Doctor who : La nuit des humains

Peut-être était-ce l'idée que tous les efforts accomplis dans une vie, tout le temps passé à travailler dur pour acheter des objets, se résumaient, au final, à des détritus.

Le Docteur lui sourit.
- Je n'ai pas peur, moi. Tu as peur, toi ? Pas moi.
- Ouais. A d'autres.
Vingt mètres devant eux, le sol s'ouvrit en explosant lorsqu'un morceau de la comète s'écrasa sur le Gyre. Des cristaux de sel et des bouts de métal difformes tombèrent en pluie autour d'eux, mais ils continuèrent à courir.
- Ok, reconnut le Docteur. Peut-être juste un peu.

Les choix les plus importants que l'on fait dans la vie ne sont jamais les plus faciles.

Lecture agréable, très rapide mais un peu décevant en comparaison avec la série dont elle est inspirée.

ça va être comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Ou plus exactement comme chercher une aiguille dans un tas d'aiguilles quasiment identiques.

Ils étaient rentrés dans un des bâtiments de la ville humaine et avançaient péniblement dans un passage étroit aux murs faits de panneaux abimés portant des logos d'entreprises depuis longtemps défuntes. Amy en reconnut certains, des marques qui existaient à son poque, chez elle. Les voir ainsi - ternis et décolorés - la rendit triste sans qu'elle comprenne bien pourquoi.
Peut-être était-ce l'idée que tous les efforts accomplis dans une vie, tout le temps passé à travailler dur pour acheter des objets, se résumaient, au final, à des détritus. Ou le fait que tout paraissait si vieux. Non, pas seulement vieux. Tout paraissait antique. Les publicités pour les vêtement de sport et les sodas qui bordaient le couloir paraissaient aussi usées, aussi anciennes et étranges que des hiéroglyphes égyptiens ou des mosaïques romaines.

Amy : Mais... Pourquoi vous ne voyagiez-vous pas dans l'espace ? Enfin... vous me semblez très intelligents. Bien plus intelligent que la plupart des humains que je connaisse. Et vous n'avez pas les étranges superstitions ou.. ou.. tous les complexes qui nous affligent. Une amie de ma grand mère croit encore qu'on peut prévoir l'avenir d'une personne en lisant dans les feuilles de thé. Et vous êtes en train de me dire que nous sommes plus évolués que vous ?

Charlie : Vous savez ce que je crois ? Une part de moi pense que ce sont vos superstitions et vos mythes qui vous ont emmenés où vous êtes. Nous n'avions rien de tel. Nous ne possédions que notre science et notre histoire, mais nous ne nous posions pas trop de questions. L'idée de mystère nous était étrangère. Sur Terre, vous inventiez des histoires sur les étoiles et les planètes, des centaines, non, des milliers d'années avant d'y aller. Je crois que ça vous a donné encore plus envie de vous y rendre. Ce besoin fou de répondre à toutes les questions et de vous en poser de nouvelles.

Mais pour être véritablement courageux, il faut avoir peur...

Les colonnes au centre de la console s'élevèrent et retombèrent en brillant d'une lueur d'outre-monde et un grondement mécanique emplit la pièce, le bruit du temps et de l'espace qui se courbaient aussi facilement qu'un morceau de papier plié par un enfant.

- Trop de puissance, répondit froidement le Docteur.
- Oh, vraiment, mon vieux ? De la part d'un homme qui voyage dans le temps et l'espace et qui interfère avec les évènements historiques, c'est un comble, non ?