"... parce que le bonhomme de Noël veut que nous apprenions, à travers la joie de recevoir, à quel point il est important de donner. Quand on donne aux autres, on reçoit bien plus que ce qu'on a donné."P.270-271
"Au bout du compte, toutes étaient comme un calendrier qui lui rappelait la marche inéluctable du temps. Chaque matin, il se réveillait plus vieux que la veille, et lui non plus n'y pouvait rien."P.235
"Il vivait hors du temps, sur la roue imaginaire régie par les saisons. Le faisait-il sciemment ? Ou inconsciemment ? Etait-ce sa manière d'échapper à la réalité ? Allez savoir... Les êtres aspirent toujours à façonner le monde environnement à leur guise."P.172
"Mais tout n'est peut-être pas si tranché dans la vie. Il n'est sans doute pas d'événement complètement heureux ou malheureux. Peut-être le bien et le mal vont-ils de pair, malgré leur différence ? Tout comme un malheur peut engendrer de bonnes choses, un bonheur peut aussi causer bien des déboires."P.53
"Les mots n'étaient que des mots, ils semblaient si vain face à une telle situation."P.50
Mais pourquoi il nous apporte des cadeaux ? s’étonna un des enfants.
Le silence s’abattit sur la boutique. Tous les enfants fixèrent Aada d’un ait interrogateur.
_Parce que … commença-t-elle en réfléchissant.
Elle ferma les yeux et se projeta le visage barbu de Nicolas. Elle le revoyait tel qu’elle l’avait vu sur la glace : esquissant un sourire doux, mais un peu amer.
_... parce que le bonhomme de Noël veut que nous apprenions, à travers la joie de recevoir, à quel point il est important de donner. Quand on donne aux autres, on reçoit bien plus que ce qu’on a donné.
Imaginez que vous avez des ailes. De vraies ailes d’aigle qui vous font décoller et voler au-dessus de la mer, vers l’île de la famille Pukki. Laissez-vous porter par la force de votre imagination.
-Moi, en tout cas, je ne sais pas voler, murmura Tommi.
-C’est facile, nous avons tous des ailes en nous. Il suffit de les trouver, -assura le grand-père en ébouriffant les cheveux de Tommi. –La mer ondule tranquillement en dessous de vous. Puis, petit à petit, l’air de rien, elle semble devenir plus lourde. Sa couleur bleue, estivale et chaude, se fait plus sombre, plus profonde, presque noire, et en même temps ses traits deviennent plus marqués. Pendant ce temps là, en bas au loin, l’île apparaît déjà sous vos yeux. Une petite île rocheuse et austère. Le temps est devenu clair, comme transparent, la mer est presque d’huile, et le rivage déjà couvert d’une fine couche de givre déposée par la gelée nocturne. Encore plus loin, à quelques kilomètres de l’ile, en direction de la haute mer, se dessine le bord d’une épaisse couche nuageuse. C’est la saison où la nature reprend en quelque sorte son souffle, avant de capituler à tout moment face au rude hiver qui recouvrira tout. «
Le grand-père reporta son regard sur le large. Après avoir observé la mer un instant, il ferma les yeux à son tour. Lorsqu’il poursuivit son histoire, il revit et réentendit tout derrière ses paupières closes. Et il fut convaincu que son récit suscitait également chez Tommi et Ossi l’mage puissante d’une époque révolue, radicalement différente de la leur.
Lorsqu'il poursuivit son histoire, il revit et réentendit tout derrière ses paupières closes. Et il fut convaincu que son récit suscitait également chez Tommy et Ossi l'image puissante d'une époque révolue, radicalement différente de la leur.
– Mais pourquoi il nous apporte des cadeaux ? s’étonna un des enfants.
Un silence s’abattit sur la boutique. Tous les enfants fixèrent Aada d’un air interrogateur.
– Parce que… commença-t-elle en réfléchissant.
Elle ferma les yeux et se projeta le visage barbu de Nicolas. Elle le revoyait tel qu’elle l’avait vu sur la glace : esquissant un sourire doux, mais un peu amer.
– … parce que le bonhomme de Noël veut que nous apprenions, à travers la joie de recevoir, à quel point il est important de donner. Quand on donne aux autres, on reçoit bien plus que ce qu’on a donné.
- ... Aimer, c’est aussi la crainte de perdre l’objet de son amour. Ça fait partie de la vie. Tu es encore prisonnier de ton passé. Tu ne peux pas passer le reste de tes jours à esquiver tes sentiments par peur de perdre quelqu’un. Car si tu n’oses pas aimer ou si tu ne laisses pas les autres t’aimer, tu ne vis pas.