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Critique de Biancabiblio
Quel plaisir de retrouver la plume de Karine Lebert à l'occasion de son tout nouveau roman : Les mille et une vies de Lucie. Vous le savez si vous me suivez depuis un petit moment, c'est une autrice que j'aime beaucoup, qui affectionne les romans historiques à double temporalité avec des secrets de famille, tout ce que j'adore !
Changement de registre ici puisque l'autrice met en lumière une femme de lettres tombée dans l'oubli : Lucie Delarue-Mardrus, née à Honfleur, une ville que j'adore, il y a tout juste 150 ans.
Tour à tour voyageuse intrépide, poétesse et romancière réputée, amante passionnée adepte de Lesbos, Karine Lebert nous dévoile le destin romanesque et méconnu de Lucie Delarue-Mardrus (1875-1945) qui reprend vie sous sa plume.
Récit à deux voix, Karine Lebert donne la parole à Lucie et à Hermine, sa domestique, un personnage fictif en partie inspiré de Berthe, la fidèle servante de Lucie Delarue-Mardrus.
Si, comme moi, vous aimez les destins de femmes, la Belle Époque et des Années Folles, vous serez séduit.e.s par la trajectoire et l'esprit libre de cette femme à la destinée incroyable.
C'est un roman biographique très bien documenté qui nous entraine, dans le sillage de son héroïne, dans le milieu littérature et artistique de son époque, sur la difficulté d'être une femme en avance sur son temps, de vivre de sa plume et qui aborde aussi largement l'homosexualité féminine, en vogue à cette période dans le cénacle parisien.
Lucie est une amoureuse des femmes mais, pour se conformer à son milieu et à son époque, et cacher ce penchant amoureux, elle va épouser un homme fou d'elle, Joseph-Charles Mardrus, traducteur des « Mille et une Nuits », pour lequel elle aura finalement beaucoup d'affection et qui la laissera mener sa vie à sa guise.
Au fil de la lecture, on croise des figures féminines, amantes ou non de Lucie comme Natalie Barney, Renée Vivien, Liane de Pougy et des personnalités telles que Sacha Guitry. On la suit dans ses voyages au Moyen-Orient, au gré des périples avec son mari.
Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Changement de registre ici puisque l'autrice met en lumière une femme de lettres tombée dans l'oubli : Lucie Delarue-Mardrus, née à Honfleur, une ville que j'adore, il y a tout juste 150 ans.
Tour à tour voyageuse intrépide, poétesse et romancière réputée, amante passionnée adepte de Lesbos, Karine Lebert nous dévoile le destin romanesque et méconnu de Lucie Delarue-Mardrus (1875-1945) qui reprend vie sous sa plume.
Récit à deux voix, Karine Lebert donne la parole à Lucie et à Hermine, sa domestique, un personnage fictif en partie inspiré de Berthe, la fidèle servante de Lucie Delarue-Mardrus.
Si, comme moi, vous aimez les destins de femmes, la Belle Époque et des Années Folles, vous serez séduit.e.s par la trajectoire et l'esprit libre de cette femme à la destinée incroyable.
C'est un roman biographique très bien documenté qui nous entraine, dans le sillage de son héroïne, dans le milieu littérature et artistique de son époque, sur la difficulté d'être une femme en avance sur son temps, de vivre de sa plume et qui aborde aussi largement l'homosexualité féminine, en vogue à cette période dans le cénacle parisien.
Lucie est une amoureuse des femmes mais, pour se conformer à son milieu et à son époque, et cacher ce penchant amoureux, elle va épouser un homme fou d'elle, Joseph-Charles Mardrus, traducteur des « Mille et une Nuits », pour lequel elle aura finalement beaucoup d'affection et qui la laissera mener sa vie à sa guise.
Au fil de la lecture, on croise des figures féminines, amantes ou non de Lucie comme Natalie Barney, Renée Vivien, Liane de Pougy et des personnalités telles que Sacha Guitry. On la suit dans ses voyages au Moyen-Orient, au gré des périples avec son mari.
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