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Bon, je me replonge dans la série de Yoko Tsuno. Voici mon 3ème opus, et je pense que je vais stopper ici mon retour dans mes lectures d'adolescente.
Les dialogues me gênent un peu, sans pouvoir dire exactement pourquoi... L'époque a changé, peut-être que les scenari d'aujourd'hui sont vraiment différentes.
En revanche, je me replonge avec un véritable plaisir dans la contemplation des dessins de Roger Leloup, toujours aussi beaux.
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Depuis que je relie les aventures de la belle japonaise, je le fais dans l'ordre choisi par les éditions Dupuis pour leurs intégrales. Voici donc le tome 14 après le tome 7. Et le problème, c'est que cela se voit. Je suis un grand fan des albums de Roger Leloup des années 70 mais je trouve que dans les années 80, son habileté à construire des scénarios décline un peu. le feu de Wotan juste après la frontière de la vie, souffre de la comparaison.
Attention, c'est toujours de la bonne BD jeunesse, mais c'est juste un cran en dessous de ce à quoi l'auteur nous avait habitué.
Côté scénario, Yoko retourne en Allemagne et retrouve son amie Ingrid dans un château sur les bords du Rhin. le jeune allemande y a découvert un drôle d'engin, une arme terrifiante. Et cette arme pourrait être utilisée à des fins terroristes. A partir de ce point de départ très classique, la suite l'est tout autant. Courses poursuites, micro espions, sauvetage en pleine mer, etc. de l'action, mais pas de surprise ni de rebondissements imprévus. Un scénario linéaire, plaisant à lire mais qui nous laisse un peu sur notre fin, quand on sait ce que l'auteur est capable de faire.
Niveau dessin, c'est toujours impeccable. Leloup possède un talent incroyable pour donner vie à des lieux magnifiques, dont cette première image sur le château d'Eltz près de Coblence ou ces vues maritimes près des côtes bretonnes.
Les personnages possèdent les mêmes caractéristiques que dans les albums précédents mais justement ici dans ce genre d'histoire et après un bon de dix ans depuis la frontière de la vie, le caractère de l'héroïne a parfois tendance à agacer, à vouloir toujours tout faire toute seule. Les autres personnages semblent inutiles à ses côtés et pour le coup, encore une fois, seul Pol s'en tire honorablement grâce à son humour.
Un album de bonne facture mais un ton en dessous des précédents.
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Ce tome 14, intitulé "Le Feu de Wotan" et paru en 1984, revient en Allemagne et revient au récit d'espionnage à l'ancienne (remember les cassettes et les disquettes ^^). Il sort un peu du même moule que le tome 9 puisqu'on retrouve deux organisations rivales qui se disputent la maîtrise d'une arme de haute technologie transformant son détenteur en Dieu ou en Diable !
Roger Leloup se fait plaisir en dessinant le Château d'Eltz près de Coblence, Wuppertal et Obermaren, mais on ne va pas se mentir la mise en place du récit est une peu forcée pour ne pas dire capillotracté : une fois passée la mise en place, la belle Ingrid à la blonde chevelure ne sert plus à grand chose... Mais il se fait aussi plaisir avec super tanker et un phare breton, et comme une partie du récit se déroule dans la Manche on abord des thèmes écologiques (remember l'Amoco Cadiz et l'Erika de sinistre mémoire), et on a la chance de pouvoir contempler la sémillante Yoko dans un fort joli bikini (qui l'espace d'un instant s'abandonne dans les bras protecteurs de Vic Vidéo, qui en bon chevalier blanc n'en demandait pas temps)...
Son entêtement à ne pas nommer les forces en présence vient sans doute de la censure et c'est fort dommage : était-ce trop compliqué de parler de RFA et de RDA, de CIA et de KGB ? On aurait aurait pu aller vers les États-Unis qui traitent leurs alliés comme de la merde (refrain bien connu), ou aller sur le terrain de de l'espionnage industriel entre Américains et Européens... Oui mais non !
Par contre un personnage pacifiste qui recourt aux mystères de la science au service d'une fondation humaniste, ça ne vous rappelle rien ? Si, si, faites un effort et souvenez-vous des aventures du héros bricolo qui avec sa nuque à l'allemande voulait régler les conflits de manière non violente ^^
https://www.youtube.com/watch?v=PNl9M5TxGC8
Roger Leloup fait du MacGyver avant MacGyver... OMG un remake de la série avec Rinko Kikuchi dans le rôle titre : une fois de plus je suis mort et au paradis des geeks !
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Je sais, c'est une bande dessinée de science fiction comme les deux autres récits de cette intégrale.

