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Critique de Clelie22
Sous ce titre apparemment anodin se cache peut-être l'une des aventures d'Arsène Lupin les plus appétissantes. Pensez donc : cette fois, notre Lupin national se trouve aux prises avec Herlock Sholmes, célèbre détective anglais (toute ressemblance avec un autre héros de romans policiers n'est pas du tout fortuite).
Plusieurs crimes (vols et meurtres) sont commis sur une courte période. le point commun entre eux : une dame blonde qui se volatilise mystérieusement des lieux des crimes et l'ombre d'Arsène Lupin qui semble flotter sur ces mystères. Malgré toute l'énergie qu'il déploie, le brigadier Gallimard ne parvient pas à mettre la main sur la dame blonde, et encore moins sur Lupin. Les victimes décident donc de faire appel au redoutable détective anglais : Herlock Sholmes. Cette fois, Lupin trouve un adversaire à sa mesure. Qui l'emportera, de l'audacieux gentleman-cambrioleur français ou du méthodique enquêteur anglais ?
Découverts relativement récemment, les Arsène Lupin sont une petite récréation que j'aime m'offrir de temps en temps. Bien sûr, Arsène Lupin est un héros un peu "too much" mais sa légèreté et son impertinence sont toujours amusantes. J'avoue que le voir aux prises avec Herlock Sholmes a été très distrayant. Maurice Leblanc a bien mené son hommage au héros de Conan Doyle. Loin de le caricaturer et de le ridiculiser, il en donne une copie fidèle, digne d'affronter son gentleman-cambrioleur. Il se paie même le petit plaisir de faire ce qu'on appelle au cinéma un "caméo" en se mettant en scène, dînant avec son héros, assistant à sa première rencontre avec le détective anglais et recueillant ses confidences, qu'il met plus tard par écrit. Il rend ainsi hommage au procédé de Conan Doyle qui utilise le fidèle Watson comme narrateur.
On peut regretter que, même si elle donne son titre à l'oeuvre, le personnage de la dame blonde ne soit pas plus étoffé. Pour une fois, j'espérais trouver dans un Lupin, une femme un peu moins potiche mais, malgré un début prometteur, la dame blonde ne diffère pas des dizaines d'amoureuses éperdues que l'on croise dans tous les Lupin et qui ne semblent servir qu'à mettre en valeur le charme ravageur du cambrioleur. Il faut en prendre son parti : Maurice Leblanc écrivait à une époque encore très macho. Ça a heureusement bien changé depuis...
Plusieurs crimes (vols et meurtres) sont commis sur une courte période. le point commun entre eux : une dame blonde qui se volatilise mystérieusement des lieux des crimes et l'ombre d'Arsène Lupin qui semble flotter sur ces mystères. Malgré toute l'énergie qu'il déploie, le brigadier Gallimard ne parvient pas à mettre la main sur la dame blonde, et encore moins sur Lupin. Les victimes décident donc de faire appel au redoutable détective anglais : Herlock Sholmes. Cette fois, Lupin trouve un adversaire à sa mesure. Qui l'emportera, de l'audacieux gentleman-cambrioleur français ou du méthodique enquêteur anglais ?
Découverts relativement récemment, les Arsène Lupin sont une petite récréation que j'aime m'offrir de temps en temps. Bien sûr, Arsène Lupin est un héros un peu "too much" mais sa légèreté et son impertinence sont toujours amusantes. J'avoue que le voir aux prises avec Herlock Sholmes a été très distrayant. Maurice Leblanc a bien mené son hommage au héros de Conan Doyle. Loin de le caricaturer et de le ridiculiser, il en donne une copie fidèle, digne d'affronter son gentleman-cambrioleur. Il se paie même le petit plaisir de faire ce qu'on appelle au cinéma un "caméo" en se mettant en scène, dînant avec son héros, assistant à sa première rencontre avec le détective anglais et recueillant ses confidences, qu'il met plus tard par écrit. Il rend ainsi hommage au procédé de Conan Doyle qui utilise le fidèle Watson comme narrateur.
On peut regretter que, même si elle donne son titre à l'oeuvre, le personnage de la dame blonde ne soit pas plus étoffé. Pour une fois, j'espérais trouver dans un Lupin, une femme un peu moins potiche mais, malgré un début prometteur, la dame blonde ne diffère pas des dizaines d'amoureuses éperdues que l'on croise dans tous les Lupin et qui ne semblent servir qu'à mettre en valeur le charme ravageur du cambrioleur. Il faut en prendre son parti : Maurice Leblanc écrivait à une époque encore très macho. Ça a heureusement bien changé depuis...
