AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,79

sur 156 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avis vraiment plus que mitigée, j'ai même hésité à vous le présenter.
C'était plutôt bien partie au début avec Caterina Pellegrini, une musicologue passionnée, qui doit régler un litige sur la succession entre deux cousins cupides en analysant des documents. Mais cette mission va l'amener à soulever un mystère…
Au fur et à mesure de l'avancée dans le livre Donna Leon m'a perdu… Je me suis ennuyée pour tout avouer et pourtant la couverture est si belle et me donnait tellement envie de voyager à Venise…
Personnellement je l'ai reçu mais je comprends mieux pourquoi je ne l'ai pas beaucoup vu passer sur les réseaux, blogs,…
Commenter  J’apprécie          300
Je dois d'abord avouer que, quand j'ai entamé ce roman de l'auteur Donna Leon, je croyais lire une énième aventure du commissaire Brunetti. Les derniers tomes de cette série m'avaient habitué à de longues mises en scènes où une victime potentielle subit un préjudice et où l'inspecteur ne faisait son apparition que passé cinquante pages, voire plus. J'étais donc un peu surpris, passé cent pages, de constater que Brunetti était encore absent. J'ai fini par comprendre que Les joyaux du paradis est un roman à part.

Pour le résumer, quand deux malles ayant appartenu à un illustre ancêtre musicien sont retrouvées, deux cousins, deux héritiers cupides font appel à un organisme pour déterminer la valeur du trésor. Et peut-être la préséance de l'un des deux hommes sur l'héritage. C'est alors qu'entre en scène Caterina Pellegrini, musicologue. Pendant près d'un mois, elle épeluche le contenu des malle, reconstituant le parcours d'Agostino Steffani trois siècles plus tôt. Musicien et compositeur, oui, mais aussi et surtout abbé et diplomate à l'époque de la Contre-Réforme, ayant voyagé en Allemagne et correspondant avec des personnages important.

Cette partie de l'intrigue a attiré ma curiosité, elle avait tout pour me plaire : j'adore l'histoire et la musique. Malheureusement, l'intrigue principale, celle Caterina Pellegrini, à notre époque, laissait un peu à désirer. Pourtant, l'auteure réussit à bien nous la décrire, physiquement et psychologiquement, pareillement pour sa famille (elle communique régulièrement avec une de ses soeurs, peut-être un peu trop) et son parcours, ses aspirations aussi. Mais, malgré tout cela, je ne ressentais rien à son endroit.

Et peut-être l'auteure en était-elle consciente. J'avais l'impression que c'était la raison pour laquelle elle essayait d'y palier en y ajoutant amour et suspence. Mais le début de romance avec Andrea Moretti ne colle pas vraiment. Ses courriels espionnés et la filature dont elle semble faire l'objet ne réussissent pas à rendre son aventure plus palpitante ni inquiétante. Quand elle sort l'Opus Dei, je décroche. Décidément, rien ne lève.

Éventuellement, ce désintérêt à l'endroit de Caterina Pellegrini s'est transposé à l'histoire d'Agostino Steffani. Sa passion pour la musique semble avoir disparu, son travail de diplomate a connu des ratés, je n'avais pas l'impression de le cerner du tout. Ni de comprendre pourquoi on faisait toute une histoire avec ses malles.

Finalement, c'est symptomathique du roman en entier : une intrigue qui n'en est pas vraiment une et qu'on essaie de rendre intéressante, de combler avec des trucs de débutants qui ne fonctionnent pas. Dommage…
Commenter  J’apprécie          281
D'un ennui distingué. A l'heure où chacun y va de sa petite enquête dans les milieux de l'art et en particulier de celui de la peinture, Donna Leon se démarque ici par une enquête sur la musique baroque à partir de la musique d'Agostino Steffani, musique par ailleurs superbe que nous avons le bonheur de découvrir grâce au nouveau CD de Cecilia Bartoli. C'est du reste après avoir entendu le CD que je me suis précipitée sur ce livre, histoire d'en apprendre un peu plus. Las ! Autant lire une bonne biographie du compositeur ou aller sur Wikipédia, cette enquête historique languissante aux personnages incolores inodores et sans saveur n'y ajoute rien -à part le fait de faire indirectement la promotion (méritée) du CD de la grande Cécilia- et le livre vous tombe vite d'entre les mains.
Vivement la prochaine enquête du comissaire Brunetti.
Commenter  J’apprécie          230
Ouvrir une malle scellée depuis trois cents ans et tenter de reconstituer le passé à travers les documents anciens, voilà la tâche à accomplir dans ce polar à saveur historique.

Dans un style tout à fait différent de ses oeuvres précédentes, Donna Leon délaisse le commissaire Brunetti, la bonne bouffe et le vingt-et-unième siècle pour suivre à la trace les intrigues de cour, les compromis diplomatiques du Vatican et le sort des compositeurs lyriques.

