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Nous sommes le vendredi 16 août 2013 et il est 8h31 à l'horloge murale du pénitencier dans lequel se trouve Pierre Guyot. Est-il incarcéré ? Non, vous me croyez si je vous dit qu'en réalité, il est venu rendre visite au meurtrier de sa femme Hannah, assassinée dans son sommeil un an plus tôt ? Eh bien, pourtant c'est le cas...enfin plus ou moins, oui et non si vous préférez. Il est vrai que l'homme il vient rendre visite à été reconnu coupable du meurtre de sa femme et condamné à une peine de quinze ans de prison mais, si les choses n'étaient pas aussi simples et ne l'avaient d'ailleurs jamais été ?

Tout au court de cet ouvrage, le narrateur, Pierre lui-même nous raconte sa première rencontre avec Hannah lorsqu'ils étaient tous deux pensionnaire dans le lycée de Saint-Joseph. Un lycée à vocation publique mais qui est entièrement dirigée par des Soeurs hormis le Directeur qui est un homme puisque ce dernier est devenu mixte récemment. Hannah, d'origine juive, a l'habitude de se faire insulter par ses camarades et apprend à se défendre toute seule jusqu'au jour où Pierre décide d'intervenir. Mis si les raisons pour lesquelles il avait pris la défense de la jeune fille n'étaient pas aussi honorables qu'elle paraissent l'être ?
C'est ainsi que tout a commencé...

Mais, autant vous prévenir tout de suite, les choses ne sont jamais simples ici et cela est assez dérangeant dans la lecture car le lecteur sait que Pierre garde profondément enfoui au fond de son coeur mais lequel ?

Une lecture assez déstabilisante, très bien écrite avec des phrases très bien tournées et pas trop longues et des dessins qui illustrant à merveille les propos de l'auteur. A découvrir !
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Une belle histoire, bien noire, qui commence comme un triste fait divers, et qui fini comme une légende que l'on pourrait se raconter l'hiver, au coin du feu.
Une famille unie, heureuse, le malheur tout à coup, que personne ne comprend ni ne peut accepter, une vieille histoire qui remonte à la scolarité, du racisme, des rivalités, des luttes et tout se met en place...
Cette nouvelle m'a tenu en haleine jusqu'au bout, imaginant plusieurs portes de sortie, jusqu'à un dénouement que je n'attendais pas.
C'est bien ce qui fait la force de ce genre de littérature;

Un auteur plein de talent , et au moins un lecteur admiratif !
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L'amour, le grand amour, ciment du couple.... Oui bien sur mais quel amour? Sur quelle base est il fondé?
Un couple modèle....Oui bien sur mais quel couple? Les liens unissant deux êtres sont ils de même nature?
Tout le début de cette nouvelle mériterait d'être signalé comme "citations" , des mots justes qui touchent et égratignent là où ça pourrait faire mal.
Un très bon texte de Marin Ledun, qui une fois de plus décortique notre quotidien pour en faire jaillir les pourquoi. Jusqu'à la fin qui nous laisse sans réponse et sans voix!
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De Marin Ledun, illustré par Gotting
Edité par le Monde et la SNCF
Sorti en 2013
54 pages

Hannah allait avoir 38 ans lorsqu'elle a été assassinée. Depuis plusieurs années, l'homme punit pour ce crime purge une peine de quinze ans. Alors que peut bien avoir a lui demander Pierre, l'époux d'Hannah, lorsqu'il lui rend visite ? Pourquoi remuer encore ces souvenirs douloureux ? Désir de vengeance, de comprendre ?Ou quelque chose à raconter ?

Une nouvelle surprenante.
L'histoire ne correspond pas du tout à ce que nous croyions trouver en achetant le livre, mais nous n'avons pas été déçu pour autant. On nous y raconte, de façon très convaincante, la chute d'un homme qui finit par se relevait. Mais ce réveil aura des conséquences catastrophiques. Avec un bon rythme, comme toute bonne nouvelle qui se respecte, on entre rapidement dans l'histoire pour n'en sortir qu'à la fin.
Quant à l'intrigue, on est ici face à un bon polar. Celui où nous sommes perdus au début, où, au milieu on se dit "non, ça ne peut pas être ça", pour enfin, une fois le dénouement achevé, s'écrier "c'était tellement évident".

Le livre est vraiment sympathique en lui même. le Monde et la Sncf ont, pour la deuxième année, décidé de publier des nouvelles. Mais cette fois-ci, ils les ont fait illustrées. Les illustrations de Götting, à la peinture, aide à l'ambiance du livre même si, finalement, il n'y en a pas tant que ça.
Lien : http://wp.me/p4ly2S-bD
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Ledun Marin (1975-), Götting (illustration) – "Que ta volonté soit faite" – Soc. éd. du Monde, 2014 (ISBN 978-2-36156-121-5)
– inclus dans l'emboîtage "Les petits polars du Monde - SNCF" (ISBN 978-2-36156-115-4)

Est-il vraiment judicieux d'insérer le thème de l'antisémitisme dans une pantalonnade à la Feydeau ?
est-il indispensable de cadrer un tel récit entre des lieux communs comme cette description outrancière d'un pensionnat catholique ?

NB : L'un des treize fascicules vendus sous emboîtage par "Le Monde" sous l'ISBN 978-2-36156-115-4 et l'intitulé "Les petits polars du Monde - SNCF", réunissant treize "nouvelles noires inédites" plus ou moins policières écrites par des auteurs sélectionnés d'après ce que "Le Monde" pense être les meilleurs dans le genre (i.e. respectant les normes de la bien-pensance prêchée par ce quotidien bo-bo, qui s'abstient d'indiquer la date de naissance des auteurs de sexe féminin).
le texte est précédé d'une préface (qui est la même pour tous les fascicules), entrelardé d'illustrations, et suivi d'une courte biographie de l'auteur et du dessinateur.
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C'est certainement l'un des textes le plus noir et pessimiste de l'auteur. Où comment un petit mensonge devient un véritable cancer dans la vie d'un homme complétement désabusé. de l'amour à l'amor jusqu'à la mort., Marin Ledun tranche en deux le coeur amoureux pour mieux l'autopsier.
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