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3,63

sur 145 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le domaine des rêves est un territoire personnel, intime, mystérieux, magique ou terrifiant, selon les cas. Dans le grand magasin des rêves, Lee Mi-ye en imagine le commerce auprès de dormeurs qui préfèrent donc le préfabriqué à l'inconnu. Comme cette idée est étrange ! L'introduction à cet univers se fait de manière classique, via une nouvelle employée qui sera nos yeux dans la découverte de ce magasin où les clients se présentent en pyjama, puisque ils sont en plein sommeil. Chaque chapitre se déroule avec ce personnage de l'ingénue novice, son brillant patron et des employés plus ou moins fantasques, mais les situations diffèrent et semblent chacune caractériser des types de rêve différents, y compris pour nos amies les bêtes ou même des cauchemars. Tout cela est bien gentil, au bord de la niaiserie quand même, mais l'exploitation des rêves et donc des sentiments des "clients", cela ressemble à une affaire lucrative et pas très morale, même si l'autrice enrobe le tout dans des échappatoires supposées poétiques. le roman aurait cependant pu être ludique si le style n'était pas aussi désespérément plat et si Lee Mi-ye avait construit une intrigue digne de ce nom et donné de l'étoffe à ses personnages. Désolé, le livre se veut malin comme un songe mais les rêves ne s'achèteront jamais en magasin.
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Rêver en … dormant.

Imaginez, vous baissez les paupières en quête de sommeil et vous vous retrouvez dans un lieu imaginaire où les rues sont peuplées de magasins en capacité de créer et de vendre des rêves à vivre.

Un rêve me direz- vous. Et bien oui, c'est un rêve que nous offre ce charmant roman coréen qui, en fait, prend le contre-pied de la réalité puisque le rêve est surtout une représentation mentale involontaire qui s'impose, un phénomène psychique qui se produit sans que, justement, on puisse le choisir.

La réalité n'a rien à voir avec ce roman véritable passeur onirique qui défile un peu à la façon d'un rêve avec étrangeté, sans queue ni tête. Mais sans questionnement sur le sens, la signification, la traduction psychanalytique…

On rêve comme on consomme : on choisit, on achète, on rêve, on paie avec les émotions ressenties et on recommence.

Mais pas de mercantilisme dans ce roman, tout y est doux, cotonneux, apaisant, souriant, même s'il s'agit de cauchemars. Un vrai roman feel good sans aspérité et presque féerique.

Pour les amateurs, mais pas seulement. Ce roman dit beaucoup sur l'état d'esprit des coréens, leur vie rêvée. Et le succès du roman en dit plus encore. Une curiosité qui vaut le détour.

Une phrase qui résume tout : « Ce qui compte c'est la douceur du présent et le rêve de cette nuit »

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Lire le grand magasin des rêves fut une expérience assez étrange. La couverture magnifique, sa quatrième de couverture et puis les retours élogieux m'avaient attirés mais sans que cela fut une déception, je ressors mitigée de cette lecture.

En premier lieu, j'ai eu du mal à accrocher au première pages de l'histoire. On comprend sans nous l'expliquer et par déduction que nous sommes dans un monde « parallèle » mais sans vraiment en comprendre le fonctionnement.
Un monde où les rêves que nous, humains faisons, ne sont en réalité que des créations réalisés par des auteurs dans cet autre monde et que nous achetons puis consommons dans notre sommeil. C'est notamment cet aspect de commercialisation des rêves qui m'a le plus gêné car bien que les rêveurs ne donnions pas d'argent physique à proprement parlé la rétribution se fait par le biais des émotions que nous avons ressentis au sortir de ces rêves. C'est donc transformer les rêves et les émotions en monnaie qui m'a assez chagriné.

J'ai également trouvé que l'histoire et les personnages n'étaient pas assez travaillé en profondeur. Certains éléments via des évènements apparaissent mais sans qu'il y ait de suite donnée à cela, on ne voit pas vraiment les personnages évoluer. le roman n'évoque qu'une partie, un passage dans la vie des personnages, on ne les suit que sur un laps de temps très courts. J'ai été assez gênée par rapport à un personnage, Nicolas. Alors, je me remets dans le contexte qu'il s'agit d'un roman coréen, écrit par une coréenne et donc qui ne possède pas la même histoire et traditions que nous mais malgré tout utiliser cette image, ce personnage dans ce roman et de cette manière est assez déplacé.


Si de manière générale, je reste perplexe quant à cette lecture, j'ai malgré tout apprécié certains passages qui sont pleins de bienveillance et d'humanité envers les dormeurs comme c'est le cas du chanteur où sans rêves d'inspiration mais seulement par la force de sa persévérance et de son travail il parvient à atteindre son but ; j'ai trouvé l'idée des rêves avec les défunts originale et sensible enfin certains personnages notamment parmi les créateurs avec Maxim et Animora Bancho où bien que les rêves soient leurs travails il semble poindre une réelle affection et une volonté d'aider les destinataires de ces rêves.



L'histoire le grand magasin des rêves de Lee Mi-ye balance entre deux éléments contradictoires avec d'un côté l'aspect commercialisation des rêves et une mise en scène de la fabrication et de la compétition entre créateurs de rêves qui donnent un sentiment de malaise et de l'autre des personnages, des discours parfois « trop » pleins de bons sentiments qui créent un déséquilibre et donnent l'impression que l'on ne voit pas trop où veut en venir l'autrice avec son roman. Ainsi, je n'ai pas compris le fait de commercialiser les rêves je pense que l'autrice aurait pu trouver une autre manière de raconter son histoire.
J'aurais apprécié qu'il y ait un développement plus important de certains personnages, que d'autres ne soient pas présents ou du moins sous cette forme et surtout que l'on enlève l'aspect commercial des rêves.

