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3,78

sur 680 notes
De la haute voltige que ce thriller !
Ça démarre fort, Vigo Ravel s'enfuit de la tour où consulte son psychiatre le Dr Guillaume car il entend des pensées, des voix qui semblent le prévenir qu'un attentat se prépare. Dans sa fuite, la tour explose faisant plus de deux milles morts. le seul survivant, c'est lui, Vigo Ravel. Atteint de schizophrénie, il se met à douter de plus en plus. Est-il vraiment schizophrène ? Qui est-il ? Pourquoi ces voix, sont-elles imaginées, sont-elles celles des autres ? Il cherche le pauvre Vigo. Il veut retrouver son psychiatre qui semble le seul à pouvoir l'aider. Mais dans l'hécatombe de l'explosion, aucun cabinet psychiatrique n'existait dans la tour ni ce Dr Guillaume. Les doutes assaillent Vigo.

On suit sans peine dans ce thriller diablement bien amené ou diabolique la course poursuite du héros vers sa vérité. Il veut comprendre, il veut savoir. Agnès, inspectrice de police lui viendra en aide au même titre que des hackeurs.
Dans sa quête, Vigo tiendra un journal où il notera ses réflexions. Ces notes sont passionnantes tant pour leur caractère psychologique que philosophique.
Le chiffre 8, le double 8 revient sans cesse, symbole d'éternité, les voix, les crises de paranoïa ou de schizophrénie sont tellement entraînantes qu'on ressent de l'empathie pour le héros.
C'est un thriller qui floue la réalité, qui se joue d'elle, qui nous ferait même douter de notre bonne santé psychique. Il y a de l'action, de l'essence brute psychique, de la folie, du bon sens, de la philosophie, et même de l'amour dans toute sa complexité.

C'était presque un carton plein pour ce syndrome Copernic si la fin ne m'avait pas détachée du roman. Ça devenait un peu trop sensationnel pour moi, j'aurai davantage adhéré à cette marmite folle sans y chercher à tout prix un dénouement peut-être un peu trop facile. Mais cela n'en reste pas moins un excellent thriller où l'écriture frise la perfection.
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Gros coup de coeur. (livre audio)
Ce roman démarre vivement sur un attentat qui fait s'effondrer une tour de la défense. le héros, également le narrateur, raconte. Il est le seul survivant, des centaines de personnes y laissent la vie.
Déboussolé, il se livre au lecteur : il est soigné pour schizophrénie et cherche son médecin dont le cabinet est dans la tour, puis s'entend dire que ce cabinet n'existait pas, pas plus que son médecin.
Amnésique, n'ayant aucun souvenir de son enfance, de son adolescence, de son entrée dans le monde des adultes, il devient une proie.
Le genre de thriller psychologique que j'aime par-dessus tout : pas de scènes gores mais une attente, des questions, un quête d'identité, une fuite. Pas moyen de sortir de ce livre : durant l'écoute, on est absorbé et on ne peut pas quitter, on veut savoir, entre les écoutes, on y pense sans cesse !
Le suspense est entretenu par un petit indice qui survient par chapitre, le héros racontant son aventure, chapitres eux même entrecoupés d'intermèdes durant lequel le personnage se livre et décrit son malaise.
Peu de personnages au début, puis des intervenants que j'ai beaucoup aimés : des hackers particulièrement bien organisés et intelligents (j'aime bien quand il y a des hackers dans un roman).
Je n'en dévoile pas plus, mais si vous aimez les thrillers, ne passez pas à côté de ce roman !

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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D'habitude, je lis le soir et je m'endors tout de suite, bercée par l'histoire quelle qu'elle soit.
Mais ici, j'écris ma critique à 1h du matin, taraudée par l'insomnie. Suis-je atteinte du syndrome de Copernic ?

