>
Critique de henrimesquida
Un thriller n'a pas besoin d'être écrit avec des phrases incomplètes ou hachés pour être bon.
Un polar peut être soutenu par un style de qualité,de vrais phrases .
Le personnage principal peut être instruit et intelligent.
Bref, un thriller est en droit d'être aussi de la bonne Littérature . C'est rarement le cas ,c'est le cas ici
Henri Loevenbruck signe ici un thriller acéré et percutant. Autour d'un personnage complexe, il a su construire une machination qui ravira les amateurs de théorie du complot.
Rien de révolutionnaire dans l'intrigue, mais elle est particulièrement bien enrichie par son personnage principal. L'histoire étant décrite de son point de vu, j'ai rapidement compris qu'il était l'élément capital de ce livre. Se décrivant lui-même comme schizophrène dès le début, il doute donc de ses perceptions et de ses conclusions. Et ce sont ses doutes, ses égarements et le jeu de piste qu'il suit qui donnent toute son épaisseur au récit. Nous sommes obligés de découvrir la machination à travers son regard, qui évolue au fur et à mesure de sa prise de conscience.
C'est donc ces deux atouts combinés (une machination parfaitement construite et un personnage fort et changeant) qui font basculer le syndrome Copernic du côté des bons thrillers.
L'écriture de Loevenbruck est toujours aussi plaisante, et le livre, plus long que les derniers que j'ai lus, ne souffre pourtant d'aucune longueur. Je fus entraînée du début à la fin, surprise par les rebondissements et convaincue par l'histoire.
Bref, je le recommande aux amateurs du genre.
Un polar peut être soutenu par un style de qualité,de vrais phrases .
Le personnage principal peut être instruit et intelligent.
Bref, un thriller est en droit d'être aussi de la bonne Littérature . C'est rarement le cas ,c'est le cas ici
Henri Loevenbruck signe ici un thriller acéré et percutant. Autour d'un personnage complexe, il a su construire une machination qui ravira les amateurs de théorie du complot.
Rien de révolutionnaire dans l'intrigue, mais elle est particulièrement bien enrichie par son personnage principal. L'histoire étant décrite de son point de vu, j'ai rapidement compris qu'il était l'élément capital de ce livre. Se décrivant lui-même comme schizophrène dès le début, il doute donc de ses perceptions et de ses conclusions. Et ce sont ses doutes, ses égarements et le jeu de piste qu'il suit qui donnent toute son épaisseur au récit. Nous sommes obligés de découvrir la machination à travers son regard, qui évolue au fur et à mesure de sa prise de conscience.
C'est donc ces deux atouts combinés (une machination parfaitement construite et un personnage fort et changeant) qui font basculer le syndrome Copernic du côté des bons thrillers.
L'écriture de Loevenbruck est toujours aussi plaisante, et le livre, plus long que les derniers que j'ai lus, ne souffre pourtant d'aucune longueur. Je fus entraînée du début à la fin, surprise par les rebondissements et convaincue par l'histoire.
Bref, je le recommande aux amateurs du genre.
