Les chiens de Détroit

Je me suis décidée à découvrir ce livre au vu des nombreux commentaires positifs.
En ce qui me concerne, le charme n'a pas opéré.

L'histoire se situe à Détroit, Etats-Unis, une ville en banqueroute où un kidnappeur / meurtrier d'enfants sévit sur plusieurs années. Deux policiers mènent l'enquête.

Ce qui m'a le plus dérangée dans ma lecture est le style de l'auteur. J'ai vraiment eu du mal avec le rythme et la chronologie de l'histoire. J'ai été également ennuyée par l'insistance concernant la ruine de Détroit alors que paradoxalement, il y avait très peu de descriptifs géographiques ce qui m'a fait ressentir tout au long du récit que l'auteur n'a jamais mis les pieds dans cette ville.

Je n'apprécie pas forcément les livres impliquant les disparitions ou meurtres d'enfants mais pour le coup l'auteur est très 'soft' dans ses descriptions et cela est agréable.

Concernant l'intrigue, elle ne m'a pas passionnée plus que cela mais cela n'engage que moi.

Détroit, ville autrefois considérée comme la plus riche des Etats Unis est au bord du gouffre depuis plusieurs années, des habitants chassés de chez eux n'arrivant plus à payer leur traites, une histoire glauque sur un fond de misère, voilà comment commence cette histoire.

Stan, flic à la dérive, traîne pour bagage une histoire d'enfants disparus depuis 1998. Après de nombreuses recherches laissant place à une absente totale d'indices ou de pistes, l'enquête finit par être classée comme non résolue et Stan, relégué à d'autres fonctions.

Jusqu'en 2013, où à nouveau, des enfants disparaissent faisant écho à cette affaire non résolue d'il y a 15 ans. Un nouvel inspecteur, Sarah Berkhamp va donc être saisie de cette enquête et va être rejointe de très près, par Stan.

Nous avons deux personnages principaux plutôt très caricaturaux : flics à bout de nerfs, l'un ressassant l'échec de son affaire non résolue, l'autre désespérée de n'avoir pu construire une famille et sortant d'un échec amoureux, mode déprime activée.

On a au début de l'histoire, une alternance de temporalité entre les deux affaires à 15 ans d'intervalle. Cette dernière est basée sur un conte pour enfant plutôt connu par les natifs de Détroit : le Géant de Brumes, racontée aux enfants afin qu'ils soient sages.

Je dois bien avouer que l'histoire ne m'a pas emportée. Dès le début, j'ai eu du mal à accrocher, pourtant fan de polars/thrillers.
Je suis plutôt déçue, car on m'avait parlé de ce nouvel auteur comme d'une nouvelle pépite, un nouveau talent et, bien malgré moi, je n'ai pas pris goût à cette aventure.
Mais je ne m'avoue pas vaincue ! Afin de ne pas rester sur une première impression en demi-teinte, je testerai très certainement un deuxième roman de cet auteur, car même les plus grands écrivains n'ont pas toujours écrit des livres faisant l'unanimité 😊

En attendant, je vous invite à plonger dans cet univers étouffant, afin de découvrir le secret de cette créature issue d'une légende du Moyen Âge ! 😉

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Retour en arrière à la découverte du tout premier roman de Jérôme Loubry. de cet auteur, j'ai adoré Les refuges en 2019 et j'ai plutôt bien aimé de soleil et de sang en 2020. J'avais donc très envie de lire le reste de sa bibliographie. Une nouvelle étape vient d'être franchie en ce sens avec Les chiens de Détroit, paru en 2017. Un thriller assez classique, mais néanmoins prenant.

Le récit prend place dans la ville de Détroit, aux Etats-Unis. Celle que l'on surnomme “shrinking city”, la ville qui rétrécit, en référence au fait que l'ancien fleuron de l'industrie automobile a connu plusieurs crises lui faisant perdre des milliers d'habitants depuis les années 1960. Dans cette ville en déréliction, l'intrigue suit deux trames temporelles distinctes.

Dans la première, en 1998, Stan Mitchell enquête sur les meurtres de sept enfants par celui que la presse va rapidement surnommer le “géant de brume”, en référence à une légende. Malgré tous ses efforts, Stan ne réussira jamais à identifier ni arrêter le coupable, jusqu'à ce que les disparitions cessent d'elles-mêmes, sans aucune explication. Quand en 2013, de nouveaux enfants se font enlever, la panique s'empare des habitants de Détroit.

Jérôme Loubry met ici en scène deux enquêteurs cabossés par la vie, comme c'est souvent le cas dans ce genre de thrillers noirs. Obsédé par son échec passé, Stan est alcoolique et parfois violent. de son côté, Sarah entend une voix dans sa tête, depuis l'enfance, une sorte d'ami imaginaire avec lequel elle converse. Tous deux sont attachants avec leurs failles et leurs obsessions, mais les flics torturés, c'est un peu du lu et du relu. Pourquoi faut-il toujours qu'ils le soient, d'ailleurs ? À croire que c'est un critère d'embauche ! Cinq étoiles d'office au prochain thriller qui met en scène un flic équilibré !

