AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 59 notes
5
1 avis
4
5 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après m'être plongée dans les aventures de Bénédict Masson (La poupée sanglante) au mois de juin, il me tardait de poursuivre avec le deuxième et dernier tome de la saga. Si j'avais peur d'être déçue (ceci m'arrive très souvent lorsque je lis des romans qui présentent une suite), ça n'a pas du tout été le cas cette fois-ci. Avec La machine à assassiner, nous retrouvons en effet la même noirceur, la même atmosphère prenante et fantastique que dans La poupée sanglante. La plume de Gaston Leroux possède un petit côté suranné, mais c'est justement ce qui me plaît énormément. J'ai maintenant très envie de découvrir le fantôme de l'opéra ou encore le personnage de Rouletabille. En bref, ce roman à ambiance est à nouveau une réussite. Je remercie mon amie Rose Prune de m'avoir accompagnée dans cette lecture.

Avec ce second tome, j'ai pris plaisir à retrouver les personnages de la poupée sanglante. Norbert, l'horloger. Sa fille, la jolie Christine. Jacques Cotentin, le savant amoureux fou de la jeune femme. Mais aussi… le terrible et malheureux Bénédict Masson ! Je ne pense pas vous spoiler en ayant dévoilé la quatrième de couverture du roman. Si nous y apprenons effectivement que le relieur d'art a été accusé de meurtre, et même davantage… nous le retrouvons ici sous une forme on ne peut plus inattendue… Après avoir revisité le mythe du vampirisme, Gaston Leroux lève ici le voile sur un questionnement plutôt intéressant : la dichotomie entre le corps et l'esprit. Ce simple thème pose ici toute l'intrigue sentimentale fortement reliée au personnage de Christine. J'ai particulièrement apprécié cet aspect, tout comme j'ai adoré l'écriture de Gaston Leroux qui mêle à nouveau avec brio registre fantastique, intrigue policière et histoire d'amour (dans une certaine mesure).

Dès le départ, le lecteur retrouve ainsi Christine en proie à l'horreur. La jeune femme a été sauvagement enlevé par Gabriel, sorte de monstre automate (en référence à Frankenstein) crée par Jacques Cotentin. le fiancé effaré et Norbert, père de Christine, se lancent alors aux trousses de notre kidnappeur. Alors même qu'à Paris, le pire se produit : une série de meurtres (commençant par de simples sensations de piqûre !) semble frapper toutes les couches de la population. Dès lors, les langues se délient. Et si Bénédict Masson, accusé d'avoir commis de nombreux meurtres, était finalement innocent ? Et si tout simplement notre relieur était revenu hanter l'île Saint-Louis ? Des papiers écrits de sa main ont en effet été retrouvés il y a peu…

Au risque de me répéter, j'ai une nouvelle fois été happée par l'intrigue. Je trouve que Gaston Leroux a tout simplement réussi à créer toute une galerie de personnages absolument inoubliables. Mais ce roman est bien plus que ça… L'ambiance y est en effet si particulière. Nous frissonnons, nous réfléchissons (car le mythe Frankenstein, un monstre entièrement crée par une main humaine, offre finalement tout un support de réflexion). Mais nous nous attachons aussi aux personnages. Si j'avais beaucoup aimé suivre la relation Christine-Bénédicte Masson dans le premier tome, je vous avoue avoir ressenti davantage d'empathie pour le personnage de Jacques Cotentin cette fois-ci. Si entre les deux tomes, je pense tout de même avoir préféré de peu La poupée sanglante, ce roman est également un très bon cru. Il me tarde de poursuivre ma rencontre avec la plume de Gaston Leroux.
Lien : https://labibliothequedebene..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (130) Voir plus



Quiz Voir plus

gaston leroux

Quand est-il ne ?

1868
1869
1861
1864

9 questions
23 lecteurs ont répondu
Thème : Gaston LerouxCréer un quiz sur ce livre

{* *}