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3,92

sur 355 notes
Il est coquin ce Loevenbruck ...
Il nous appâte avec un titre qui semble sans équivoque. On se dit avant de commencer ce deuxième tome qu'on va assister à une confrontation entre les hommes et les loups et ce sentiment est renforcé par l'illustration de la première page de couverture. Eh bien, oui, un peu mais dans ce deuxième tome, il s'agit surtout d'une guerre entre hommes.

Homo homini lupus est ...

Et au milieu de tout cela : Aléa avec ses compagnons de fortune, qui tient tête à tout le monde, qui ne se laisse jamais démonter ! La gamine effarouchée des débuts a bien changé. Et c'est bien normal ; elle est le Samildanach, tout de même ! Certains pourraient la juger un peu trop présomptueuse et insolente mais, à vrai dire, moi elle m'amuse.

Ce deuxième tome est mené tambour battant. Me voilà subjuguée, prise dans les filets de cette trilogie qui se révèle captivante à lire.

Pourtant, je ne peux m'empêcher de ressentir une petite frustration et d'en vouloir à l'auteur de m'attirer par des moyens complètement déloyaux !!
D'une part, en raison des titres, je pensais que mon animal préféré y serait plus présent; mais là, c'est comme dans la vraie vie, le loup se fait farouche et discret...
D'autre part, les lieux dont s'inspirent l'auteur sont pour moi des lieux magiques et merveilleux et j'ai toujours plaisir à les retrouver dans mes lectures : la carte de Gaelia n'est autre que celle de l'Irlande, la forêt de Borcelia ressemble étrangement à Brocéliande et Mont-Tombe n'est autre que la copie conforme du Mont-Saint-Michel ! Malheureusement, comme je l'avais déjà évoqué dans ma première critique, la plume de Loevenbruck n'a pas ce côté poétique et magique que j'espérais trouver pour décrire ces lieux mythiques.

Tant pis ! ça ne m'empêchera pas de poursuivre avec le troisième tome car j'ai hâte de connaître la suite des aventures d'Aléa.
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Je continue les péripéties de la Moïra et retrouve avec plaisir Aléa, Mjolln, Faith et compagnie.
La quête de la jeune fille, héritière malgré elle des pouvoirs et responsabilités du Samildanach, se poursuit et se complexifie. En effet, son histoire personnelle se voit étroitement mêlée à des enjeux politiques entre différents partis. D'ailleurs le nombre de ceux-ci croissent avec scissions, trahisons, etc.

La lecture de ce second tome est agréable.  Je reste sur mon ressenti du premier opus quant à l'originalité de l'intrigue. Henri Loevenbruck met en scène une fantasy classique et soignée. Son univers est cohérent. La psychologie des personnages, à commencer par Aléa, s'approfondit dans ce volume. On suit avec intérêt les cheminement de sa pensée, ses réflexions sur la nature même de la Moïra ou sur le rôle qu'elle a à tenir dans toutes ces intrications. Bien que peu de temps s'écoule entre le début de la louve et l'enfant et la fin de la guerre des loups, Aléa accède de par le lourd destin de Samildanach à une maturité peu en adéquation avec son jeune âge.

Quant aux intrigues des druides de Sai-Mina et les alliances politico-militaires entre les comtés en vue des batailles, on se croirait presque dans le trône de fer, à une moindre échelle.

