Partant d'une opposition entre le sacré et le religieux,
Carlo Levi propose dans ce « poème philosophique », « une description générale de la crise contemporaine dans son ensemble », une théorie de l'État, idole sociale de laquelle l'esclavage est consubstantiel, de la liberté, de la guerre et implicitement du nazisme, « alors que les divisions blindées des Allemands parcouraient les plaines de la Pologne », comme il le rappelle dans sa préface.
(...)
Avec ce superbe et profond ouvrage, rédigé de septembre à décembre 1939,
Carlo Levi élabore une théorie de l'État ancrée dans le religieux ou plus exactement dans le sacré, basée sur le sacrifice. La montée du nazisme et son expansion tragique transparaissent bien sûr en filigrane, mais c'est bien toute l'histoire de l'humanité qu'il convoque et examine. On pense beaucoup à Bakounine, par la puissance définitive et destructrice de ses analyses des fondements de l'État.
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