Le grand magasin des rêves est une lecture qui se lit très bien et assez vite malgré le fait que le début avec l'arrivée de Penny et la mise en place de l'histoire est un peu longue, on rentre ensuite facilement même si certains passages m'ont gênés.
Je ressors assez indécise sur le fait de savoir s'il m'a plu ou pas, à vous de découvrir en le lisant.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Penny est engagée comme vendeuse dans un grand magasin qui vend des rêves aux dormeurs : rêves romantiques, prémonitoires, messages de l'au-delà et même cauchemars. Un roman feel-good un peu facile et convenu qui vulgarise certaines théories psychanalytiques, mais reste étonnamment lisse et sans surprise.
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Curieux livre où les rêves sont des "produits" achetés en magasin et marketés en fonction des modes.
Nous découvrons la vie d'un magasin de rêves bien particulier avec son directeur très respecté, son équipe dévouée, ses clients exigeants, ses auteurs-créateurs de rêves aux personnalités excentriques.
Un brin cliché dans un contexte loufoque et peu crédible pour ma part. Écriture simple qui permet une lecture rapide. Sans plus.
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Après l'avoir ouvert en pensant retrouver l'aspect onirique si spécial d'un Murakami Coréen — grossière erreur — il ne s'agit en grande partie que d'un conte pour enfants à l'écriture simple, très, trop simple.
Les rares passages intéressants à mon goût ne se situent que lorsque les rêves adoucissent la réalité des protagonistes.
Le reste aborde un peu trop la finance et l'organisation d'un grand magasin fort éloigné du Bonheur des Dames et nappé d'une forme de fantasy.
Ce grand magasin sera vite oublié… dès que je me serai réveillé.

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Au début de ma lecture j'ai vraiment été aspiré. L'univers est vraiment très intéressant. Mais au fur et à mesure de ma lecture j'ai trouvé que l'histoire en générale était plate. En soit chaque rêve donne plus au moins un message. Je pense que j'ai été déçu car ce n'est pas ce que j'attendais en achetant ce livre. En soit le livre est bien je n'ai pas accroché…
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J'ai beaucoup aimé le sujet abordé dans ce roman. L'imaginaire du rêve y est très bien développé. Nous sommes tout de suite plongés dans le monde fantastique du commerce et de la création de rêve. Tout en gardant une part de réalité lorsque les dormeurs s'endorment et se réveillent dans un cadre spatio-temporel réel.

Ce roman aurait pu être un chef-d'oeuvre si les personnages et les dialogues avaient eu plus de relief. En effet, le personnage de Penny n'est pas décrit physiquement et psychologiquement, il parait neutre et insignifiant. Rien de positif ou négatif et rien ne la caractérise réellement. le seul personnage un peu développé est M.Dollagoot, on devine un personnage expérimenté, sage et patient qui aime son travail. Aucun personnage ne sort vraiment du lot par son apparence particulière ou par son caractère. Même lorsqu'on lit la description d'Aganap Coco, qui est une des cinq auteurs légendaires, je trouve cela fade.

De plus, j'ai été plusieurs fois tiré de mon immersion à cause des erreurs de syntaxes et des fautes d'orthographe. C'est très gênant. On sent une forme de précipitation dans la traduction. Ce n'est pas très agréable à lire.

J'ai également l'impression qu'il n'y a pas d'enjeu particulier. On suit seulement une nouvelle employé dans le Grand Magasin des Rêves. Les différents personnages nous expliquent le fonctionnement des rêves, du paiement, des émotions et ça s'arrête là. de plus, étant donné qu'il n'y a pas d'enjeu, la fin est donc insignifiante. Pas de surprise, pas de déception, pas de tristesse ou de joie ni de rebondissement.
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Il y a derrière le livre une phrase qui compare l'histoire à un diabolo menthe pétillant pour faire rêver les adultes : c'est exactement ce que j'ai ressenti durant la lecture.
C'était très réconfortant, j'apprécie les histoires qui utilisent un établissement (disons commun) pour le transformer en lieu magique. Il m'a un peu fait penser au Merveilleux Magasin de Monsieur Magorium, avec encore plus de fantastique puisqu'il ne s'agit pas de notre monde.
Le point fort est la description de ce "grand magasin", de son fonctionnement, des dormeurs qui viennent et repartent.... Il n'est pas question d'une intrigue, ni d'un développement de personnages ou de leurs relations. Il faut juste "observer" notre lecture, c'est peut-être pour ça que je n'ai pas su être plus emportée.
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On suit Penny qui va avoir un entretien dans le lieu qu'elle convoite le plus : le grand magasin des rêves. Un lieu accessible à tous les rêveurs et où rien n'est impossible. Vous pouvez commander le rêve de votre choix et le paiement se fait en fonction de l'émotion que cela vous procure. Il y en a pour tous les goûts !

Le grand magasin des Rêves de Lee Mi-Ye est un roman inclassable !
Je dirais que c'est un roman feel good mais qui emprunte au fantastique. Les humains côtoient des animaux qui parlent et chacun est sur le même pied d'égalité.

Une bonne surprise de cette rentrée littéraire 2024 que je vous invite à découvrir !
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