AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Danse de sang (6)

Elle savait très bien que son voisin d’en face, un jeune homme en pleine puberté, observait ce rituel quotidien. Jamais il ne manquait ce rendez-vous. Maeva prenait un malin plaisir à passer innocemment, complètement à poil, sous les yeux de l’adolescent. Il ne fallait pas être grand clerc pour savoir à quoi il pensait lorsqu’il s’adonnait en solitaire à certaines jouissances. Cette forme de voyeurisme l’excitait elle aussi. Elle ne croisait que très rarement le jeune mateur et, à chaque fois, il fixait la pointe de ses chaussures d’un air coupable. Cette relation malsaine s’était installée entre eux depuis un bon mois. Et chacun paraissait y trouver son compte.
Commenter  J’apprécie          10
Le premier mot qui lui vint à l’esprit était : grouillement. Elle n’eut pas le temps d’approfondir sa pensée qu’elle s’effondra sur la moquette en hurlant. Son ventre venait de se déchirer en deux sous l’explosion de son estomac. Elle vit des centaines et des centaines de petites araignées s’échapper de la plaie béante et courir dans tous les sens à travers la pièce. Elle hurla de toutes ses forces et un flot de sang inonda sa bouche. Le flot d’arachnides ne s’interrompait pas. Elle essaya de ramper jusqu’au téléphone. Il fallait qu’elle prévienne les secours. Elle se retourna sur le ventre, ses doigts s’agrippèrent à la moquette et elle entreprit de se redresser sur la paume des mains. À ce moment, elle sentit une force brutale attraper son crâne et le tirer en arrière avec une force inouïe. Elle sentit les ongles de son agresseur lui lacérer la peau du front tandis qu’il lui tournait la tête. Ses souffrances cessèrent aussi brusquement qu’elles avaient commencé lorsque sa nuque se brisa.
Commenter  J’apprécie          00
Après un rêve pareil, elle était certaine qu’elle ne retrouverait pas le sommeil. Elle se demandait ce que cela signifiait. Peut-être était-ce son inconscient qui évacuait la peine due à la perte de son époux ? Elle avait déjà lu des articles à ce sujet dans diverses revues. Il paraît que lorsqu’on a perdu un être cher, l’esprit adapte en rêve cette perte et le ressort remanié. Elle ne savait que penser. Elle avait la gorge terriblement sèche et se leva pour aller chercher un verre d’eau. Elle enfila ses chaussons et frissonna en s’extrayant du lit. Était-ce dû à la fraîcheur de la nuit ou au contrecoup de son rêve ?
Commenter  J’apprécie          00
Elle laissait son imagination galoper. Il fallait qu’elle se ressaisisse. Avec toutes ces histoires de drogués ou de violeurs que la presse colportait, on avait l’impression que l’insécurité était partout. Combien de fois avait-elle traversé ce parc, à toute heure du jour ou de la nuit, sans faire de mauvaise rencontre ? Julien avait tout simplement oublié de la prévenir et puis c’est tout ! Fin du film !
Commenter  J’apprécie          00
Véronique découvrit une autre manière de vivre, essentiellement basée sur la nature et la vie en harmonie avec tout ce qui nous entoure. Elle était séduite par cette société qui, bien qu’à base de clans, était égalitaire au sein de ceux-ci. Une exception était cependant à souligner. Elle s’appelait les hossobés. Ce terme, qui signifiait banni, désignait les personnes ayant trahi la confiance ou le respect de la tribu pour une raison ou une autre.
Commenter  J’apprécie          00
Être marié à une reporter internationale n’était pas toujours évident, car cela impliquait vivre de nombreux jours, parfois des semaines entières, sans sa compagne. Il essayait cependant de voir le bon côté des choses. Lui n’avait jamais aimé voyager. D’une part, l’avion lui faisait terriblement peur et, d’autre part, il était du genre casanier. L’idée de quitter son petit chez lui plusieurs jours d’affilée lui était purement et simplement insupportable. Véronique était, quant à elle, une véritable globe-trotter. Son magazine l’envoyait régulièrement aux quatre coins de la planète couvrir des reportages. Bertrand qualifiait d’ailleurs souvent son aimée d’oiseau migrateur. Le métier de sa femme lui permettait d’assouvir sa passion tout en ne plaçant pas son époux face à ses phobies. Tout s’arrangeait donc pour le mieux.
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (77) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2879 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}