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Critique de Chiwi


Chiwi
26 décembre 2012
Le monde de Narnia est un ensemble cohérent de sept romans qui vont de sa création jusqu'à sa destruction. La lecture des sept s'est étalée sur près d'un an et j'avoue que je ne me souviens pas forcément de tout.

Le premier roman (Le neveu du magicien) relate la création du monde de Narnia par Aslan. Dans le second (Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique) les quatre enfants sauvent Narnia de l'emprise de la Sorcière blanche. Dans le cheval et son écuyer le prince de Tashbaan n'acceptant pas que la reine de Narnia Susan refuse de l'épouser décide de s'attaquer à Archeland, petit royaume avant Narnia. Mais Cor avec l'aide de Bree un cheval parlant de Narnia va l'en empêcher.
Pour le Prince Caspian, un an s'est écoulé depuis que les enfants ont quitté Narnia mais ils sont brusquement rappelés dans ce monde où plus de mille ans se sont passés. Ils vont aider le prince Caspian à récupérer le trône usurpé par son oncle. La Dernière Bataille relate la fin du monde de Narnia et sa destruction.

Je pense qu'il faut avoir lu l'ensemble des romans pour comprendre où va C.S. Lewis. Narnia est un monde où règne la magie et vit un bestiaire parlant. Ce monde a été crée par le lion Aslan. le thème du retour à la nature est constant. Dans La Dernière bataille, la nature est même vue comme une source de profit. Cette thématique de la nature est à rapprocher de ce qui a pu apparaître dans le Seigneur des Anneaux.
Les romans sont aussi un moyen de critiquer certaines pratiques de son temps : les techniques d'enseignement ne laissent pas assez d'imagination aux enfants.
Mais parfois des choses me mettent un peu mal à l'aise comme le rôle et la description des Calormènes. Ils ont la peau foncée, sont avides de richesses et ont toujours le mauvais rôle. Je pourrai presque y voir une sorte de racisme. de plus C.S. Lewis retranscrit sa foi chrétienne dans des livres à destination des enfants. le monde qu'il a crée comporte un dieu unique incarnant le bien ; Tash, le dieu des Calormènes, représente le mal absolu.
C'est un ensemble distrayant de romans mais je pense que si l'on gratte un peu ce qu'il y a derrière les mots on pourrait regretter tout le battage qui a été fait autour des romans.
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