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Citations sur La puissance de la joie (139)

Pour gagner en liberté, et donc en joie, il faut apprendre à briser les chaînes de notre esclavage intérieur. Car, bien souvent, nous sommes d'abord esclaves de nous-mêmes, et savoir cela est un antidote à la victimisation. Il est tellement plus simple d'incriminer les autres de tous nos problèmes !
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La pensée taoïste est une philosophie de l'opportunité. Le non-agir qu'elle prône ne consiste pas à ne jamais agir, mais à agir en épousant le mouvement de la vie - sans perdre de vue ses propres objectifs, ses propres intentions, sans chercher à les réaliser immédiatement et à n'importe quel prix. Si la vie s'y oppose, laissons nous porter par son flux. Cet objectif, nous l'atteindrons plus tard, voire jamais si, entre-temps, nous avons changé d'objectif.
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La joie parfaite réside dans ce grand "oui sacré" à la vie, dans la force du consentement. Ce n'est pas en refusant les souffrances de la vie qu'on trouvera le bonheur, mais en les acceptant lorsqu'elles sont inévitables et en comprenant que nous pouvons aussi grandir à travers elles. Notre conscience du bonheur vient de notre connaissance du malheur, et la plupart de nos joies viennent de tristesses dépassées.
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C e qui fait la valeur d'une vie n'est pas la quantité de choses que nous y avons accomplies, mais la qualité de présence qu'on aura placée dans chacune de nos actions.
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Ma première grande émotion d'amour, je l'ai connue enfant, non pas avec une petite camarade de classe, mais en me promenant dans la forêt: c'était une joie contemplative. Je devais avoir huit ou neuf ans. Ma tante, Antoinette, qui était ethnologue au Cameroun, m'avait rapporté un arc et des flèches. Mon père m'avait proposé d'aller chasser le faisan dans la forêt voisine du lieu où nous habitions. C'était un dimanche matin, de bonne heure. Je me souviens d'une très douce lumière qui filtrait à travers les branchages des arbres. J'avançais lentement avec mon arc, tandis que mon père me suivait, quelques mètres derrière moi. Soudain, un énorme faisan, aux couleurs somptueuses, s'est envolé juste devant moi. Je suis resté figé de stupeur. Mon père m'a hurlé: "Tire, tire!". J'ai regardé l'animal déployer ses ailes et s'élever vers le soleil. Puis un deuxième faisan, et bientôt un troisième et un quatrième se sont envolés à leur tour, devant mes yeux ébahis. J'ai alors laissé tomber au sol mon arc et mes flèches pour contempler ce spectacle, bouleversé. Mon coeur était rempli de joie. Mon père a compris et a posé sa main sur mon épaule, lui aussi ému par la beauté de la nature. J'ai su à cet instant que je ne serais jamais chasseur.
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On confond souvent indifférence et détachement.Le philosophe Nicolas Go l'analyse très justement : " Alors que l'indifférence est un laisser être par absence d'amour, le détachement est un lâcher-prise par excellence d'amour, amour sans possession."
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On confond souvent indifférence et détachement. Le philosophe Nicolas Go l'analyse très justement : Alors que l'indifférence est un laisser être par absence d'amour, le détachement est un lâcher-prise par excellence d'amour, amour sans possession.
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Le problème du plaisir, et les philosophes en discutent depuis l’Antiquité, c’est qu’il ne dure pas. (...) Le deuxième problème, que nous avons tous expérimenté, est que certains plaisirs nous font du bien dans l’immédiat, mais du mal à plus long terme. (...) Ces deux écueils posent une question sur laquelle les sages d’Orient et d’Occident se sont penchés : existe-t-il une satisfaction durable qui aille au-delà du caractère éphémère et ambivalent du plaisir ? Une satisfaction qui ne soit pas limitée dans la durée, qui ne dépende pas de circonstances extérieures, et qui ne devienne pas, in fine, un mauvais compagnonnage ? En quelque sorte, un plaisir plus global et plus durable. Pour définir cet état, un concept a été inventé : celui de bonheur.
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Je ne remercierai jamais assez mes parents d'avoir délibérément choisi de vivre à la campagne afin que leurs enfants grandissent dans la nature.
Mon père a ainsi accepté pendant des années de faire deux heures de train pour se rendre à son bureau
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Ouvrir son coeur, c'est accepter de vivre dans une certaine vulnérabilité, accepter la possibilité de tout accueillir, y compris celle d'être blessé. C'est prendre le risque de vivre pleinement. Or, nous préférons bien souvent nous cloisonner, nous protéger, nous contenter de survivre.
J'ai rencontré dans ma vie bien des personnes qui, à des degrés divers, s'étaient, comme je l'ai déjà évoqué à mon propos, "blindées", qui avaient verrouillé leurs émotions, et avaient parfois entouré leur coeur d'une sorte de gangue de protection afin de ne plus souffrir. Elles souffraient moins, bien sûr, mais elles s'étaient aussi interdit l'accès aux joies profondes de l'amour. Accepter la douleur, c'est le prix à payer pour une vie émotionnelle riche. Une vie qui vaut la peine d'être vécue. Un coeur fermé restera hermétique à tout, y compris à la joie.
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