Au service secret de Marie-Antoinette, tome 2 : Pas de répit pour la Reine

Nous retrouvons nos deux héros Louise Bertin et Léonard dans une enquête policière un brin loufoque. Cette fois, ils partent à la recherche d'un trésor Inca qui permettrait à la reine de résoudre le problème du prix des farines et du pain qui affament le peuple.
Sous couvert d'une enquête un peu déjantée, nous apprenons beaucoup de choses sur la période historique en cours. Nous sentons les prémices de la Révolution.
Ces enquêtes sont un bon moment de détente et je reconnais qu'après des romans difficiles ces moments d'évasion font du bien.
J'ai préféré le 2ème tome au premier. Les caractères des personnages prennent forme et la relation de nos deux héros est toujours aussi rigolote.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment ( malgré quelques petites lenteurs). le 3ème tome m'attends incessamment.

J'ai trouvé ce second tome aussi bon que le premier. On y retrouve nos deux protagonistes qui mènent une nouvelle enquête pour Marie-Antoinette. Leur relation houleuse est toujours aussi drôle et efficace. J'ai eu du plaisir à les retrouver.

Cependant, j'ai été un peu déçu par la fin précipitée. J'ai trouvé que l'énigme était résolue un peu trop facilement. J'ai eu l'impression que l'enquête se terminait trop abruptement.

L'autre chose qui m'a dérangé, ce sont tous des propos racistes. Je sais bien qu'à l'époque c'était “normal” mais je ne crois pas que c'était nécessaire d'ajouter tous ces éléments choquants. Ça reste du cosy mystery, pas un grand roman historique sur l'esclavage.

Je lirai tout de même la suite avec plaisir, en espérant une fin mieux ficelée et pas de propos discriminatoires.

Un challenge de lectures qui demande de lire un roman de l'époque moderne pour bénéficier d'un des bonus du mois, a été l'occasion rêvée pour me plonger dans le deuxième opus de cette série mettant en scène la modiste Rose Bertin et le coiffeur Léonard, tous deux espions gentillets de Marie Antoinette.

La Reine s'ennuie à Versailles où son cher Louis joue avec les serrures menaçant de bloquer l'accès à certains espaces, alors que le peuple gronde, le prix du pain ne cessant d'augmenter suite à la libération des prix ordonnée par Turgot ! 

Quand une statue inca maquillée sous de la cire apparaît comme lot d'une tombola, nos deux amis vont chercher les deux autres statues d'un trio qui permettront à la Reine de financer l'achat de pain (et de brioche !) pour le peuple.

Un roman bon enfant, des héros qui se chamaillent juste assez pour donner du piment à l'histoire, très bien menée ...

Bref, un second opus qui confirme le premier et donc ... je ne vais pas attendre aussi longtemps pour lire le suivant, déjà dans ma besace électronique   
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Nouvel opus de la série Au service secret de Marie-Antoinette. À la demande de la reine, Rose et Léonard se lancent à la recherche d'un trésor inca en provenance d'Amérique du Sud. L'intrigue se déroule en 1775, pendant une période du règne de Louis XVI, appelée la guerre des Farines à cause des spéculations ayant fait grimper le prix du blé et qui a eu pour conséquence la famine du peuple français.
Il est rudement intéressant de voir évoluer ces deux sujets en parallèle. La petite histoire s'insérant dans la grande.
La modiste et le coiffeur mandatés par la reine continuent de se chamailler délicieusement dans ce deuxième tome. Une rivalité mise cependant en sourdine lorsque les circonstances l'exigent, les forçant à collaborer pour les besoins de leur enquête.
Malgré les morts qui s'accumulent, l'humour est omniprésent et les situations cocasses s'enchaînent.
J'ai encore une fois beaucoup aimé les petits noms qu'emploient tour à tour nos deux enquêteurs amateurs pour se gratifier l'un et l'autre, les rendant plus attachants encore.
Cette histoire pétille, ne manque pas de dynamisme. C'est drôle et divertissant, la plume de l'auteur savoureuse. Un roman léger qui se déguste comme une friandise au coeur gourmand. Un doux mélange de polar, comédie et histoire.

"Pas de répit pour la reine" est le deuxième des sept volumes que je lis issu de la drôle de série "au service secret de Marie-Antoinette signé Frédéric Lenormand toujours très vivant, savamment documenté.
Je me suis plue à retrouver le duo improbable de héros Léonard et Rose, avec leurs drôles d'expressions et réparties hilarantes. Ils ne sont pas les seuls d'ailleurs. Entre autres "paillasse à maçon", "manieuse de tuyaux de pipe", "bassinoire de corps de garde", "soutireuse de savon à culotte". Une série qui en plus d'enrichir notre vocabulaire nous apprend ou rappelle des éléments de l'histoire de France politique, royale et sociale pour notre plus grand bonheur.

J'ai retrouvé avec un certain plaisir Rose et Léonard. J'aime le ton léger de cette série, l'humour des dialogues et situations mais également l'humour et références disséminés tout au long du roman. Voilà une façon agréable pour moi d'appréhender l'histoire que j'ai toujours détesté à l'école.

