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Critique de MpiMlire
Je vais commencer par conseiller ceux qui sont d'ores et déjà décidés à le lire : prenez ce bouquin entre vos mains, ne lisez ni le quatrième de couverture, ni aucun avis. C'est de cette façon que vous apprécierez pleinement ce roman noir de noir, à l'intrigue magistralement construite. Ce fut mon cas, et je suis convaincue que ça n'aurait pas été pareil si j'avais eu connaissance ne fût-ce que d'une bribe de l'histoire. Ouvrez donc cette boîte de Pandore et entrez dans ce livre pour quelques heures malaisantes, comme peuvent l'être les grands polars.
Pour les éventuels futurs lecteurs, voici quelques mots seulement :
Sophie, nurse dans une famille parisienne, prend la fuite lorsqu'elle découvre le cadavre du petit garçon dont elle s'occupe, Leo, 6 ans, étranglé et ligoté dans son lit. Elle sait que c'est elle la meurtrière, mais sa folie fait barrage au souvenir de cet acte épouvantable. Pour échapper à la police, elle improvise puis réfléchit à un plan pour disparaître définitivement des radars.
L'histoire est noire de noire, glaçante à souhait, et ça monte d'un cran lorsqu'intervient un second personnage, Frantz, qui connaît Sophie et la suit de très, très près; la couverture du livre est d'ailleurs évocatrice.
Pierre Lemaître m'a régalée avec une construction narrative originale et blindée, le ton qu'il emploie est sans affect. Il joue avec nos nerfs et cette fois, ne dégaine aucun humour pour diminuer nos angoisses.
Robe de marié sans « e » est un polar qui vous enserre progressivement et dont vous ne comprendrez le titre qu'à la fin.
Pour les éventuels futurs lecteurs, voici quelques mots seulement :
Sophie, nurse dans une famille parisienne, prend la fuite lorsqu'elle découvre le cadavre du petit garçon dont elle s'occupe, Leo, 6 ans, étranglé et ligoté dans son lit. Elle sait que c'est elle la meurtrière, mais sa folie fait barrage au souvenir de cet acte épouvantable. Pour échapper à la police, elle improvise puis réfléchit à un plan pour disparaître définitivement des radars.
L'histoire est noire de noire, glaçante à souhait, et ça monte d'un cran lorsqu'intervient un second personnage, Frantz, qui connaît Sophie et la suit de très, très près; la couverture du livre est d'ailleurs évocatrice.
Pierre Lemaître m'a régalée avec une construction narrative originale et blindée, le ton qu'il emploie est sans affect. Il joue avec nos nerfs et cette fois, ne dégaine aucun humour pour diminuer nos angoisses.
Robe de marié sans « e » est un polar qui vous enserre progressivement et dont vous ne comprendrez le titre qu'à la fin.