Malgré tout, l'intrigue est plutôt bien construite, même si l'on devine aisément qui est le coupable, et je ne parle pas de son nom mais bien de son identité. Elle est rythmée et efficace, et l'ambiance qui pèse sur la ville de Détroit est glauque au possible, elle dégage quelque chose de tragique qui colle bien tant à l'intrigue qu'à l'état psychologique des personnages. C'est presque un personnage à part entière.

Un premier roman qui met en valeur toutes les qualités narratives de l'auteur. C'est très classique mais bien mené, avec une trame certes sans réelle surprise mais efficace. du potentiel, même s'il n'est pas encore entièrement exploité. Mais cela viendra, on le sait !
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Il y a tout les ingrédients du roman policier et peut être que c'est ça, ce roman bien dans les clous du genre, qui le rend un peu fade. La chute reste néanmoins inattendue (ce qui est un bon point). Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture pour laquelle je mets un 3/5. L'auteur a cependant un fort potentiel et le style léger et agréable.

Pfffiou...quatre jours pour lire ce tout petit thriller de 300 pages. Record battu..qu en dire...Il est loin d être mauvais ce chien de Détroit, mais il est poussif...inégal dans la narration, j ai tantôt dévoré des passages tantôt poussivement tourné les pages.
On aura compris que Détroit n est plus ce qu elle était et si d aventure on l avait oublié, on a une piqûre de rappel tous les deux chapitres : Détroit, paradis des huissiers, enfer de la population ruinée, expulsée, maltraitée. On en oublie presque le sujet.. .

Ah, et les sujets, parlons-en...Il et Elle, cabossés et sociopathes. Alcoolique pour Il, schizophrène pour Elle. Tous les deux des bleus au coeur et au corps. Je suis lassée des flics malheureux. Ça en devient redondant et je ne ressens plus aucune empathie au fur et à mesure de mes lectures. Pour mon prochain thriller, je vote pour Bozo le clown en inspecteur !
Reste l 'intrigue :
Un peu baclée et noyée dans les répétitions Détroit ville morte/Sarah et Stan flics malheureux. Aussi prometteuse fut-elle, elle a fait flop pour moi...

Un page turner avec des fausses pistes intéressantes mais qui pour autant ne restera pas longtemps dans vos mémoires...

C'est le titre de ce roman qui avait attiré mon regard lors du dernier Masse Critique : je suis assez fascinée par le déclin que connaît la ville de Détroit suite aux faillites de l'industrie automobile. Un thriller qui prenait cette ville pour théâtre, ça ne pouvait que m'attirer !

Je dois dire que j'ai assez vite déchanté. le roman se divise en trois grandes parties, chacune suivant l'un des trois personnages principaux. Au menu : un "vieux" flic alcoolique au passé violent qui ne s'est jamais remis de l'échec d'une affaire de meurtres d'enfants non élucidée, une plus jeune femme flic dont l'horloge biologique se réveille et qui désespère de ne pas avoir d'enfant et un mystérieux géant qui fait disparaître des gosses... Bref, beaucoup de clichés et ça m'a pas mal dérangée au début de ma lecture.

Puis le déclic s'est produit, je suis passée au-dessus des défauts du roman pour me concentrer uniquement sur l'enquête et je n'ai plus pu m'arrêter. Impossible d'aller dormir sans connaître le dénouement ! Un thriller qui a donc fait son job, le temps de deux soirées, mais que j'aurai vite oublié.

Jérôme Loubry fait parti de mes auteurs favoris, mais je n'avais pas encore lu son premier roman. Voilà qui est chose faite, mais je n'aurai peut-être pas dû.
Entre l'écrivain et le résumé je m'attendais à autre chose, une histoire forte et percutante. Là j'ai été déçue.

Nous naviguons entre deux périodes : 1998 où des enfants sont kidnappés et retrouvés morts et 2013 des enfants sont à nouveau enlevés, mais aucun cadavre n'est retrouvé. Tout cela avec en toile de fond la ville de Détroit et sa d'échéance et la légende du Géant de Brume.

J'ai eu l'impression de tourner en rond tout le long du roman, les scènes se répètent et je peux dire qu'à Détroit il pleut .. (j'aurais dû compter combien de fois cela a été écrit dans le livre).

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, le flic alcoolo parce qu'il n'a pas réussi à arrêter le tueur en 1998 et la nouvelle recrue fragile psychologiquement et qui entend des voix. Tout cela est du déjà vu.

Quant à la fin du roman je l'ai trouvé trop rapide et brouillonne. Même si elle reste intéressante.

Donc comme vous l'avez compris ce livre a été un flop pour moi. Mais comme les autres romans de cet auteur m'ont conquis je vais continuer à le suivre

L'histoire se tient mais l'intrigue reste trop simple à mon goût. Cependant le description de la ville de Détroit après la crise nous plonge dans une ambiance assez spéciale qui rend le livre tout de même assez plaisant. En résumé pas de fausse note mais l'histoire reste simple

moyen