Un bémol pour ce tome: le rôle réduit à une portion congrue de la blanche louve Imala. J'ai regretté de ne pas la voir jouer le rôle qu'on pouvait attendre avec l'insistance dans les titres sur les loups. Peut-être sera-t-elle plus présente dans le troisième livre de la trilogie? En tout cas, je l'espère.
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Je dois dire qu'après un début un peu lent, j'ai beaucoup plus accroché à ce tome, qui voit enfin se déployer intrigues, enjeux, mystères que l'on souhaite comprendre.
Le personnage d'Aléa s'étoffe et s'enrichit, on apprend à l'apprécier ainsi que tous les autres, même s'ils restent encore un peu trop simplistes à mon goût.
L'ensemble donne une belle saga fantasy, dont j'ai cette fois grand hâte de lire le tome 3.
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Il n'y a pas de doutes, ça se lit facilement. Un peu trop peut-être. Je ne sais pas, j'ai comme un goût de superficialité qui me reste de la lecture de ce second tome.
Il y a de l'action, on ne peut pas le nier, ça n'arrête pas, mais les motivations de ces actions sont assez peu évidentes, cela manque vraiment de profondeur, histoire comme personnages, à mon goût, et frôle par moments l'incohérence, tout comme le caractère bizarre d'Aléa... Les intrigues font vraiment "enfilées" comme des perles au hasard sur un fil, à aucun moment je n'ai eu l'impression que l'auteur savait où il voulait m'emmener, ça se disperse, ça se dissipe, et ça fait plus ou moins n'importe quoi au bout du compte.
Je vais finir la trilogie, mais sans conviction, j'avoue être un peu déçue. Par rapport à du Bottero, à lecture "pour ados" équivalente, ça vaut pas tripette... Des jeunes peu exigeants pourront en être satisfaits, je pense...
C'est dommage car il y avait un bon potentiel, l'univers était plutôt pas mal construit dans le tome 1 qui se laisse lire, mais c'est vraiment trop léger...
Attention spoiler sur la fin de ce tome :

Ma note c'est 3 sur babelio, mais en fait c'est 2,5/5, pas plus... J'ai du mal à raccrocher l'auteur de l'éblouissant "L'apothicaire" à ça !
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La plume de Loevenbruck me plait de plus en plus, elle se bonnifie avec le temps. L'auteur précise son style dans ce tome 2 ainsi que son histoire en profondeur. Il la développe en lui apportant moult détails mais jamais tomber dans l'excès ou la lourdeur. Il lui donne de l'ampleur en insistant sur les personnages importants, en l'alimentant de leurs histoires. Il fait d'ailleurs vivre à ces personnages des expériences marquantes, qui bouleverseront à jamais leurs vies. La louve blanche fait de brèves apparitions, remarquées, essentielles, et apporte un brin de mystère quant à son rôle, qui ne semble pas encore défini avec précision. Cette aura d'incertitude est amplifié par le titre du tome et de la série entière, qui nous rappelle qu'elle joue un rôle pourtant déterminant. Henri Loevenbruck nous abreuve d'ailleurs de sa passion pour les loups qui transpire à travers tous les comportements de la louve. Leurs descriptions, détaillées et documentées s'intégrent parfaitement au récit tout en l'enrichissant à un point tel qu'il se repose complètement sur elles. L'auteur ne commet pas l'erreur de l'abondance d'informations, de l'encyclopédie ou du documentaire pédagogique.
Henri Loevenbruck alimente enfin son histoire de nombreuses références mythiques. Il pioche autant dans les légendes bretonnes, irlandaises, celtiques, que chez les Indiens. la présence des loups et la nature des liens et des moyens de communication qu'ils entretiennent avec les humains rappellent fortement le shamanisme. Tout cela contribue à donner du corps à l'histoire qui semble se dérouler dans un monde imaginaire issu de la réalité.
Et l'histoire de ce tome donc...? Et bien procurez vous cette série et faites vous plaisir. Sachez seulement qu'une fois entrés dans l'univers de la Moira, vous ne pourrez en sortir....
Le seul petit reproche que je ferais à la lecture de ce tome, c'est sa longueur, ou sa langueur, car il est à noter que certains passages auraient pû être écourtés, ou approfondis. Des événements importants concernant des personnages principaux auraient mérités de s'y attarder; ils donnent en effet l'impression d'avoir été bâclés ou vite oubliés pour passer à autre chose. Volonté de l'auteur, maladresse, manque d'inspiration....
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Henri Loevenbruck figure en bonne place parmi les auteurs que j'apprécie énormément… Si je compte bien, j'ai déjà lu et chroniqué bon nombre de ses romans (les autres sont dans ma P.A.L !)…
Je m'attaque enfin à la trilogie de la Moïra, dans la version audio, lue par Marine Lemonnier.

