Il en était des faces B comme de nos obscurités intimes : des parts de nous dissimulées au dos de notre personnalité publique, que nous hésitons à dévoiler au monde, mais accessibles à qui se donnait la peine d’écouter. Et de fouiller.
On savait qu’elle pouvait tout entendre, composter nos mots pour mieux transformer nos maux en un fertile terreau d’évolution.
Chacun est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée. Et ce parce qu’on est capable de penser.
À ses collègues, Bernard Barrel clamait souvent que l’on naviguait sur les eaux de la Méditerranée comme on cheminait dans la vie. On y plongeait comme on explorait l’inconscient. Ses abysses renfermaient des créatures étranges, comme l’insondable obscurité de nos abîmes. La mer, la mère, la mort, l’âme or.
En anglais on dit que ce n'est pas un hasard si la différence entre illness - la maladie - et wellness - le bien-être - se trouve dans le I - je - et le we - nous.
Le meilleur gourou est en nous le découvrir c’est se trouver
Elle en profita pour essuyer sa toute petite larme. Avec délicatesse, comme on cueillerait une orchidée.
[La DMT] est un puissant psychotrope présent dans des plantes utilisées par les chamanes, mais aussi synthétisé chimiquement. Certaines études scientifiques tendraient à montrer que le cerveau en produirait naturellement à dose infinitésimales. C'est au niveau de l'épiphyse que ça se passerait, une minuscule glande sensible à la lumière, qui régule le rythme biologique veille-sommeil par la production de mélatonine. On l'appelle aussi glande pinéale.
Les journaux privilégiaient les informations concernant leur lectorat. Les Français s'intéressaient aux côtes françaises, moins aux rivages italiens. Point. Chacun se préoccupait de ce qui le touchait directement. Axiome de la loi de proximité, cyniquement appelée "loi du mort-kilomètre" dans les écoles de journalisme et les rédactions. L'une des pierres angulaires de la presse pour vendre du papier.