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Critique de Philbast


Une amitié peut-elle survivre à la mort ? Aller au-delà de celle-ci ? Évidemment, l'amitié de Mathieu Lindon et de Hervé Guibert est exceptionnelle et sans être très original on pense à la phrase de Montaigne à propos de la Boétie : c'est parce que c'était lui, c'est parce que c'était moi.
Dans ce livre d'une délicatesse infinie, Mathieu Lindon choisit de raconter les années romaines, celles qu'il a vécues avec Hervelino, le surnom qu'il a donné à Guibert. Ce sont les dernières années de jeunesse, d'insouciance. Guibert écrit, Lindon ne fait rien. Mais il est là, présent et modestement il encourage Guibert en le relisant, en le corrigeant...
Et puis à la fin, les dédicaces de Guibert, incroyables...
Tout a été déjà écrit mais rien n'a jamais rien été écrit.
Avec ce livre, dont l'écriture précieuse (dans tous les sens du terme) guide le lecteur, complice, et qui est peut-être l'un de ses meilleurs, Mathieu Lindon nous donne l'envie et le besoin de (re)lire les livres de Guibert mais aussi les siens...
Aucun hommage ne pouvait être plus sensible, plus pertinent.


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