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Critique de michaelfenris
Jack Sanders est ce qu'on appelle un écrivain sans réel succès, ou simplement d'estime, mais dont la carrière ne décolle pas. Invité de dernière minute dans un talk-show, il fait la connaissance de Janice Woon qui elle a tout réussi: brillante sportive au palmarès plus que fourni, elle aspire elle aussi à un changement de vie. Pour préserver leur histoire d'amour récente, très cliché hollywoodien, ils décident de quitter la ville pour aller se réfugier dans une petite bourgade provinciale, Chatsworth Creek, et achètent une vieille maison. Jack va pouvoir écrire son roman et Janice se consacrer à son métier de décoratrice pour préparer la venue de leur enfant...
Mais on se doute aisément qu'avec Chris Loseus, cette belle histoire ne va pas se passer comme prévu...
En débutant le roman, j'ai assez vite eu l'impression de me plonger dans une ancienne oeuvre de Stephen King, en particulier "La part des ténèbres". La part des ténèbres de Jack Sanders, c'est cette vieille maison chargée d'histoires tragiques, c'est ce roman qu'il se sent investi d'écrire, coûte que coûte, quitte à détruire le fragile équilibre entre son épouse et lui. C'est aussi cette ancienne histoire d'amour contrariée, entre Ethel mariée trop jeune, et Tristan, sous les yeux d'un mari implacable et incapable d'aimer correctement jusqu'au drame.
L'histoire est posée, et Chris Loseus va alors la dérouler tranquillement, en parsemant son récit de petites touches intrigantes et fantastiques (le cadre voyageur, la mini-tornade, l'apparition du mari trompé) jusqu'à un final ébouriffant, où le lecteur que nous sommes va se cramponner tant bien que mal, partagé entre le désir de savoir où cela va mener Jack, et l'envie de lui crier de tout stopper avant qu'il ne soit trop tard. C'est aussi une façon pour l'auteur d'amener son personnage presque falot à acquérir une vraie dimension, envers et contre tous, et surtout envers lui-même. Et une énorme surprise en conclusion...
Une brillante réinterprétation de la maison hantée et des fantômes donc, et qui m'aura valu quelques nuits blanches à être incapable de poser le roman une fois ouvert. Félicitations donc à son auteur, qui donne l'envie de découvrir très rapidement la suite de son oeuvre!
Mais on se doute aisément qu'avec Chris Loseus, cette belle histoire ne va pas se passer comme prévu...
En débutant le roman, j'ai assez vite eu l'impression de me plonger dans une ancienne oeuvre de Stephen King, en particulier "La part des ténèbres". La part des ténèbres de Jack Sanders, c'est cette vieille maison chargée d'histoires tragiques, c'est ce roman qu'il se sent investi d'écrire, coûte que coûte, quitte à détruire le fragile équilibre entre son épouse et lui. C'est aussi cette ancienne histoire d'amour contrariée, entre Ethel mariée trop jeune, et Tristan, sous les yeux d'un mari implacable et incapable d'aimer correctement jusqu'au drame.
L'histoire est posée, et Chris Loseus va alors la dérouler tranquillement, en parsemant son récit de petites touches intrigantes et fantastiques (le cadre voyageur, la mini-tornade, l'apparition du mari trompé) jusqu'à un final ébouriffant, où le lecteur que nous sommes va se cramponner tant bien que mal, partagé entre le désir de savoir où cela va mener Jack, et l'envie de lui crier de tout stopper avant qu'il ne soit trop tard. C'est aussi une façon pour l'auteur d'amener son personnage presque falot à acquérir une vraie dimension, envers et contre tous, et surtout envers lui-même. Et une énorme surprise en conclusion...
Une brillante réinterprétation de la maison hantée et des fantômes donc, et qui m'aura valu quelques nuits blanches à être incapable de poser le roman une fois ouvert. Félicitations donc à son auteur, qui donne l'envie de découvrir très rapidement la suite de son oeuvre!
