Lors de ma lecture de “
La malédiction des Flores” d'
Angélica Lopes, j'ai découvert une histoire captivante qui entremêle le destin de deux femmes de la famille Flores, séparées par un siècle, mais unies par une même volonté de choisir leur destin. le récit alterne entre le Rio de Janeiro de 2010, où Alice, une militante féministe, reçoit un voile de dentelle chargé d'histoire, et un petit village du nord de 1918, où Inès lutte à sa manière pour la liberté à travers un code de dentelle.
Cependant, bien que l'intrigue soit fascinante et que le message sur la résistance féminine soit louable, j'ai eu du mal au début avec le personnage d'Alice, qui m'est apparu plus comme une fille malpolie voire infecte, sous prétexte de revendiquer son droit de femme à faire ce qu'elle veut. de plus, le roman met du temps à dévoiler le nom d'Inès, ce qui a rendu difficile pour moi de me connecter avec elle au début.
Malgré ces points, j'ai trouvé que l'identité sud-américaine de l'auteure se ressentait fortement dans son écriture, une perspective différente et rafraîchissante. L'histoire d'Inès et de son amie Eugênia en 1918 est une belle illustration de l'amitié et de la lutte pour l'indépendance des femmes (le droit de posséder son propre argent, de choisir son mari...), tandis que celle d'Alice en 2010 aborde des concepts importants tels que la tolérance et la réflexion sur nos propres préjugés.
En fin de compte, bien que le roman soit annoncé comme un livre pour adultes, je pense qu'il convient davantage à un public adolescent à partir de 13-14 ans, même si les adultes peuvent également y trouver leur compte. Avec ses alternances temporelles et son récit poignant, “
La malédiction des Flores” offre une lecture enrichissante qui invite à la réflexion sur l'évolution des combats passés et présents pour l'égalité."
Livre reçu lors d'une opération Masse Critique