Une enquête du commissaire Brunetti : L'affaire Paola

On savait déjà que Paola Brunetti a du caractère et elle le démontre de façon vigoureuse dans cet opus : folle de rage devant les voyagistes qui cautionnent le tourisme sexuel, elle décide d'agir et va par deux fois, en pleine nuit, lancer un pavé dans la vitrine d'une agence de voyages vénitienne. La première fois, des collègues « pro Brunetti » étouffent l'affaire mais la seconde, impossible d'échapper au lieutenant Scarpa, bras droit du vice-questeur Patta. Brunetti est pris entre deux feux, surtout quand le directeur de l'agence, le signor Mitri, par ailleurs patron de plusieurs entreprises pharmaceutiques, est assassiné chez lui. Brunetti est mis en « congé administratif » mais il continue évidemment à s'intéresser à l'affaire. D'un autre côté il a fort à faire avec le témoin potentiel d'un crime mafieux, qu'il faut convaincre de témoigner au tribunal. Les deux affaires vont toutes deux glisser des apparences à leur véritable mobile, mais apparences et réalité sont tout aussi choquantes l'une que les autres. Dans cette enquête difficile, qui révèle une fois de plus des magouilles sans vergogne, Guido et Paola resteront unis malgré le différend profond qui les a marqués et ils en sont encore plus attachants.
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Encore un bon moment de lecture commune avec une enquête de Brunetti qui plonge dans les méandres d'une agence de voyage accusée d'organiser des voyages sexuels !

Lumière est mise sur celle-ci par Paola, la femme de Brunetti, qui a lancé un pavé dans la vitrine et les choses prennent un tournant dramatique avec la mort du propriétaire.

La question de départ est l'attitude de la société moderne occidentale envers les pays pauvres et en développement et l'enquête se dirige vers d'autres trafics qui n'enrichissent pas moins les donneurs d'ordre et où l'ombre de la mafia n'est jamais loin !

Dans cette enquête Brunetti est confronté à lui-même et à ses réactions personnelles et professionnelles, se posant la question de l'application de la loi ou celle de la justice. C'est vraiment un personnage intéressant qui a le plus souvent du recul sur les événements sans perdre de la crédibilité.

J'ai toujours du plaisir à lire ces romans, ils sont en phase avec la société moderne italienne, emprunte du passé, tout en ayant la spécifité de la vie à Venise !

A suivre...

Paola, l'épouse du commissaire Brunetti, part en croisade contre les agences de voyage favorisant le tourisme sexuel en proposant des formules clés en main, chair fraîche livrée directement à l'hôtel, tellement fraîche que bien souvent la chair en question n'a pas dépassé le stade de l'enfance. À gerber.
Paola casse la vitrine d'une de ces agences vénitiennes et est bien décidée à empêcher ce genre de commerce de fonctionner.
Le propriétaire de cette même agence, un très riche homme d'affaires possédant de nombreuses usine à travers le pays, est assassiné quelques jours plus tard, le tueur abandonne une note sur le cadavre pointant du doigt la responsabilité de l'agence dans ce trafic pédophile.
L'enquête piétine jusqu'à un rebondissement conduisant le commissaire à démanteler une organisation internationale d'arnaques et malversations incroyables.
Je n'ai pas découvert le pot au roses avant les tous derniers chapitres, tenue en haleine dès le prologue.
Encore une fois, Donna Leon nous offre un très bon roman très réaliste - malheureusement - sur un mais où la magouille est un état d'esprit, parfois une compétition, et dépasse bien souvent la fiction.
Huitième tome des enquêtes de Brunetti lu en commun avec Zazaboum, aucune fausse note depuis le début, on continue sur notre lancée !

C'est ici la huitième enquête de Guido Brunetti. Mais rassurez-vous, elle peut se lire indépendamment des précédentes. Donna Leon est cette autrice d'origine américaine qui s'est installée à Venise il y a une vingtaine d'années et qui situe l'ensemble de ses enquêtes dans la sérénissime.
Guido Brunetti est sur la sellette. Sa propre femme Paola est arrêtée pour avoir vandalisée et détruit la vitrine d'un voyagiste qu'elle soupçonne, à torts ou à raison, de promouvoir le tourisme sexuel en Asie. Brunetti ne peut décemment pas conserver sa place et il est démis de ses fonctions le temps des investigations. L'affaire se corse avec l'assassinat du propriétaire du l'agence de voyage. Un mot est retrouvé près du corps l'accusant d'être un pornographe.
Une affaire nébuleuse démarre pour les policiers vénitiens. Et rapidement ils vont découvrir que le propriétaire était douteux, tout comme son entourage. le tourisme sexuel supposé est-il le mobile ou bien l'homme mouillait-il dans un autre trafic qui lui aura été fatal ?
L'enquête en elle-même est bien menée et l'autrice connaît bien son travail. Par contre, le rythme est assez lent, presque à l'image de Venise pourrait-on dire. Avis assez mitigé sur ce polar.

