AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Figures du communisme (28)

L’histoire ne connaît pas d’autres responsables du niveau de violence que les dominants.
Commenter  J’apprécie          00
Imaginairement, le capitalisme a fait main basse sur la couleur, la lumière et jusqu’à la vie même. Il faut les lui retirer, lui qui dans la réalité détruit absolument tout : la planète, les lieux d’habitation sauf pour les riches, la santé physique sauf celle des riches, la santé mentale, il est vrai celle des riches y compris, mais différemment. Pour être imaginairement, puis politiquement viable, le communisme doit tout se réapproprier. Il doit même revendiquer le luxe – puisque lux c’est la lumière. Or c’est bien de cela qu’il s’agit : de lumière dans l’existence.
Commenter  J’apprécie          00
Sans doute aussi, il y aura du trader et du banquier d’affaires sur le carreau – mais on peut songer aux armées de chômeurs, de précaires et de suicidés qu’ils auront contribué à former pendant les décennies de leur toxique industrie, et retenir ses larmes. D’ailleurs la société communiste, bonne fille, leur accordera, comme à tout le monde, les droits du salaire à vie (sans doute pas au plus haut niveau de qualification…) – enfin à ceux qui n’auront pas fui à l’étranger, que nous ne regretterons pas, à qui même nous aurons tenu la porte.
Commenter  J’apprécie          00
Dans le bilan historique du capitalisme, il restera donc qu’il était sur le point de détruire l’humanité en l’homme, de lui rendre la planète inhabitable, mais aussi qu’il nous laisse l’état de très haut développement de ses forces productives et, partant, nous permet d’envisager de l’abandonner dans des conditions matérielles plus favorables que jamais – merci, au revoir.
Commenter  J’apprécie          00
Vivre d’une vie qui n’est pas seulement biologique étant par excellence une affaire de qualité, il est normal qu’elle soit traitée comme une donnée dénuée de toute pertinence par la logique de la quantité. Elle peut alors entrer dans un traitement nombré – un calcul – dont les autres termes se compteront eux en points de PIB, ou en pourcentage de dette.
Commenter  J’apprécie          00
L'économie, au sens contemporain du terme, c’est la production de valeurs d’usage monstrueusement colonisée par la valeur d’échange devenue folle, à savoir : la production finalement indifférente à ce qu’elle produit, gouvernée exclusivement par la perspective de la mise sur le marché en vue de la conversion monétaire et de l’accumulation indéfinie.
Commenter  J’apprécie          00
S’il est une chose dont on peut être certain, c’est que l’histoire n’a jamais avancé « tous ensemble » – car l’histoire n’est pas un buffet. Croit-on vraiment qu’on va arrêter le capitalisme « tous ensemble » ? Mais sous quelle circonscription du « tous » ? Capitalistes inclus ? Bourgeoisie avec ? Si pas inclus, avec qui, et par quelles voies ? Anticipe-t-on que les capitalistes ne seront pas trop partants ? A-t-on un début d’idée de ce qu’ils feront au moment où ils se déclareront « pas trop partants » ? Et de ce que nous ferons – de ce que nous devrons faire – alors, « nous », le « tous » capitalistes-pas-inclus ?
Commenter  J’apprécie          00
Le capitalisme nous détruit, il faut détruire le capitalisme. Il n’y a pas d’échappatoire, les fausses solutions sont fausses.
Commenter  J’apprécie          00
La fatalité historique du communisme est de n’avoir jamais eu lieu et pourtant d’avoir été grevé d’images désastreuses. À la place desquelles il faut mettre enfin des images de ce qu’il pourrait être lui, réellement. Sortir du capitalisme demeurera un impensable tant que le communisme demeurera un infigurable (ou un « inrefigurable »). Car le communisme ne peut pas être désirable seulement de ce que le capitalisme devient odieux. Il doit l’être pour lui-même. Et pour l’être il doit se donner à voir, à imaginer : bref, se donner des figures.
Commenter  J’apprécie          00
Dans la situation qui est la nôtre en effet, la conséquence commande de se rendre à trois énoncés qui ne se négocient pas facilement : 1) le capitalisme est entré dans une phase où il détruit l’humanité, par conséquent l’humanité va avoir à choisir entre persévérer tout court et persévérer dans le capitalisme – pour s’y éteindre ; 2) jamais les capitalistes ne se rendront à leur responsabilité homicide ni (donc) ne renonceront à la poursuite du (de leur) jeu, les tours les plus spécieux de raisonnement seront déployés pour convaincre de la possibilité, de la nécessité même, de continuer, les pires violences aussi s’il le faut (et de plus en plus il en faudra) ; 3) il n’y a aucune solution de renversement, ni même de simple arraisonnement, du capitalisme dans le cadre des institutions politiques de la « démocratie », ou plutôt de ce qui se fait appeler ainsi, seul un dégagement d’énergie politique phénoménal peut empêcher le capitalisme d’emmener l’humanité jusqu’au bout du bout, un dégagement qui porte usuellement le nom de « révolution ».
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (129) Voir plus




    {* *}