J'ai encore menti !

le changement climatique, la situation internationale catastrophique, la météo désastreuse? Qui rendre responsable? .. J'avoue avec tristesse m'être profondément ennuyée en compagnie de Laura , que pour la première fois Monsieur Legardinier je n'ai pas participé de gaité de coeur à la joyeuse cacophonie de votre roman.
Ennui, ennui , encore ennui . par ci par là quelques bons mots, une situation un peu cocasse m'ont redonné l'énergie de poursuivre mais le coeur n'y était pas , mes zygomatiques sont restés au repos ..
Pourtant l'idée était bonne. Suite à un accident, Laura émerge d'un coma prolongé, avec une âme d'enfant dans un corps d'adulte, une mémoire évaporée ... il lui faut réapprendre ...
Voilà je laisse Laura grandir un peu, je la quitte sans aucun regret et ne suis pas certaine de replonger dans votre univers qui semble ne plus me convenir. Que voulez-vous j'ai pris quelques années et pas mal de rides!

Que deviendrions-nous en perdant la mémoire ? Il faudrait déjà réapprendre à vivre avec les autres, les codes sociaux, les filtres... C'est ce à quoi l'héroïne de ce livre, Laura, est confrontée ! Cette assistance sociale au grand coeur est complètement perdue mais profondément gentille et d'une naïveté sans borne...

Je n'ai pas vraiment apprécié ce roman qui promettait d'être léger et drôle... D'ailleurs, la quatrième de couverture qui le qualifie d'hilarant exagère beaucoup l'aspect humoristique... J'ai bien failli l'abandonner et j'ai lu plusieurs livres en parallèle par manque d'attrait pour celui-ci... et s'il n'y avait pas eu deux petites intrigues (l'identité d'un amoureux transit et la mère de Laura qui a abonné sa famille), je pense que j'aurai cédé à mi-parcours... J'y ai trouvé des longueurs, une mise en place plutôt laborieuse, un démarrage "gnan-gnan". L'héroïne, un peu trop caricaturale, débite un monologue plutôt bavard et je ne m'y suis pas tellement attachée. La situation entraîne des questionnements sur des thèmes de société (médias, télévision, téléphone, rapports humains) mais de façon un peu trop superficielle. le style est accessible, candide mais fade...

Au début on était morts de rire, c'était du grand n'importe quoi très drôle, des phrases hautement improbables et très imagées. Ensuite, à partir du début du deuxième tiers, on a eu un sentiment d'essoufflement, c'était moins drôle et surtout il y avait beaucoup de choses qui nous mettaient très mal à l'aise à partir de la moitié du bouquin.

Encore une fois, l'héroïne, une femme, a failli être violée mais le mot n'est pas mis dessus (elle s'en sort en parlant d'une maladie, sous entendu MST). Sans spoiler, il y a aussi une autre relation qui pose un gros problème éthique et pour moi n'est pas une belle histoire d'amour mais une relation flippante.

A la fin l'auteur se jette des fleurs en disant que les femmes lui disent qu'il écrit trop bien les personnages féminins, qu'elles se sont reconnues dans ses personnages, et il dit qu'il aime les femmes, qu'on en a besoin, dit que l'égalité c'est pas bon, qu'en fait on est complémentaires donc un discours à gerber en ce qui me concerne, parce que cette histoire de complémentarité c'est juste un truc pour se donner bonne conscience tout en asservissant les femmes, en plus il est en plein trip essentialiste.
Concernant ses personnages féminins ils sont bêtes, complètement à côté de la plaque, irrationnels, etc. Je ne vois pas comment on peut s'identifier à ça, elles sont caricaturales et ridicules.

Pour conclure: premier tiers amusant, ensuite malsain et pas du tout envie de lire ses autres livres.

Une lecture qui ne restera pas longtemps dans mes souvenirs romanesques.
Une intrigue qui sent un peu le réchauffé: une héroïne qui fait une vilaine chute...bim,,, elle perd la mémoire... bim... génial et si on recommençait une nouvelle vie?!
Et tiens en parlant de l héroïne bien évidemment elle est jolie , la trentaine, celibataire, a le coeur sur la main, une super bande de copines qui lui remonte le moral... et bien sûr elle va trouver l amouuur!

Bon dit comme ça c est sûr c est pas super engageant... et pourtant mon coeur de midinette a parfois palpité, j ai aussi parfois souri... c est dommage j avais de bons souvenirs des tous premiers écrits de l' auteur.

Je n'avais plus lu de roman de Gilles Legardinier depuis longtemps. Je me souvenais d'histoires amusantes pleines de bons sentiments, pas trop moralisatrices. Ce roman répond à ces souvenirs mais, est-ce mon goût ou l'écriture de l'auteur qui a changé, je le trouve trop mou, trop "sucré" avec des personnages trop caricaturaux. Les pages défilent vite ... heureusement car je commençais à m'ennuyer.

