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Critique de kuroineko


Je continue les péripéties de la Moïra et retrouve avec plaisir Aléa, Mjolln, Faith et compagnie.
La quête de la jeune fille, héritière malgré elle des pouvoirs et responsabilités du Samildanach, se poursuit et se complexifie. En effet, son histoire personnelle se voit étroitement mêlée à des enjeux politiques entre différents partis. D'ailleurs le nombre de ceux-ci croissent avec scissions, trahisons, etc.

La lecture de ce second tome est agréable.  Je reste sur mon ressenti du premier opus quant à l'originalité de l'intrigue. Henri Loevenbruck met en scène une fantasy classique et soignée. Son univers est cohérent. La psychologie des personnages, à commencer par Aléa, s'approfondit dans ce volume. On suit avec intérêt les cheminement de sa pensée, ses réflexions sur la nature même de la Moïra ou sur le rôle qu'elle a à tenir dans toutes ces intrications. Bien que peu de temps s'écoule entre le début de la louve et l'enfant et la fin de la guerre des loups, Aléa accède de par le lourd destin de Samildanach à une maturité peu en adéquation avec son jeune âge.

Quant aux intrigues des druides de Sai-Mina et les alliances politico-militaires entre les comtés en vue des batailles, on se croirait presque dans le trône de fer, à une moindre échelle.

Un bémol pour ce tome: le rôle réduit à une portion congrue de la blanche louve Imala. J'ai regretté de ne pas la voir jouer le rôle qu'on pouvait attendre avec l'insistance dans les titres sur les loups. Peut-être sera-t-elle plus présente dans le troisième livre de la trilogie? En tout cas, je l'espère.
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