Ceux qui me connaissent le savent, j'aime le désordre, enfin, je veux dire par là que dans mes lectures je ne suis pas les sentiers balisés par les auteurs en prenant leurs ouvrages dans l'ordre chronologique.
C'est comme ça et on ne me changera pas...
J'avais découvert
Nicolas Lebel et ses personnages , au hasard d'un salon dans le sud-ouest, avec son dernier opus
de cauchemar et de feu. Enthousiasmé par cette lecture je décidais de me plonger dans les précédents épisodes des enquêtes du Capitaine Mehrlicht et son équipe.
C'est donc
le jour des morts que je referme à l'instant. Une fois de plus, conquis. Au suivant, ou, au précédent, enfin, je veux dire que je vais m'intéresser aux autres livres de la série.
Quand on est amateur de polars, qu'est-ce qu'on peut demander de mieux qu'un récit addictif, avec des flics sympas, une hiérarchie agaçante, une empoisonneuse...empoisonnante, des politiques ripoux ?
Il y a tout ça dans ce roman.
Bon, même si... un auteur qui brûle les livres devrait peut-être, lui aussi, être livré aux flammes.
Je lui pardonne. Parce que l'enquête de nos flics parisiens, au coeur du Limousin, arrosée à grands coups
De Perrier goût prune ou poire, vaut son pesant de cacahouètes.
Et parce que la définition de la cuisine japonaise version Mehrlicht ou la séquence météo pluvieuse aux infos sont tout simplement jubilatoires.
A très bientôt donc Monsieur Lebel, au Quai du polar sans doute où je viendrais vous saluer avec plaisir et quérir une nouvelle lecture...