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Flesh Empire est une histoire qui fait écho au Metropolis de Fritz Lang, sauf que les rôles sont inversés, les robots sont la norme, et le sensible, le sensuel, l'humain sont du domaine de la science, de la création, le mythe de Prométhée est ici renouvelé de façon originale. Évidemment, ce futur est glaçant, froid et sec. C'est un thème cher à la littérature de science fiction, ce n'est pas de ce côté que se cache la grande originalité de cette bande dessinée, c'est surtout la réponse graphique à cette thématique qu'il faut louer. C'est un graphisme de dessin vectoriel, en noir et blanc, et le rose chair fera une apparition dans certaines pages. L'auteur utilise beaucoup de trames géométriques, c'est chargé de références multiples, Metropolis, et Fritz Lang, bien sûr, mais aussi Eicher, l'Art Optique et Vasarely, l'Art Psychédélique et les maîtres de la BD de science fiction européenne des seventies, Moebius, Druillet, Caza. La froideur du style et la maîtrise technique parviennent par moment à une étrange sensualité, pleine d'émotion, c'est une belle réussite. Superbe.
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Flesh Empire, c'est le récit d'un monde futur composé d'humanoïde pouvant être programmé et déprogrammé à volonté...
La force de cette BD, c'est son très beau graphisme en noir et blanc. Les belles planches se succèdent et donnent envie de savoir qui du sénat ou du professeur Ray Zimon va l'emporter.
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[Critique extraite de l'article "TUGPÉUA #33"]

Dans la cité transhumaniste d'un monde lointain, les habitants ont oublié toute forme de vie organique s'ils en ont jamais eu. Mais quand le disque dur contenant toutes leurs consciences commence à saturer, ils décident de les transplanter dans des corps biologiques, et éprouvent une véritable fascination pour leur nouvelle enveloppe. Hélas, l'histoire de Yann Legendre ne brille du reste pas pour son originalité : les personnages sont froids et inexistants, la fin est prévisible, et ce qui semblait prime abord une épopée cyberpunk s'avère au final totalement dépolitisé.
Mais son univers graphique en revanche reste fascinant de détail et de complexité : les motifs abstraits se mélangent à des décors futuristes pleins de clair-obscur, auxquels vient seulement se mêler la couleur pâle de la chair (pourquoi toujours rose, d'ailleurs ? pourquoi pas noire ou brune ?). le travail graphique est d'autant plus impressionnant quand il est savouré devant un bon disque, comme celui d'ambient expérimentale qui a été conçu en parallèle du livre et porte son titre. On délaisse la réflexion et la science pour du spectaculaire, mais ce spectaculaire est unique en son genre : Flesh Empire est un roman graphique incarnant pour moi tous les défauts de la SF à la Métal hurlant, mais aussi toutes ses qualités.
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Dans des temps futuristes, le monde qui se nomme Singularity est dirigé par des sénateurs. Les résidents sont dotés de mémoires et de corps artificiels qu'ils partagent pour lutter contre la surpopulation. Mais la colère gronde et lorsque des bouts de chair sont volés dans un laboratoire expérimental, les sénateurs commencent à craindre une rébellion bien plus large. Peut-être la renaissance de l'humain...

La première chose qui surprend dans cet album, c'est évidemment sa bichromie : blanc et noir. Des dessins blancs sur des pages noires. le résultat est étonnant et bluffant. Yann Legendre mélange avec bonheur des lignes droites, des formes géométriques, symétriques avec des courbes. le dessin des corps peut être une simple et fine ligne blanche et parfois que d'un côté, c'est l'oeil qui devine l'autre.

C'est cette première impression qui restera comme un moment incroyable : je viens de lire une bande dessinée comme je n'en avais jamais lue ; je trouve certaines pages sublimes -comme celle où Alkaline rencontre le Datack, lorsque vous y serez, vous verrez de quoi je parle.

Pouf, pouf, je m'emballe... Et l'histoire me direz-vous ? Eh bien, c'est une histoire classique de science fiction dans laquelle les machines contrôlent tout, mais très intelligemment mise en scène et racontée par l'auteur. Inévitablement des questions sur l'intelligence artificielle, sur le Big Data, sur le contrôle que nous subissons chaque jour par caméras, téléphones mobiles et autres transactions bancaires viennent à l'esprit. Yann Legendre n'apporte pas de réponse, d'ailleurs y en-a-t'il ? Il questionne et chacun trouvera ses propres moyens d'y répondre.

Excellentissime bande dessinée, exaltante dont on ressort avec l'envie de la relire et de la relire encore.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Un format tout en noir et blanc plutôt froid. Non cette bande dessinée n'a rien à voir avec Flash Gordon le célèbre pastiche de Flash Gordon.
Nous voici plongés dans un monde futuriste où "tout" est connecté, d'ailleurs la mort survient par déconnexion. le pouvoir manipule comme toujours et les savants inventent des produits pour toujours plus de sensations. mais voilà, virus et bug n'ont pas disparu.
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Une bonne claque graphique avec un noir et blanc et des trames drôlement efficaces pour ce récit de SF old school.
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