En un mot, déçue, pour la première fois, Gilles Legardinier me "barbe". Cette pauvre héroïne dont j'ai déjà oubliée le prénom est idiote. le livre est plein d'incohérences. Je sais il faut sans aucun doutes le prendre au second degré. Mais là j'ai été frappée par le côté nunuche, ça ne m'a pas amusé du tout. Je n'était absolument pas dans le trip. Je l'ai terminé par respect pour cet auteur que j'apprécie beaucoup. Tous ses romans ne peuvent pas plaire à tout le monde, c'est le seul que je n'ai pas aimé. Ce qui ne m'empêchera pas de lire son prochain opus.

Plutôt décevant, je dois dire. J'apprécie beaucoup les livres de Gilles Legardinier d'habitude, mais là je me suis ennuyée.

Tout d'abord, j'ai trouvé qu'il y avait trop de scènes voulues cocasses, et trop d'humour cherché. Et raté. Dès le début, c'est assez lourd, et c'est comme ça pendant un peu tout le livre. Les personnages sont aussi très caricaturaux.

Ensuite, l'histoire n'est guère crédible : la fille qui ne se souvient de rien, n'est pas capable d'aller faire ses courses toute seule, dit tout au long du livre que les souvenirs qui lui reviennent sont liés aux émotions et aux personnes mais qu'en revanche elle se sent démunie par rapport à tout ce qui est matériel, cette femme là donc, cette femme est en état de reprendre son boulot, un job administratif ??? C'est complètement parachuté !

Par ailleurs, à part par le biais de situations improbables (sans doute souhaitées drôles, mais qui ne m'ont pas fait rire) ou son erreur de débutante vis-à-vis d'un homme qui n'en veux qu'à ses fesses, on ne ressent pas vraiment le côté "vierge de toute expérience, elle doit complètement réapprendre la vie" qui semble seulement un prétexte pour écrire des situations burlesques.
Ce décalage avec la réalité de la vie était bien mieux traité dans Quelqu'un pour qui trembler...

L'histoire d'amour un petit goût de déjà vu qui n'est pas sans rappeler Ça peut pas rater...
Bref, vraiment pas terrible. Legardinier nous a habitués à beaucoup beaucoup mieux. Ici, le besoin de faire rire l'emporte sur tout le reste (profondeur du propos, épaisseur des personnages, originalité de l'histoire) et c'est bien dommage.

Est-ce vraiment Gilles Legardinier qui a écrit ce texte ? Une telle somme d'absurdités qui arrache de temps en temps un sourire, voir parfois un rire ? le prétexte de l'amnésie pour faire jouer à Laura les Candide... C'est du recuit. Avec tous les poncifs qui vont avec. Consternant.
Les deux points sont dus à la conclusion de l'auteur qui comme à chaque fois émeut son public.
Décidément le souvenir ému, souriant, hilarant, brillant du premier livre est tellement ancré qu'il ne permet pas aux autres de s'échapper de cette perfection.

J'ai été déçue par les deux dernier romans de Gilles Legardinier, et j'étais contente d'apprendre qu'avec ce dernier roman, il renouait avec le style qui l'avait fait connaître. Malheureusement ce dernier roman n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
Une jeune femme qui tombe d'un poney se retrouve amnésique, elle se réveille à l'hôpital et est très vite lâchée dans la nature du jour au lendemain, elle doit tout réapprendre. Médicalement, très peu crédible comme situation, mais bon, suivons là dans ses aventures !
Cette histoire est un enchainement de situations absurdes, loufoques, le tout avec un humour auquel j'adhère de moins en moins. Trop d'enchaînements de traits d'humour, de dialogues humoristiques, des personnages trop caricaturés, à la limite de la niaiserie, ça devine vite très lourd, et ça le reste tout le long de cette histoire.
Dans ce roman, avec toutes ces filles un peu godiches, Gilles Legardinier, qu'on a souvent félicité pour se mettre dans la peu de ses personnages féminins, ne présente pas la gente féminine sous son meilleur jour.

J'ai encore menti !, n'est vraiment pas le meilleurs de l'auteur à ce jours. J'avoue être vraiment déçue par ce roman, ayant l'habitude d'avoir des coups de coeur, ou presque, pour les oeuvres de Gilles Legardinier...

Mais cette fois-ci, le charme de l'auteur n'a pas fonctionner. Oh, sa plume est toujours aussi fluide.
Oh, il a réussi à me faire rire plus d'une fois.
Mais... Laura est juste insupportable. je n'ai pas aimé sa personnalité.

Sans parler de la fin... j'aurais tellement aimé avoir ce passage 100 pages plus tôt et avoir un développement dessus.. Pourquoi l'avoir mis sur les 10 dernières pages?

Bref, ce livre ne restera pas dans ma bibliothèque malheureusement...