Mais non ! Je n'ai pas « la certitude de posséder une vérité essentielle, capitale, qui me place au-dessus du commun des mortels mais à laquelle le monde entier refuse de croire ». Je n'ai donc pas de tendance à la schizophrénie.
Le héros, lui, en a tous les symptômes ! Vigo Ravel, qu'il s'appelle. Drôle de nom, n'est-ce pas ?
Il a beaucoup de problèmes, cet homme, à commencer par le fait qu'il soit le seul survivant des attentats dans la tour SEAM, le 8/08. D'où vient-il ? Qui est-il ? Et qu'est-ce que c'est que ces « murmures des ombres » qu'il entend lorsqu'il se rend dans le métro ?
Amnésique, il ne peut expliquer la présence d'un tatouage de loup sur le bras.
Et puis ce chiffre 88 qui se met continuellement en travers de sa route…

A travers un suspens qui ne nous lâche pas une seconde, nous suivons le parcours de cet homme dans sa recherche de la vérité, sa vérité intime mais aussi la clé du mystère des attentats dans une des tours de la Défense.
Et parallèlement, à travers ses notes personnelles distillées dans ses carnets de moleskine, nous suivons le déroulement de sa pensée sur l'Homme, sa philosophie, en somme.

Voilà donc une histoire qui m'a passionnée, moi qui ne suis pas habituée à lire de thrillers. J'ai beaucoup aimé le style qui s'enroule autour de la psychologie, de la psychiatrie et des neurosciences, tout en n'oubliant pas l'informatique, le tout mâtiné d'amour.

Le syndrome de Copernic : des symptômes affolants ou une addiction à Loevenbruck ?
Vous le saurez en lisant ce thriller !
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Lire un Loevenbruck, en tous cas celui-ci, c'est une expérience, une leçon d'humanité et une plâtrée de pains dans la gueule. Son style est un mélange de lyrisme et de phrases percutantes, toujours teintées d'une sombre poésie. On sent le punk énervé derrière. Un gros doigt lancé à l'establishment. Mais un coeur en or.

Une histoire époustouflante, sans temps mort. Les 500 pages se déroulent à la vitesse d'un TGV grisant dont le paysage défile à travers les vitres et vous hypnotise par ses formes régulières et structurées. Avant de vous balancer un uppercut inattendu. de vous laisser sur place. Puis de repartir de façon trépidante vers la suite de l'histoire.

Henri Loevenbruck nous propose un thriller d'exception, paranoïaque, haletant et inlachable. Il colle aux doigts.
C'est quand même pas tous les jours qu'on se dit que 500 pages, c'est vraiment trop court et que 200 de plus n'aurait pas été du luxe. C'est dire l'addiction !

Et quant à l'univers proposé, il est tout bonnement excitant. Il faut quand même savoir que le personnage du bouquin, Vigo Ravel, est schizophrène, fragile et amnésique. Ça change du héros de papa.
Ça ajoute à l'excitation du bouquin, ça enrichit la narration, ça ouvre beaucoup de perspectives quant à la façon de raconter et de déployer l'histoire. Une idée de génie !

La lecture est catchy, au rythme faussement lancinant, mélange de Heavy Metal bien lourd et d'électro planante et futuriste. Puis d'un coup, accélération dans le tempo. le punk énervé frappe un grand coup !
4/5




