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Critique de BazaR


Ha la bonne vieille fantasy des familles ! Lankhmar ? Une valeur sûre, qu'on m'avait dit. Eh ben on dirait qu'on m'a même pas menti.

En tout cas ce début est bien sympatoche. Ce sont les débuts des deux artistes ; le grand gaillard rouquin aux accents de viking Fafhrd (prononcez Faf-red s'il vous plait, sinon il risque de vous en mettre une) et le petit agile grisâtre de sorcellerie et piquant à l'humour et à l'épée le Souricier Gris.
Fritz Leiber nous explique comment ils ont chacun quitté leur confortable nid douillet (ou incommode trou perdu) et se sont rencontrés dans la capitale du monde.
Dans son Noooord enneigé, Fafhrd était sacrément couvé par sa chère maman et ça commençait à lui peser. Il a profité d'une ouverture offerte par une troupe de théâtre et d'autres petits détails sans importance pour tenter la carapate. Fafhrd ne pense qu'à une chose, aller à la VILLE, trouver la CIVILISATION. C'est raffiné et ça sent bon, la civilisation (qu'il croit).
Souris (ça marche aussi) apprenait la magie tranquilou mais le duc du bled n'aimait pas les sorciers. Ça a frotté grave. Tout le monde n'était pas en vie à la fin. Bref, il s'est barré. Je ne sais pas ce qu'il vaut en sorcellerie, mais qu'est-ce qu'il jacte bien, même s'il est un peu mytho.
Et les deux zigues se sont rencontrés par hasard dans la ville « civilisée » de Lankhmar où ils ont tout de suite sympathisé. Ils ont un peu le même humour, le même amour des coups fourrés et la même adoration de la déesse vinasse. Ils partagent la qualité d'escrimeur – chacun dans son style – et l'autre qualité de danser autour du petit doigt de leurs petites amies respectives. Ca fait faire des bêtises.

Tout ça fleure bon la fantasy à crapules, à prendre au second degré même si l'intensité dramatique a son mot à dire. Des sorciers et des épées, des voleurs et des barbares, de drôles de bestiaux pas catholiques, des jolies filles et des tavernes, mais pas tant de démons que ça, sauf si l'on compte les démons humains. Lankhmar ressemble à Wastburg de Cédric Ferrand (je devrais écrire l'inverse mais je conserve mon ordre de lecture perso) et les deux zigotos ont un potentiel épico-rigolo équivalent au duo Arnaud Raynal de Maupert uis et Don Lope de Villalobos y Sangrin de la série de Cape et de Crocs (idem, même remarque).

Bref, on m'a pas menti pour l'instant. J'espère que ça tiendra la distance.
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