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Voici un livre tendre, joyeux et plein d'entrain, où on est emporté dans le flot de la vie romaine de la fin des années 80 à travers la narration des élucubrations d'Hervé Guibert et Mathieu Lindon. Outre le fait qu'on y découvre les secrets de la prestigieuse Villa Médicis, qui perd ici un peu de son aura, l'auteur nous conte ses souvenirs, parfois imprécis, pour rendre hommage à son ami.
Après le magnifique et profond récit qui évoque la relation de l'écrivain avec Michel Foucault dans "Ce qu'aimer veut dire", Mathieu Lindon nous livre, avec "Hervelino", une histoire plus légère, moins tourmentée. Ses souvenirs romains donne l'impression de deux adolescents ayant profité de la vie, même si, bien sûr, la fin est beaucoup plus triste.
Un texte selon moi moins bien ciselé que celui précédemment cité mais toujours très émouvant.
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Le projet de départ m'intéresse. J'avais beaucoup aimé Ce que aimer veut dire du même auteur et qui évoquait notamment Guibert (sans le dire). La prose de Mathieu Lindon m'intéresse. Certains critiques disent qu'il manque de style. Je trouve au contraire que ces phrases ont un rythme qui s'impose lors de la lecture et que j'aime particulièrement. Malheureusement ce récit de souvenirs est finalement très peu intéressant, il est peuplé de beaucoup trop de détails insignifiants. Je pense que ce livre est réservé aux grands fans de Guibert et Lindon.
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Quel plaisir de retrouver Hervé Guibert raconté par son ami Mathieu Lindon, alors qu'il nous a quitté il y a bientôt déjà trente ans.
Un beau livre sur une amitié qui n'a pas fléchie avec les années d'absence. Des souvenirs racontés avec pudeur et émotion.
De la nostalgie aussi qui me rappelle ma jeunesse et fait resurgir de nombreux souvenirs de bonheur et d'insouciance.

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Hervé Guibert écrivait comme on arrache des ongles. Sous l'auréole de ses boucles blondes, l'écrivain gracile dissimulait un diablotin féroce qui malmenait, dans son purgatoire autofictif, parents, amants et amis.

Mathieu Lindon, proche parmi les proches de Guibert, se lançant dans l'oraison funèbre de l'enfant terrible et évoquant leurs années italiennes, on pouvait s'attendre à un minestrone roboratif, épaissi d'anecdotes passionnantes, parfumé de réflexions pertinentes et assaisonné d'un humour acerbe.

Las, le brouet qui nous est servi est insipide et inodore. La mémoire oublieuse de Lindon n'a retenu que d'assommants potins ou de fastidieuses évocations.

Construit à vau-l'eau, ce "mausolée à un ami" souffre en outre d'une écriture disgracieuse, de tournures lourdaudes et d'une vacuité consternante. Pudeur paralysante ou impudeur falote ? L'on ne saurait trancher...

Mieux vaut rejoindre le dancefloor de l'Incognito ou siroter un vin blanc à Rio nell'Elba que se colleter ces souvenirs éventés.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Recit, essai, document autofiction, un peu de tout

Les années SIDA ( que j ai connu en tant que soignante) les drogues dures
Une amitié amoureuse, des pensionnaires de la Villa Médicis,

Je n ai pas du tout accroché par le style très particulier proche quand même du nouveau roman

Par contre beaucoup de délicatesse dans les sentiments
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Une amitié peut-elle survivre à la mort ? Aller au-delà de celle-ci ? Évidemment, l'amitié de Mathieu Lindon et de Hervé Guibert est exceptionnelle et sans être très original on pense à la phrase de Montaigne à propos de la Boétie : c'est parce que c'était lui, c'est parce que c'était moi.
Dans ce livre d'une délicatesse infinie, Mathieu Lindon choisit de raconter les années romaines, celles qu'il a vécues avec Hervelino, le surnom qu'il a donné à Guibert. Ce sont les dernières années de jeunesse, d'insouciance. Guibert écrit, Lindon ne fait rien. Mais il est là, présent et modestement il encourage Guibert en le relisant, en le corrigeant...
Et puis à la fin, les dédicaces de Guibert, incroyables...
Tout a été déjà écrit mais rien n'a jamais rien été écrit.
Avec ce livre, dont l'écriture précieuse (dans tous les sens du terme) guide le lecteur, complice, et qui est peut-être l'un de ses meilleurs, Mathieu Lindon nous donne l'envie et le besoin de (re)lire les livres de Guibert mais aussi les siens...
Aucun hommage ne pouvait être plus sensible, plus pertinent.


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Dans ce beau livre, Mathieu Lindon ressuscite les années passées à la Villa Medicis avec Hervé Guibert, trois années de vie commune passées à déambuler dans les rues de Rome, à travailler (un peu), à rire (beaucoup), à vivre le plus qu'on peut pour se remplir le coeur de cette ultime "dolce vita" avant le non-retour déjà programmé ! Hervelino, le prénom de l'ami, de l'être cher que Lindon essaie d'évoquer à travers la description de cette tranche de vie partagée qu'ils voulaient la plus légère possible pour en effacer toute la gravité fatale ! Hervelino et Mathieu, Mathieu et Hervelino, c'est l'histoire d'une amitié, à la vie, à l'amour... à la mort ! Une amitié si belle, si poignante, que Mathieu nous livre par ses touches impressionnistes de leur vie romaine, avant la fin inéluctable et le déchirement de l'absence. Mathieu aimait tant Hervé qu'il nous le fait aimer aussi, Hervé Guibert, Hervé, définitivement Hervelino pour Mathieu et pour nous tous, éblouis que nous sommes de cette si belle évocation d'une amitié rare et tellement partagée !
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Récit d'une amitié entre deux hommes, centré autour de leur année commune passée à la Villa Medicis à Rome. Rien de bien exaltant, les deux jeunes hommes donnent l'impression de passer leur temps à déjeuner, dîner et même goûter! Point de travail, la dolce vita semble paralyser leur créativité, celle de l'auteur surtout. C'est plaisant, nostalgique et très parisien.
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