Le tome 2, La Guerre des loups, propose une belle montée en puissance, toujours servie par un récit polyphonique où l'on suit alternativement différents personnages ou groupes de personnages.
L'ensemble reste très vivant, jamais ennuyeux malgré l'abondance de détails, toujours très visuel. Souvent spectaculaire…Sur ce dernier point, les amateurs de combats et de batailles seront comblés.
La narration est maîtrisée, le suspense bien construit autour de la destinée d'Aléa ; l'adolescente a énormément évolué depuis le premier opus, acceptant de devenir « la fille de la terre », l'héritière du Samildanach. Celles et ceux qui la suivent et la protègent risquent leur vie… Et mieux vaut ne pas trop s'attacher aux héros, magnifiquement campés par Henri Loevenbruck, car, tout au long de ce beau récit initiatique, on meurt beaucoup et de mort violente !
L'histoire se complique de plus en plus autour des différentes implications politiques et territoriales, mais les fils de l'écheveau se recoupent avec finesse et brio. La Moïra demeure une notion mystérieuse… le titre de ce tome ne prend vraiment sens qu'à l'ultime dénouement…
Naturellement, j'apprécie beaucoup la mise en avant des héroïnes, les éléments féminins étant particulièrement mis à l'honneur.
L'univers référentiel est foisonnant autour de Gaelia, de la forêt de Brocélia et du Mont-Tombe : chacun(e) s'y retrouvera.

En route pour le tome 3, toujours dans la version audio, lue par Marine Lemonnier qui sait donner à chaque personnage une vraie tonalité sans en faire trop.
Le seule petite critique que je formulerai pour le montage du livre audio concerne les absences de temps de transition quand on passe d'un point de vue à un autre : quelques secondes de silence seraient alors les bienvenues.

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Je n'avais pas trop accroché au premier tome de cette saga et comptais sur ce deuxième volet pour entrer vraiment dans l'histoire.

Malheureusement ce ne fut pas le cas.
Je ne sais pas à quoi cela tient exactement mais je me suis ennuyée tout le long, n'ayant même plus le plaisir de la découverte.
Pourtant, il y a de la magie, des batailles, des artéfacts magiques, des monstres mais cela ne prend pas.

D'abord, lorsque j'ai commencé le roman, la narration a fait allusion à des événements du tome précédent dont je n'avais aucun souvenir.
Moi qui tique à chaque incohérence dans un récit; là, j'avais l'impression d'être prise en défaut (ah, bon, Aléa a déjà rencontré Imala et l'a caressée?). Donc acte.
Et cela est arrivé à plusieurs reprises; cela montre que je n'ai rien suivi du tome un (même si ce sont des détails) et c'est embêtant pour suivre le tome deux; ou alors, il y a des incohérences dans l'intrigue et cela ne m'aide pas plus à pénétrer dans la saga.

D'autre part, le monde me paraît trop classique, pas assez caractérisé. Il ne se dégage rien des rares descriptions et du coup, j'ai aussi du mal à imaginer la quête des personnages dans leur cadre.

Enfin, les protagonistes eux-mêmes ne me sont pas sympathiques, Aléa la première.
Elle est d'une arrogance pour une gamine de 14 ans! Une vraie tête-à-claques. Qu'elle soit le Samildanach lui monte un peu à la tête, surtout quand on se demande si ce n'est pas un hasard qu'il lui a été échu. Elle donne des ordres à tout le monde (des gens bien plus âgés et plus sages), s'entête dans une quête qui n'a pas réellement de sens (préfère aller chercher un livre plutôt que de combattre pour sauver des vies tout en demandant que des gens se rallient à elle).
Bref, j'ai eu l'impression en lisant d'avoir des pantins qui gesticulent sur un fond vaguement fantasy sans que je ne me sente concernée par leur histoire.