Un régal pour les historiens amateurs, sur un air de musique baroque!
Commenter  J’apprécie          183
Fan de Donna Leon comme de Cecilia Bartoli, je me suis précipitée sur le dernier livre de l'écrivaine américaine ... pour me rendre compte que cette dernière enquête est une délicieuse mystification. Un livre aussi vite acheté, aussi vite lu : en deux soirées. Toujours aussi bien écrit, parfois jouissif, avec la même ambiance vénitienne que les précédents, mais sans Guido Brunetti.

En fait, c'est une histoire de savante recherche à travers des textes datant du dix-septième siècle, retrouvés dans deux malles jamais ouvertes depuis lors, convoitées à titre d'héritage par deux grossiers personnages représentés par un mystérieux avocat, très séduisant.

L'héroïne est une belle vénitienne, Caterina, bien dans sa peau de musicologue. Elle nous raconte l'histoire de sa famille, de ses quatre soeurs et en particulier parle avec celle qui, devenue religieuse, va lui prêter main forte dans sa recherche, de sa carrière.

Tout tourne autour de Agostino Steffani (1654 – 1728) et de sa biographie : jeune chanteur à la voix merveilleuse, musicien de génie entré dans les ordres, devenu évêque puis diplomate, il a passé sa vie à essayer de ramener à la religion catholique les princes allemands ayant adopté le protestantisme. C'est cet homme au destin d'exception que la cantatrice Cecila Bartoli a décidé de sortir de l'oubli avec son dernier album « Mission », et ce livre est le fruit de sa collaboration avec Donna Leon. Autant dire que tout est fait pour qu'aussitôt la dernière page du livre tournée, on se précipite pour acheter le disque (édité par DECCA) écouter les arias et duos d'Agostino Steffani, celui qui mit le pied à l'étrier d'Haendel … ce qui me dérange un peu.

Ce qui me dérange encore plus est l'utilisation de l'étrange histoire (vraie) du beau et volage comte de Koenigsmark (1655 - 1694) dans l'intrigue, alors qu'il est précisé en note de bas de page qu'il est fait mention d'un autre livre – mais également en français - que celui de Pierre Benoît, que j'ai justement lu il y a quelques semaines ...

Cette Caterina est belle, honnête, perspicace … et possède parfaitement sa technique de recherche, utilise avec efficacité toutes les sources disponibles … exactement comme le signorina Elettra. Mais décidément, le livre est bien court, et Brunetti bien absent !
Commenter  J’apprécie          80
Je voulais découvrir cet auteur, pour la situation de ces romans à Venise ...
Et découvrir enfin l'inspecteur ... Mais bon pas de chance ! Point question ici de l'inspecteur Brunetti qui n'apparaît pas dans ce roman ... Manque de veine !
Je suis allée toutefois au bout de cet intrigue, qui se déroule sur fond de recherche liée à la musique baroque : une jeune femme chercheur en musique, originaire de Venise, exilée en Angleterre, saute sur l'occasion pour revenir dans sa chère ville (on la comprend ...). Elle a pour mission de faire l'inventaire de deux malles récemment retrouvées, ayant appartenu à Steffani, un compositeur italien baroque, afin de connaître ses éventuelles dispositions testamentaires ...
Après de longues recherches (j'avais l'impression d'être à la bibliothèque tous les soirs et de remuer des vieux papiers tous les jours ou j'ai lu ce livre), la chute est un peu rapide ...
Commenter  J’apprécie          10
On a droit ici à une enquête musicologique un peu biaisée (l'héroïne s'extasiant ici et là sur l'incroyable maestria du compositeur, tombé dans l'oubli depuis un certain nombre d'années), vaguement bon enfant, assaisonnée de quelques touches du Code da Vinci pour faire bonne contenance (le bel avocat en charge du dossier a étudié - tiens donc! - dans une université associée à l'Opus Dei). Préoccupée ai-je appris des enjeux sociaux de sa ville d'adoption, l'auteure y glisse quand même quelques allusions à la corruption qui ronge la ville (nul n'est à l'abri semble-t-il), ainsi que quelques piques contre la religion catholique (la soeur de Catarina, chercheure universitaire mais qui a pris le voile, vit une sérieuse crise de foi), autre constante chez elle. Néanmoins, malgré ces réserves, j'ai aimé retrouvé Venise, le Florian, les petits bars sympa, les dédales, les canaux, les assiettes de pasta, accompagnées d'un (ou quelques) verres de vin.
Lien : http://lucierenaud.blogspot...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (402) Voir plus



Quiz Voir plus

La Venise de Donna Leon

Le premier roman paru en France (1992) "Mort à la Fenice" est un roman à clef. Qui se cache derrière le chef d'orchestre très médiatique assassiné ?

Wilhelm Furtwängler
Antonio Toscanini
Herbert von Karajan
Agostino Steffani

13 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Donna LeonCréer un quiz sur ce livre

{* *}