Les dessins sont aussi bien réussis que dans les autres albums, ils sont même sublimes.

C'est le scénario qui cloche, on n'a pas affaire à une civilisation supérieure mais actuelles. En général, les explications rendent le scénario plausible mais pas cette fois.
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Yoko Tsuno, un personnage et une série de Roger Leloup qui était dans ma bibliothèque depuis longtemps. Mon fils s'était pris de passion pour cette série il y a quelques années.

Pour des raisons professionnelles, j'ai dû me rendre dans la ville de Wuppertal où j'ai découvert leur métro suspendu. J'ai alors constaté que l'un des volumes de Yoko Tsuno se déroulait en partie dans cette ville. En rentrant je me suis donc tourné vers ce quatorzième tome.

Ce n'est pas forcément le type de BD que je lis habituellement, mais ce fut une lecture plaisante qui m'a rappelé les BD que je lisais il y a 20 ans voir plus, ce volume datant de 1984.

L'histoire est sympa et tient la route. J'ai aimé le dessin et la couleur notamment des paysages. Les planches sur Wuppertal sont d'ailleurs très réalistes. C'est de la science(-fiction) mêlée à des enquêtes. On suit ce groupe de jeune gens à la poursuite de méchants s'emparant d'une arme capable de détruire tout sous son rayon. Tout l'album tient sur la lutte contre ces méchants et la lutte du bien contre le mal.

J'ai passé un bon moment et je me replongerais probablement dans cette série à l'avenir, notamment pour ce côté un peu « désuet ».

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Yoko a renfilé son costume de James Bond et, avec son amie Ingrid, enquête sur une étrange machine diabolique, capable d'emmagasiner et de décupler la puissance de la foudre.
Tous les ingrédients de l'aventure sont présents : l'action, les voitures, les micros espions, les rendez-vous secrets, et même les filles en petites tenues ! Sans oublier le soupçon d'angoisse et les répliques désormais cultes de Pol, particulièrement en forme dans ce 14e tome.
On suit donc avec grand plaisir et sans ennui Yoko et ses comparses jusqu'en Bretagne pour l'épilogue de leur histoire.
Pour ce tome, Roger Leloup s'était calmé sur la couleur, ce qui fait que l'opus, bien que vintage, reste abordable.
Reste le personnage de Yoko, un brin tête à claques dans ses prises de risque et qui, toujours aussi fougueuse et peu avare en amitié et en don de soi, demeure attachante... même si ses belles théories sur l'Homme peuvent paraître un poil mielleuses pour le lectorat adulte.
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A l'instar de peintres reproduisant des tournesols ou des nymhéas à répétition, Roger Leloup nous sert une histoire d'espionnage scientifico-SF qui ressemble assez à de précédents tomes. D'ailleurs, il n'est pas le seul dans la BD à faire cela. On ne compte plus les mangas ou BD traditionnelles où l'auteur sert le même plat, à peine modifié, et parfois au sein d'une même série.

Ici, on retrouve son amie allemande qui a découvert un étrange appareil qui semble capter de l'énergie. Evidemment, Yoko en mode "je me mêle de ce qui ne me regarde pas" va rentrer dans une affaire d'espionnage international.

L'accroche est plaisante, si on oublie que Leloup a déjà utilisé les mêmes ficelles. C'est linéaire mais le rythme est hyper soutenu. Pas de temps mort. Leloup déroule les arguments pseudo-scientifiques sur l'utilisation de la foudre, sur cette invention du diable, etc.

