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Critique de Agaberte


Je remercie la Masse Critique, Babelio et les éditions Vide Cocagne pour cette découverte.
Canis Majoris, de Loïc Locatelli, est une bande dessinée en noir et blanc, au trait assez épais. le thème, quant-à-lui, évoque le suicide du point de vue des survivants : que ressent-on après la mort volontaire d'un proche ? Qu'aurait-on pu faire pour changer les choses ? Ces questions sont communes aux familles et amis de suicidés. Canis Majoris tente d'y répondre, à sa manière.
D'autre part, Canis Majoris signifie, et c'est l'une des raisons qui a porté mon intérêt sur cet ouvrage, le Grand Chien, qui est l'une des constellations que l'on peut observer dans le ciel. Elle compte l'étoile la plus brillante, après le soleil, que l'on peut observer : Sirius. Cette étoile est la clé du passage entre l'après et l'avant drame. Regarder Sirius, se focaliser dessus, permet au narrateur de revenir à l'époque où sa tante était encore en vie, mais où, vraisemblablement, elle envisageait déjà de se tuer.
Le suicide, ainsi que le besoin de réponse des survivants, est un thème de plus en plus évoqué dans la littérature. Preuve que le sujet est loin d'être cerné.
Graphiquement, Canis Majoris m'a rappelé Polina de Bastien Vivès, dans l'épaisseur et la dureté du trait, la force du noir et blanc.
Pourtant, est-ce l'absence de véritable réponse à une question que je me moi-même ou l'aspect graphique qui me met mal à l'aise, toujours est-il que cet ouvrage me laisse un avis mitigé. Je ne peux que reconnaître le talent de l'auteur, mais l'oeuvre me laisse indécise. Je n'ai pas de franc coup de coeur, et ai même beaucoup de mal à parler de ce livre.
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