AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Syndrome Copernic (63)

Le rêve est la preuve, s’il en fallait, que notre cerveau est capable de se fabriquer des sensations qui ressemblent à une certaine réalité. Il y a des cauchemars qui puent fantastiquement le réel. En somme, notre cerveau est parfois un simulateur de vie particulièrement sournois.
Commenter  J’apprécie          470
Notre société nous pousse à accorder bien trop d’importance aux petits maux de l’âme. On finit par se focaliser dessus et à leur donner plus de valeur qu’ils ne devraient en avoir. Finalement, c’est une forme de complaisance… J’aimerais trouver la force de tourner la page. Ne plus me sentir coincée par cette introspection sempiternelle…
Commenter  J’apprécie          343
Souvent, je me réfugie dans les bibliothèques. Les livres ont cette qualité qu’ils ne changent jamais d’avis. Vous pouvez essayer. On les relit, ils disent toujours la même chose. Il n’y a que notre interprétation qui évolue. Mais eux, au moins, ont cette constance qui me rassure. Les plus stables, ce sont les dictionnaires. Je peux le dire, les dictionnaires sont mes meilleurs amis.
Commenter  J’apprécie          300
Des chercheurs ont eu une idée farfelue. Ils ont fait porter à des personnes des lunettes spéciales qui inversaient les images. Pendant les premiers jours, ces personnes voyaient le monde à l’envers, ce qui, forcément, ne devait pas être très pratique… Mais au bout de huit jours environ leur cerveau a corrigé l’information, et elles se sont mises à voir à nouveau à l’endroit, comme si elles ne portaient plus ces lunettes ! De même, quand on leur a enlevé les lunettes, il a fallu huit jours à ces personnes pour que leur cerveau s’habitue et qu’elles revoient normalement. Je ne peux m’empêcher de trouver là la preuve sinon flagrante, au moins probable, que notre vision du monde n’est qu’une gigantesque illusion, interprétée par nos cerveaux malades. Au fond, le réel n’a peut-être pas grand-chose à voir avec l’image que l’on s’en fait. Parfois, bizarrement, ça me rassure.
Commenter  J’apprécie          292
J’aurais pu, moi, me contenter à tout jamais de cela. De ce seul contact, de ses doigts croisés entre les miens. J’aurais pu me transformer en statue de marbre et ne plus être, pour l’éternité, que cette allégorie simple du bonheur. Deux êtres silencieux dont les mains liées étaient un pont où se croisaient leurs âmes. C’était rien, et c’était tout. C’était un partage indicible, c’étaient deux autres qui, sans rien se dire, faisaient semblant de n’être qu’un.
Commenter  J’apprécie          293
Souvent, je me réfugie dans les bibliothèques. Les livres ont cette qualité qu’ils ne changent jamais d’avis. Vous pouvez essayer. On les relit, ils disent toujours la même chose.
Commenter  J’apprécie          294
"L'invention du langage est le plus bel aveu de notre incapacité à nous comprendre".
Commenter  J’apprécie          250
C'était beau comme une lettre d'adieu retrouvée un siècle plus tard. J'avais les poils des bras qui cherchaient le ciel. Mon corps tout entier entendait la musique.
Commenter  J’apprécie          212
"Quand on est sûr qu’un mensonge est un mensonge, devient-il une certitude ? Je veux dire : peut-on faire confiance aux mensonges, les yeux fermés ? Parce qu’en tant que vérités, d’accord, les mensonges ne sont pas très crédibles, mais en tant que mensonges, est-ce qu’on peut compter sur eux ?" (p.317)
Commenter  J’apprécie          200
"Partout où je regarde, c’est ton sourire qui se dessine. Tu pourras dire n’importe quoi, chercher mille raisons de me fuir, je sais que tu as senti pour moi cette petite différence qui change tout. Cette évidence que le cœur accepte et que l’âme ignore, ou feint d’ignorer. Je l’ai vue dans ton regard, je l’ai entendue dans tes soupirs, et même entre les lignes de ton dernier message, j’ai deviné l’étincelle. J’ai mal comme toi parce que le présent nous échappe, parce que pour nous deux, il n’y a pas d’ici et maintenant. Je ne sais pas si je te reverrai un jour, si je te retrouverai quelque part, si cet endroit et cet instant existent, et rien ne me fait plus souffrir que cette ignorance. Je vivrai à jamais ce non-lieu comme une injustice. La ligne de vie que nous n’avons pas pu suivre. Chaque seconde que je passe loin de toi est une sentence à perpétuité. Je ne sais pas si c’est de ne pouvoir te serrer contre moi, te deviner dans les bras d’un autre qui me donne ainsi le désir de te posséder, de n’avoir su dire je t’aime qui me le fait autant regretter, je ne sais pas si c’est de ne pouvoir t’appeler qui me torture à ce point, je ne sais pas si je me mens à moi-même, si c’est une complaisance du malheur, mais putain, putain, j’ai mal !
Plus je cherche à t’oublier, plus ton souvenir s’aiguise. Je sais bien que c’est ridicule, que les âmes sœurs n’existent pas, que c’est un mythe d’adolescent et qu’il y a sûrement mille autres histoires d’amour qui pourraient croiser nos chemins, le mien, le tien, mais tout cela n’est que discours de raison, et le cœur a ses raisons que la raison ignore. Tout n’est pas raison. Il y a autre chose. Cette force immense qui ne s’explique pas. Je me fous d’être rationnel, je me fous d’être raisonnable, c’est toi que je veux aujourd’hui, c’est notre histoire que je veux vivre, maintenant, envers et contre tout. Tu me manques. Tu es cette douleur noire au bout de tous les chemins que ma mémoire traverse, et tu n’es plus là." (p.227)
Commenter  J’apprécie          200






    Lecteurs (1696) Voir plus



    Quiz Voir plus

    l'apothicaire

    Comment s'appelle le héros du livre?

    Andras Saint-Loup
    André Saint-Loup
    Andréas Saint-Loup

    10 questions
    130 lecteurs ont répondu
    Thème : L'Apothicaire de Henri LoevenbruckCréer un quiz sur ce livre

    {* *}