La comparaison entre ce roman et un dessert est fortement suggérée par la couverture qui nous montre un assortiment de macarons roses, violets, jaune, rouge et vert.
Les macarons roses (parfum rose litchi) représentent forcément l'un des deux personnages principaux du roman : Rose Bertin, modiste de la reine et chargée d'enquêter au côté de Léonard, coiffeur de la reine, associé aux macarons violets (parfum violette) pour son extravagance et son côté singulier. Ce duo fonctionne à merveille. Ils se détestent et adorent se détester pour notre plus grand plaisir car leurs dialogues apportent beaucoup d'humour à l'histoire.
Le macaron jaune (parfum citron pour ajouter du piquant à l'histoire) représente le trésor inca maudit. Rose et Léonard sont mandatés par la Reine pour mettre la main dessus et permettre ainsi d'acheter du pain pour le peuple. Car l'histoire se passe en plein pendant la crise des farines : le prix du blé s'envole car il n'est plus régulé et les sujets du Roi se révoltent car ils ne peuvent plus s'acheter de pain.
Le macaron rouge (parfum fraise, un parfum classique) représente les cadavres semés tout au long de l'histoire sur le chemin de nos deux enquêteurs. Tous ceux qui s'approchent d'un peu trop près du trésor sont victimes de sa malédiction.
Il nous reste alors à déguster le macaron vert (à la pistache bien sûr) qui représente la toile de fond historique du roman. Celle-ci est très bien respectée tant au niveau du contexte, de la situation politique que des personnages et de leurs caractères.

Ce roman se déguste comme on dégusterait un assortiment de macarons. Chaque chapitre se savoure comme on croquerait dans un macaron. Une plume facile à lire pour le moelleux du macaron, des dialogues relevés pour le croustillant de la coque et une histoire savoureuse pour la ganache qui garnit les macarons.. Différents parfums qu'on prend plaisir à découvrir tout au long de notre lecture et qui au final forment un tout cohérent. Si bien qu'à la fin on se dit qu'on reprendrait bien un petit macaron supplémentaire juste pour le plaisir !

Quel plaisir de retrouver ce duo improbable qui se déteste tout en s'appréciant sans qu'ils s'en rendent compte.
J'apprécie les quelques faits historiques glissés dans ce cosy mystery.
Bref un bon moment...vivement le tome 3, La mariée était en Rose Bertin.

Cela m'arrive très rarement mais j'ai pioché son livre sur le rayonnage de la bibliothèque parce que j'ai trouvé sa couverture aussi drôle qu'intrigante. Je ne lis jamais les 4èmes de couverture donc c'est en l'ouvrant que j'ai appris qu'il s'agissait du deuxième tome d'une série mais comme l'auteur commence par un petit rappel des caractéristiques des personnages principaux, cela ne m'a pas gênée le moins du monde et m'a en plus donné l'envie de lire le premier tome par la suite.
J'ai découvert le couple d'enquêteurs le plus improbable de l'histoire (de France) et les piques incessantes entre les deux personnages principaux sont vraiment sympathiques pour le lecteur. L'humour est bien présent et l'enquête n'est pas si secondaire que j'aurais pu le craindre. Ajoutons le contexte historique de la guerre des farines, quelques références historiques incontournables ("s'ils n'ont plus de pain, qu'ils mangent de la brioche", "ce n'est pas une révolte, c'est la révolution") et le mélange est finalement drôle et intéressant. Une série sympathique que je pense poursuivre.
Merci

Voilà désormais la modiste et le coiffeur officiels de Marie-Antoinette, employés comme agents secrets au service de sa Majesté. Rose Bertin et Léonard Autier se retrouvent sur la piste d'un trésor Inca pendant que le peuple a faim et hurle sous les fenêtres de Versailles. Il n'en faut pas plus à la Reine pour enfiler son "gilet jaune" : pourquoi ne pas utiliser cette manne inespérée (si on la retrouve) pour nourrir les révoltés et calmer les esprits ? Notre improbable duo d'enquêteurs n'a plus qu'à unir ses efforts, en s'efforçant d'échapper à la malédiction associée à cet or dérobé.

Rassurez-vous, ce clin d'oeil à notre époque n'est pas de moi, c'est une référence empruntée à l'auteur. Il adore en parsemer son récit. L'Histoire n'est-elle pas qu'un perpétuel recommencement ? J'avoue que le premier tome de cette série ne m'avait pas vraiment séduite mais j'ai bien fait de persévérer. Cette deuxième aventure est moins décousue, même si, une fois de plus, ce sont les anecdotes historiques que je préfère. Pour moi, le tandem Marie-Antoinette/Louis XVI est encore plus drôle que celui de nos enquêteurs.

Un mélange d'humour, d'impertinence dans un contexte historique, le tout au service d'une enquête policière bien menée, auquel j'accorde un 14/20. Je sens bien que je vais me laisser tenter par le troisième tome.