D'autre part, la quatrième de couverture mettait en avant la relation entre Aléa et Imala. Cette dernière a la part congrue dans le roman.
Autant dans le précédent volet, il y avait un peu de "psychologie lupine", autant ici elle apparaît comme un accessoire de l'intrigue. Aléa besoin de quelqu'un pour aller chercher Erwan, on envoie Imala (cela dit, Erwan savait que la louve allait le guider car Aléa le lui a dit en rêve mais pourquoi ne pas lui avoir dit où la rejoindre, ç'aurait été plus rapide).
Aléa est en mauvaise posture, Imala arrive avec une horde de loups (d'où viennent-ils? Comment les a-t-elle rassemblés? Mystère).

Les monstres eux-mêmes ne "rendent" pas bien : les gorguns, par exemple, sont humanoïdes; on ne sait pas d'où ils viennent mais ils tuent, pillent, violent. Bon, ils auraient été humains, c'était du pareil au même, hormis le fait que cela montre que le méchant est vraiment méchant car il fraie avec des êtres monstrueux.

En résumé, je n'ai pas trouvé ni le souffle épique, ni les descriptions merveilleuses, ni les personnages bien campés de l'oeuvre de Tolkien auquel la quatrième de couverture a osé comparer ce livre.
J'ai eu toutes les peines du monde à lire ceci alors que j'ai lu sept ou huit fois (anglais et français) "Le Seigneur des Anneaux" sans me lasser. Donc comparaison malheureuse, s'il en est!
Et je ne lirai pas le tome trois qui est déjà pourtant dans ma pile de lecture.
Une étoile et demie
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Je n'ai pas grand chose à dire sur l'histoire étant donné que comme beaucoup de tomes 2, c'est un tome de transition. Les différents éléments se mettent en place. On a quand même droit à quelques retournements de situation qui font sortir les yeux de leurs orbites tellement on ne s'y attendait pas et une "petite" ruée à la fin.

J'ai à nouveau bien apprécié.

L'écriture d'Henri Loevenbruck me convient totalement. Il a un je-ne-sais-quoi qui rend ses livres, pourtant assez gros, faciles à lire et sait rendre une histoire simple intéressante.
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Second tome de la série de la Moira. Aléa est toujours accompagné de ses compagnons et est à la recherche de sa destinée à savoir être la Samildanach.

L'histoire est bien écrite, elle est plein de rebondissement. Toutefois je persiste et je signe : c'est un roman à réserver à des débutants de la fantasy voir à de jeunes lecteurs.

L'héroîne est à mon goût à la limite du supportable : elle est un coup revêche, une autre fois un peu "gnian gnian" une autre fois "super chef. Bref ce n'est pas l'idée que je me fais d'une héroine.

Idem pour son antagoniste : la super ami qui devient la super méchante !!!

J'ai un autre regret : la louve qui dans le précédent tome avait une grand place ne fait que de brèves apparitions. C'est dommage car je trouvais qu'allier à une jeune fille à un loup avait quelque chose de magique.

Ne vous découragez pas en lisant ma critique. Lisez ce livre et faites vous votre opinion !!!

A sa décharge encore une fois il est bien écrit et se lit très vite.
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Décidemment la Moïra continue de beaucoup me plaire. Après un (très bon) premier tome qui posait les bases, présentait les personnages, mettait en place le départ d'un certain nombres d'intrigues, ce deuxième tome réutilise tout cela et développe le tout avec un très bon rythme.

En effet, on ne s'ennuie jamais, on change de région et de point de vue pour dynamiser le tout et c'est un vrai plaisir. Les intrigues sont très intéressantes, entre les manigances, les trahisons, les meurtres, les évasions, les batailles, tout pour me plaire.

Et maintenant il ne me reste plus qu'un tome avant de finir cette trilogie. Je n'ai pas hâte de quitter le monde créé par Loevenbruck.
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