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Loevenbruck s'éloigne ici de sa route habituelle que sont les thrillers ésotériques, pour prendre un chemin de traverse et s'aventurer sur le terrain du thriller conspirationniste.
Roman schizophrénique, comme son personnage principal (ou pas), qui plongera le lecteur dans un univers de paranoïa (ou pas).
Pour un essai, c'est un véritable coup de maître que réalise Loevenbruck ! Sur un terrain, qui pourrait paraître totalement balisé par tant de romans américains avant lui, le français imprime sa patte tout en respectant les codes du genre.
Il mixe parfaitement les ingrédients, le roman flirtant avec la frontière du récit d'anticipation.
La profondeur du personnage est le véritable plus du récit et son étude psychologique superbement bien menée. Un personnage marquant, plongé dans des évènements forts (ah, la scène d'ouverture !),
Ça ce boit quasiment d'une traite, c'est légèrement euphorisant et ça délivre une belle dose d'adrénaline.
Bref, c'est le pied.
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Titre : le syndrome Copernic
Auteur : Henri Loevenbruck
Editeur : Flammarion
Année : 2007
Résumé : Comme chaque semaine Vigo Ravel se rend dans l'une des plus hautes tours de la défense pour y rencontrer son psy. Atteint de schizophrénie, Vigo est habitué à entendre des voix mais ce jour là celles-ci le poussent à quitter le bâtiment au plus vite. Ainsi il sera le seul survivant du plus terrible attentat jamais perpétré sur le sol français. Fuyant le chaos et les hommes qui le traquent, Ravel comprends rapidement qu'il détient des secrets pouvant changer la face du monde.
Mon humble avis : Loevenbruck, auteur du fameux Nous rêvions juste de liberté, roman adulé que votre humble serviteur tient pour l'un des romans français les plus marquants de ces dernières années. Après la lecture de ce bouquin ô combien brillant et attachant je me promis de replonger dans l'oeuvre de l'écrivain parisien au plus tôt. C'est chose faite avec ce syndrome Copernic, un thriller haletant et addictif où la perte de mémoire joue un rôle essentielle à l'image d'autres oeuvres comparables comme l'excellent La mémoire dans la peau de Robert Ludlum. J'avoue mon peu de goût pour les thrillers en règle générale, les habitués de francksbooks savent que je suis peu enclin aux adjectifs comme bien foutu ou efficace en matière de littérature et ce Syndrome Copernic ne déroge pas à la règle. le texte est prenant, la vérité se dévoile au fil de la lecture, c'est… C'est efficace et bien foutu, un produit parfait dans son genre je ne saurais dire mieux, un livre qui a du plaire au plus grand nombre même si personnellement je suis resté sur ma faim. Les raisons de ces réserves ? Surement le manque d'originalité, les personnages caricaturaux, l'impression de remplissage jusqu'au final plutôt bien maîtrisé je dois bien l'avouer. Il y a une dizaine d'années entre Nous rêvions juste de liberté et le syndrome Copernic et ça se sent, même si nous sommes ici dans deux styles diamétralement opposés. On ne peut qu'être admiratif devant les progrès de l'auteur quant à la construction du récit et la description de ses personnages. Difficile d'être tout à fait objectif sur les écrits précédents de Loevenbruck tant l'ombre de nous rêvions juste de liberté est prégnante, pourtant les amateurs du genre trouveront certainement leur bonheur à la lecture du syndrome Copernic. Pour ma part je vais continuer mon exploration des écrits de cet auteur, prochain titre ? L'apothicaire, avec l'espoir d'y retrouver le talent et le souffle dont l'auteur a fait preuve dans son dernier roman.
J'achète ? : du savoir-faire, de l'efficacité n'est-ce pas ce que l'on demande à un bon thriller ? Tous les éléments sont ici réunis pour faire de ce syndrome Copernic une réussite dans son genre. Personnellement j'attendais autre chose du brillant auteur de nous rêvions juste de liberté. Mais ce n'est que mon humble avis.

Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Malgré tout ce qui a pu être dit contre ce roman, je n'ai pas honte de dire que le Syndrome Copernic est sûrement mon thriller préféré et sans aucun doute mon Henri Loevenbruck préféré ! le rythme est soutenu, l'intrigue prenante et pour les amateurs de thriller psychologique, scientifique, schizophrénique, ou paranoïaque, il y a de quoi passer de très bons moments !
Les rares longueurs sont faites pour reprendre notre souffle et constater que ce héros tout simple, mais bien attaqué du ciboulot, a bien un problème quelque part, une astuce de narration que beaucoup pourraient méditer.
Certains regretteront l'entrée du récit par une attaque terroriste sur la Défense, à la façon du World Trade Center, mais cela fait du bien d'avoir un peu du thriller "à la française" pour une fois.
En tout cas, Henri Loevenbruck a, pour moi, trouvé son genre de prédilection, même s'il est très bon déjà en roman historico-ésotérique et autres sagas de fantasy...
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Je tiens à remercier @Sallyrose pour cette pioche dans le cadre de Pioche dans ma PAL polar avril 2021.