Bah oui..., elle lance à deux reprises un pavé dans la vitrine d'une agence de voyages suspectée d'offrir des voyages de « tourisme sexuel ».
Qui ça? L'épouse du commissaire Brunetti. Pire encore … le propriétaire de l'agence, enfer et damnation, est assassiné.
Et comme rien n'est simple, à l'enquête s'ajoute le trafic de médicaments avec les pays de Tiers-Monde.

Ici Donna Leon pose la question de comment se comporte la société occidentale avec les pays en développement.

Scénario intéressant. Enquête menée brillamment. Personnage principal, Venise, remarquablement décrit.

Un bon divertissement.

Il y a quelques années j'avais lu plusieurs tomes de Donna Leon d'affilée…
Puis plus rien pendant longtemps…
J'ai trouvé trois tomes le même jour à la boite à livres.
J'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Brunetti. J'aime bien son stoïcisme et sa
méthode d'enquête : lente mais efficace.
Cette enquête est un peu particulière puisque la femme de Brunetti est impliquée. J'ai bien aimé aussi cette incursion dans leur vie privée et leurs débats : un fait peut être légal mais immoral et dans ce cas il doit être combattu (Paola) ; quand un fait est légal, la police n'a pas à intervenir (Guido Brunetti)
Et que fait Guido Brunetti quand il est mis à pied ? Il passe sa journée sur son canapé à lire des philosophes…

Un bon moment de détente….

Le livre commence par l'action De Paola, qui, exaspérée par ces riches Vénitiens qui partent à l'étranger pour abuser de jeunes enfants, lance à deux reprises un pavé dans la vitrine d'une agence de voyages suspectées de vendre des voyages dits de "tourisme sexuel".

Mais, l'affaire ne s'arrête pas et rebondit lorsque le propriétaire de cette agence de voyages est assassiné. de là, l'enquête s'oriente sur le trafic de médicaments avec les pays de Tiers-Monde.

Donna Leon à travers cet opus pose des questions de société : la manière dont se comportent les sociétés occidentales avec les pays en développement. Un bon livre.

L'Affaire Paola date du début des années 2000, le huitième de la série (je ne suis pas certain d'avoir bien compté). Je l'avais lu à l'époque, et l'ai donc relu en octobre 2021. Et je dois dire que cet épisode peut être classé parmi les meilleurs de la série. La place centrale accordée à Paola, l'épouse du commissaire Brunetti, lui confère une saveur particulière, tandis que l'intrigue, pleine de rebondissements, se montre plus nerveuse et animée que dans les plus récentes enquêtes. Une lecture-plaisir, donc, que je ne saurais trop recommander aux amateurs des romans de Donna Leon.
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Vraisemblablement écrit en 1999, le roman ne prend pas encore en compte l'euro, ce qui nous vaut quelques montants financiers en lires italiennes, stratosphériques – rappelons que la lire a été convertie à raison de 2000 lires pour un euro ! Lorsqu'un personnage se voit attribuer une fortune de 5 milliards de lires, il ne s'agit donc "que" de 2,5 millions d'euros…

A Venise, Paola, l'épouse du commissaire Brunetti, brise la vitrine d'une agence de voyage suspectée de tourisme sexuel. Peu de temps après, le propriétaire de l'agence est assassiné. Paola a-t-elle par son geste provoqué cet assassinat ? C'est la question que se pose son commissaire de mari mais c'est peu de dire que je n'ai guère été impatient de connaître la réponse. Je suis certain que sur une même trame d'autres auteurs m'auraient captivé d'entrée mais l'écriture de Donna Leon, que je qualifierais de scolaire si je n'éprouvais pas le plus grand respect pour l'école, confère à la lecture de son roman la tournure d'un long chemin de croix. Il va sans dire que j'éviterai désormais de me plonger dans une des 29 autres enquêtes du commissaire vénitien tant j'ai été affligé par la platitude de la narration.

Un de mes proches m'a prêté ce livre, sous prétexte que, comme j'aime l'Italie et que la trame se déroule à Venise, ça va matcher. Loupé!
A priori, il existe une ribambelle de livres de Donna Leon relatant les histoires du commissaire Brunetti, après celui-là, je ne pense pas en relire un autre.

Dans ce tome, l'Affaire Paola, on suit donc plusieurs meurtres en relation avec la mafia et le combat De Paola (l'épouse de Brunetti) contre la pédophilie.
Je n'en dirai pas plus, au risque de vous divulguer des éléments de la trame, mais c'est la première fois que je lis un polar et que je ne dévore pas les dernières pages pour connaître l'assassin.

Allez, un point positif pour finir : c'est très fluide, ça se lit rapidement (même si ça n'en vaut pas le coup d'après moi, ça sera vite terminé).