Azimut, tome 1 : Les aventuriers du temps perdu

Dans ce premier album, on a perdu le Nord…
Littéralement, le Nord magnétique se balade au gré de sa fantaisie est tout est déboussolé !
Tout, à commencer par l'univers de ces "aventuriers du temps perdu".

Mêlant, fantastique, steampunk, merveilleux, le tout lié par l'humour décalé du scénariste Lupano, ce monde fantaisiste mené par sa propre logique réserve bien des surprises.

Magnifiquement servi par les dessins d'Andreae et ses couleurs douces, ce premier tome, s'il laisse comme il se doit de nombreuses questions en suspend, présage d'une série prometteuse, dont le cinquième et ultime tome est sorti fin 2019.

Cette édition spéciale des 50 ans des éditions Glénat, offre, outre un cahier de croquis, une jaquette dont le verso forme une très belle affiche (avis aux collectionneurs !)

Vous avez perdu le nord et le temps vous paraît incertain ?
Ce n'est peut-être pas le fruit de votre imagination …
En effet, alors que l'immortalité est peut-être possible, alors que le roi de Pondruche tombe amoureux, alors que Aristide se trouve à bord de son navire-laboratoire et alors que Manie Ganza court après le temps, le Nord a été volé !
Déjanté, merveilleux, sensible, juste et chimérique, cet album est un bijou d'originalité et traite avec justesse des préoccupations existentielles humaines …
Vous embarquez avec moi pour un voyage loufoque ?

Une BD qui promettait beaucoup. En la feuilletant elle me faisait penser à Alice aux pays des merveilles avec ces personnages aussi différents que loufoques, ces événements étranges et surtout avec ce lapin blanc. de bonnes idées il y en a en pagaille avec de l'originalité rafraichissante. Un très bon univers. Oui mais voila avec moi la mayonnaise n'a pas prise plus que ça. Peut être ce flou étrange qui entoure l'histoire dont on ne sait pas encore où elle va nous emmener, ou peut être cette agaçante Manie Ganza dont on ne sait, au fond, pas grand-chose.
Malgré que je sois un peu perdue, moi aussi j'ai du perdre le nord avec cette BD, ça reste une lecture qui vaut le détour et peut être que la suite nous réserve de belles surprises et quelques éclaicissements. Car après tout ce premier tome a soulevé beaucoup de mystères.

Un voyage dans le monde fantastique avec ses créatures toutes autant imaginaires. Très belles couleurs, des jeux de mots, de l'humour pour se distraire.

La boule sans boussole.
Avec son affolante plastique, Manie Ganza déboussole et fait tourner la tête du roi, soucieux de satisfaire ses dix-sept caprices alors même que le Nord a disparu dans ce beau royaume de Ponduche. D'ailleurs, l'explorateur Quentin de la Pérue, parti en mer depuis deux années à la recherche de nouvelles terres pour le roi de Ponduche découvre un nouveau rivage qui n'est que son point de départ initial. En perdant le Nord, il est revenu à son point de départ. Même les poissons volants viennent se ficher dans le sable, tout déconfits par la perte du septentrion.
Dans ce conte azimuté, le scénariste Wilfrid Lupano joue sur les mots et le temps. Il ménage ses effets et bâtit une histoire intrigante que le lecteur se plaît à suivre hors des jalons terrestres et des balises maritimes. le dessin de Jean-Baptiste Andréae insuffle une vitalité magnifiée par des couleurs pastel. Sa Manie Ganza est pleine de grâce et de charme. Après ce premier tome enchanteur qui ravive le non-sens de Lewis Carroll avec talent et inventivité, la suite devrait demeurer aussi séduisante.

Cette série démarre fort et nous embarque très vite dans un univers riche, avec une touche steampunk gentiment déjantée. Une galerie de personnages baroques incarnent un scénario pour le moins original : on a perdu le Nord !
Des dessins plutôt inhabituels dépeignent ce monde fantastique. Et Lupano ajoute un soupçon d'humour dont il a le secret.

Lupano nous livre ici un titre surprenant qui respire la subtilité, le loufoque et la fraîcheur.
J'ai eu le sentiment de lire une pièce de théâtre avec son lot d'absurdités et son lot de personnages tous haut en couleur mais beaucoup de plaisir lors de la lecture.
Le style de Lupano détonne et fait une parfaite alchimie avec les dessins de Andreae !

Une lecture dont je sors partagée...
J'aime beaucoup le scénariste et actuellement, je dévore ses livres.
Le graphisme m'a également attiré, la couverture est superbe !
Les 3e et 4e de couvertures, habituellement vides, sont ici transformées en encyclopédies qui donnent immédiatement une idée du monde fantaisiste dans lequel on va plonger !
Et puis, effectivement, on plonge ! Mais ce plongeon nous fait parfois boire la tasse ! Car il y a trop d'informations, de personnages, de codes qu'on ne maîtrise pas et du coup, même si la traversée nous plaît (car elle est fantaisiste, originale, intrigante) elle nous noie un peu !!!
Il faut je crois, que je laisse tout ça décanter un peu et le relire plus tard pour savoir si je vais attaquer la suite ou non !

Le dessin est réalisé avec beaucoup de finesse, de détails et pourtant traité de façon assez brute et la colorisation est en aquarelles légères et nuancées, l'ensemble est élégant, sophistiqué, un peu maniéré. le graphisme met en valeur l'univers fantasmagorique bien délirant, baroque et inventif. Ce style un peu loufoque de fantastique semble se revendiquer de l'héritage de Fred et Winsor McCay ou Lewis Caroll. Cela donne une aventure complètement folle, ce premier tome est prometteur. Mais j'avoue que je reste pour le moment assez dubitatif, Lupano nous propose une mythologie un peu alambiquée, on ne voit pas du tout où il veut en venir, osera-t-il la folie fantastique jusqu'au bout ou cherche-t-il à construire une cohérence dans avec tout ça. J'ai peur que pour la suite la compréhension de l'intrigue accapare trop l'attention et éclipse l'attraction du fantastique et de l'onirisme. Ce premier tome est prometteur, mais on ne cerne pas bien les intentions des auteurs.

C'est l'histoire d'un Nord perdu, de pièces aux pouvoirs étranges, d'une magnifique jeune femme, de créatures surnaturelles, du temps, de la mort.
Un univers magnifique illustré avec des couleurs pâles et des dessins frôlant le steampunk. D'ailleurs je trouve la couverture et la jaquette réversible sublimes... le tout avec un brin d'humour décalé. C'est un régal, à découvrir !