Le Syndrome Copernic est un titre que l'on m'a donné, que je n'ai pas choisi. Ayant lu un titre de Loevenbrück - que j'ai beaucoup aimé au passage - je me suis dit pourquoi pas.

L'histoire en elle-même est intéressante. Vigo est schizophrène à tendance paranoïde aiguë. Il est présent le jour d'un attentat sur une tour de la Défense et est le seul survivant. Sauf qu'au cours de cet attentat, il semble percevoir quelque chose d'anormal : les pensées du terroriste. Hallucination auditive ou télépathie? Aussitôt, la vie de Vigo change : il est pourchassé. Là encore, délire paranoïde? La première partie est sûrement celle que j'ai le plus apprécié. Cette partie où le lecteur se demande réellement ce qu'il en est. Loevenbrück nous immerge dans les pensées du personnage principal avec un réaliste impressionnant. le tout soupoudré d'un brin de philosophie par moment.
Le thriller psychologique prend ensuite des allures de récit de science-fiction. On voit les choses venir pour autant et le suspens n'est pas aussi haletant que je pouvais l'espérer. Les "surprises" sont prévisibles, la fin aussi.
Aussi, je ferme ce titre, ravie qu'il ait fait diminuer ma PAL, globalement intéressée mais pas emballée. Il m'a manqué ce je-ne-sais-quoi qui m'aurait complètement happée je pense.

Pioche dans ma PAL Polar avril 2021
Challenge Pavés 2021
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Monopoly
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Un thriller psychologique qui verse dans le complotisme. Par l'un de mes auteurs favoris. le résultat est celui attendu : un coup de coeur.
Vigo Ravel échappe de justesse à un attentat meurtrier grâce aux voix qu'il entend dans sa tête. Sa schizophrénie lui a sauvé la vie. Il y a de quoi se poser des questions sur la réalité des évènements. Va donc s'ensuivre une course poursuite pour déterminer ce qui est réalité de ce qui est folie. Je n'irai pas plus loin dans l'histoire, ce serait vous gâcher une belle lecture dans laquelle on passe son temps à se poser des questions.
Le style est fluide, simple sans être simpliste, à portée de tous ceux qui veulent se faire une dose de thriller à couper le souffle. Ça se lit sans respirer, sans relever la tête. C'est une plongée en terre inconnue qui vous happe sans vous prévenir.
Vous l'aurez compris, je suis une grande fan de cet auteur et de ce style. Et je récidiverai sans aucun scrupule.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Qui est réellement Vigo Ravel? Est-il comme le pense un schizophrène à tendance paranoïaque? Les voix qu'ils croit entendre sont-elles vraiment des hallucinations? Ou la vérité est-elle tout autre? Comment Vigo sait-il qu'un drame imminent va se produire dans la tour de la défense où il se trouve pour consulter son psychiatre?

Alors qu'il s'enfuie, trois bombes explosent dans la tour, provoquant son effondrement et la mort de toutes les personnes qui s'y trouvent.

Va alors commencer pour Vigo un quête de la vérité sur sa véritable identité et son histoire. Notamment son lien avec un mystérieux protocole 88. Il sera freiné par ses angoisses existentielles qui seront remises en question ainsi que ses maigres certitudes sur sa vie. En parallèle, une chasse à l'homme va être ouverte contre Vigo face au danger qu'il représente.

Henri Loevenbruck nous sert ici un thriller d'anticipation qui emmène le lecteur à 100 à l'heure. Il n'y a pas une minute de répits entre les courses poursuite, les fusillades et les révélations qui jalonnent l'histoire. L'auteur en profite pour amener une réflexion sur l'avenir d'Homo sapiens qui se défend.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Il m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. Henri Loevenbruck a su trouver le bon dosage entre les scènes d'action et les moments d'enquêtes. Les apartés sur les angoisses du personnage, en plus de donner des informations sur lui, donne une dimension supplémentaire au livre. Enfin bref, une belle découverte et un super moment de lecture.
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