On n'atteint pas des sommets de la BD, mais c'est honnêtement fait. On passe sur bien des incohérences (d'ailleurs il y en a bien moins que quand Leloup nous montre des Vinéens... finalement) et au final on a une BD d'aventure qui fait passer un bon moment. Je n'en demande pas davantage d'une BD des années 1980.
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Le 14ème tome de la série et la troisième aventure allemande de Yoko Tsuno.
Même si on y retrouve Ingrid avec grand plaisir, elle est un peu moins passionnante que les 2 précédentes. L'histoire est moins originale et un peu manichéenne.
Il y a néanmoins de beaux graphismes avec les images de foudre.
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Cette Bd a vieilli mais en quoi ? Ou alors est-ce moi qui ai vieilli ? Les dessins de Roger Leloup sont formidables, ils nous montrent des lieux originaux pourtant proches de la France. Un château allemand au bord du Rhin, la ville de Wuppertal dans son "boom économique" de la RFA des années 80, les monts solitaires et forestiers du Hartz, le fameux romantisme germanique qui côtoie la modernité d'outre-Rhin... Mais les rencontres et les dialogues sonnent creux. Dans la vie ça ne marche pas comme ça. On ne fait pas copain-copain avec des inconnus, on ne trouve pas des mécènes ou employeurs sur un claquement de doigts, on ne s'improvise pas réparatrice ou utilisatrice de technologie de pointe. Roger Leloup met en avant un discours scientifique, pourtant Yoko Tsuno commet des erreurs de base dans ce qu'elle affirme. Par exemple, il n'est pas dangereux de manipuler un boîtier "avec plusieurs milliers de volts". Ce qui est dangereux c'est l'énergie accumulée et surtout la puissance générée si cette énergie venait à être libérée de façon accidentelle. Ce n'est pas la même chose. Et puis contenir une telle énergie dans un boîtier métallique des années 1930, sans être pulvérisé par la foudre, ça parait peu probable. Roger Leloup botte en touche quant à sa constitution. Ca aurait dû forcément questionner l'électronicienne. Point de vue crédibilité ça en fout un coup ! Finalement, Je ne pense pas que Roger Leloup ait une véritable culture scientifique. Par contre en ce qui concerne le corps des femmes, il à l'air bien plus calé ! Un des seuls albums, si j'ai bonne mémoire où l'on voit la petite japonaise en maillot de bain, bien étroit, bien moulant pour l'époque et sous toutes les coutures. Oui, bon, il manque les vues de dessous, jambes écartées, je vous l'accorde... Les fesses d'Ingrid sont pas mal non plus. Désolé je n'ai pas pu me retenir ;-D. Mais à la réflexion, je n'exagère pas tant que ça, surtout lorsqu'on arrive à une certaine case donnant l'impression qu'elles vont se tamponner le pétard. On sent l'influence de l'époque qui voulait que les héroïnes de bd aient d'abord un corps, et pas n'importe lequel.
Mais ça ne me dérange pas vraiment, puisque le lecteur que je suis est un homme et "un vrai". Oui c'est à prendre au second degré...
Bon pour revenir au plus dérangeant c'est sans doute tout ce déballage gratuit de belles bagnoles, d'avion, d'hélicoptères, de catamaran... on sait que Roger Leloup adore dessiner les trucs qui volent ou qui vont vites et qu'on lui doit pas mal de dessins "techniques" pour Tintin de chez Hergé. Tout ça, toute cette "ferraille", tout ce "plastoc", ça fait quand même déballage gratuit, n'apportant pas grand chose au récit.
Ah ! Je me demandais comment j'allais finir, mais maintenant je sais : Ne loupez pas la fin, vous aurez droit à une bonne tranche de morale... "à la con".
Pour une japonaise il aurait pu trouver plus subtil le Leloup.
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Nous sommes en plein dans l'âge d'or de la série, tant du point de vue graphique que scénaristique.

En effet le dessin, typique de la grande époque de la bande dessinée belge, est d'une finesse incroyable et d'une grande justesse. Les traits des personnages ont perdu la naïveté qu'ils avaient dans les premiers albums et les décors techniques et architecturaux, lieux de prédilection de l'auteur, lui donnent tout le loisir d'exploiter sa compétence graphique.

Le scénario, complexe sans être compliqué, a très peu vieilli. Il reste scientifiquement et éthiquement intéressant de notre point de vue, avec ce petit côté rétro des années 80 qui ne manque pas de charme.
Je déplore le rôle totalement figuratif de bon nombre de personnages, à l'exception des principaux, et encore... R. Leloup se permet néanmoins un petit moment tendre et attachant entre Yoko et Vic dont on soupçonne l'attachement plus particulier mais qui ne sera pas vraiment confirmé par la suite.

Une belle lecture.
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