C'est une lecture qui m'a rendu quelque peu dubitatif avec une sensation de malaise, j'ai apprécié ce roman mais … Peut-être que je me sens plus à l'aise avec des récits impliquant des tueurs en série qui découpent et trucident n'importe quel adulte qu'avec des bourreaux qui s'en prennent aux enfants.
Quoi qu'il en soit @amelie à réussit son coup, car son livre ne laisse pas indifférent. Sans aucun voyeurisme, il nous plonge dans l'univers malsain de la pédocriminalité où La commissaire Veronique de Smet, va pourchasser des prédateurs insoupçonnables et sans une once d'humanité.
Un livre assez court comme ses chapitres, ce qui rend la lecture fluide et sans temps morts.
L'ambiance générale y est oppressante et même si on comprend avant terme qui sont les auteurs, de ces monstruosités,
Amélie de Lima nous surprend avec quelques détails sordides sur “le pourquoi du comment” et sur l'implication de certains personnages.
Un sujet difficile, un livre dur et écrit avec soin qui nous démontre plus que jamais que “Homo homini lupus est” (l'homme est un loup pour l'homme).
Un détail m'a quand même légèrement perturbé : Pourquoi l'auteur a-t-elle nommé l'un de ces personnages du même nom et prénom qu'un de mes auteurs favoris :
Eric Quesnel. Alors vengeance littéraire, clin d'oeil amical ou pur hasard, cela ne reste qu'un simple et insignifiant détail personnel qui ne ternit en rien ce roman.
Alors on forme une ronde, on pose une main sous celle de notre voisin de gauche et une main au-dessus de celle de notre voisin de droite et on chante (s'il nous reste un peu de courage) :
Dans ma maison sous te-erre
O ma wé ! O ma wé !
O téo téo ouistiti !
O téo téo ouistiti !
One two three !