seras plus jamais absente de ma main qui te caresse et de mes yeux qui te cherchent. Lorsque les tiens s’ouvrent et qu’un trop long silence me délie de toi, vite tu me recomposes et me reconnais d’autant de regards pointus. C’est toi qui m’a créé en vérité.