Une suite dans la même lignée, plutôt réussie.
Déjà notons au passage le profil du héros : il nous est plutôt sympathique. D'une part parce qu'il nous ressemble : pas de privilège hérité, pas un super-héros (ni un mutant d'ailleurs), simplement un type de la middle-class. Et un homme de droit, un avocat : quand on sait comment la justice a été bafouée (voire asphyxiée) depuis tout temps, c'est plutôt courageux comme choix. D'autre part, parce qu'il sait faire des remarques pertinentes, justes ou appropriées à la situation, parfois ironiques, parfois surprenantes. Au coeur même de cette débauche de drames, plongé dans ce chaos tragique, il trouve la force d'avoir une vie intérieure.
Ensuite, l'intrigue elle-même. Dans le premier opus, notre avocat se pose en spectateur qui voit la fin du monde se dérouler sur les écrans, à travers la chaîne d'infos jusqu'à ce qu'il soit rattrapé à son tour par les dégâts de la connerie humaine : l'épidémie le menace avec son armée de zombies. de là, il essaie tant bien que mal de se transformer en guerrier. D'abord une tenue de plongée et un harpon pour se protéger avant d'évoluer vers qquechose de plus crédible tout de même : une arme à feu et un garde du corps compétent comme un ancien soldat, pompier et pilote (Pritchenko) par exemple. Dans cet opus, il arrive sur Tenerife, une des rares îles préservées de l'épidémie. Après un accueil glacial, il repart sur Madrid chercher des vivres pour les survivants ave Prit, faisant face pour la scde fois à la traque des zombies. Quand de son côté Lucia, restée sur l'île, doit affronter un prétendant frustré qui élimine son amie avant de la poursuivre de ses ardeurs criminelles...De nombreuses péripéties à l'image du premier opus.
Enfin pour la dimension éthique, je retiens surtout le personnage d'Alice qui gère d'une main de fer Tenerife. Elle rapporte au héros ce qui s'est produit à l'échelle internationale depuis l'émergence de l'épidémie : elle lui révèle notamment la nature du virus et fait l'inventaire des erreurs commises par les autorités depuis, justifie l'usage de la quarantaine qu'elle applique sur son île, l'intervention des agents de la sécurité, convainc le héros de participer à sa mission de ravitaillement. Perso, j'ai trouvé juste son discours si désabusé et adaptée sa politique sur l'île même si elle est dure.
Commenter  J’apprécie         70
La suite tu premier tome (jusque là tout va bien). On retrouve nos héros qui ont finalement réussis leur périple de plusieurs centaines de km pour rejoindre les Canaries et plus exactement Ténériffe.
L'histoire continue de tenir la route mais les retournements de situations sont parfois un peu trop prévisible à mon gout. L'horreur Z est toujours là tout en introduisant tranquillement (sans trop ou pas assez) des sources de prb d'origines humaines. Et chose la plus importante, Lucullus (le chat du premier "héro") est toujours vivant, sinon j'aurais arrêté la lecture)
Je conseil aux lecteurs du premier tome de lire le deuxiéme, il en vaut la peine sans en causer
Commenter  J’apprécie         60
Un petit mot de la couverture : j'a-do-re !
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les personnages du tome 1. Ils pensent avoir trouvé un refuge en arrivant à Ténérife, mais à peine arrivés ils sont face à de nouveaux problèmes , avec des vivants cette fois-ci. Leur nouvelle vie sur l'île s'organise quand Pritt et le narrateur sont envoyés en mission...A Madrid ! J'ai aimé suivre nos deux héros dans ces nouvelles aventures, c'est plein d'actions, de rebondissements.
J'ai dévoré ce roman, jusqu'au frustrant mot "Fin" !
Commenter  J’apprécie         10
sur un ton beaucoup plus couillu on retrouve avec grand plaisir les survivants du tome 1, dans des situations de plus en plus extravagantes, entourés de personnages de plus en plus barrés, scène macabres, putréfactions, hémoglobines , violence nerfs à vifs, quelques punchlines bien kitsch et une intrigue toujours plus inventive
Commenter  J’apprécie         00