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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une association parfaite de deux talents : Wilfrid Lupano pour le scénariste et Jean-Baptiste Andreae pour l'illustration !
Une merveille !
Un vrai petit trésor !
Une bande dessinée onirique,
Décalée,
Loufoque,
Subtile,
Délicate,
Intelligente.
Des illustrations qui ensorcellent !
Un plongeon dans dans un univers avec des personnages loufoques comme :
Le roi de Ponduche
l'explorateur déchu Quentin de la Pérue,
le peintre Eugène,
l'altesse royale Irénée le magnanime,
Manie Ganza.
C'est truculent, déjanté , original, amusant.
Moi aussi j'ai perdu le Nord, car j'ai été happé ,emporté par cette histoire !
J'ai arraché du temps de plaisir à la vie qui passe…avec Lupano et Andreae qui sont des magiciens des mots et des images.
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S'il y a bien un scénariste dont je suis certaine que les ouvrages ne me décevront pas, c'est bien Wilfrid Lupano. Après avoir découvert les parutions les plus récentes de l'auteur qui semble aussi à l'aise avec l'histoire et le drame (« Communardes ! ») qu'avec l'humour et la fantasy (« Traquemage »), je me suis donc lancée à la recherche des autres ouvrages de sa bibliographie… et c'est là que je suis tombée sur « Azimut ». le pitch de base tient en peu de mot mais révèle déjà de la richesse de l'imagination de l'auteur : que se passerait-il si l'un des points cardinaux (en l'occurrence le plus important) disparaissait ? « Mais enfin, ça ne peut pas se perdre, le nord ! » s'exclame l'un des personnages. Et de se voir répondre : « Bof, on arrive bien à perdre du temps, alors pourquoi pas le nord ? » A partir de cette situation complètement loufoque, Wilfrid Lupano nous entraîne dans une formidable aventure prenant place dans un monde de fantasy d'une excentricité folle. C'est bien simple, la moindre page regorge de trouvailles plus originales les unes que les autres. Il y a d'abord tous ces animaux dits chronoptères car étroitement liés au temps : la clepsigrue, la mouche gobe-temps qui fige ses pauvres victimes (heureusement on nous informe qu'il existe un vaccin...), sans oublier les saugres qui saluent l'éclosion de leur oeuf et leur arrivée au monde par un étrange « allons bon ! ». Et puis il y a le redoutable arracheur de temps, le comportement imprévisible de la mer fugueuse, et bien sûr le moyen de locomotion désopilant de l'ambassadeur du Petitghistan.

Mais cet univers pour riche qu'il soit ne serait rien sans des personnages à la hauteur, et là encore Wilfrid Lupano remporte le défi haut la main. Entre son altesse royale Irénée le magnanime, roi de Ponduche à la mièvrerie et au snobisme affolants, l'explorateur déchu Quentin de la Pérue, tragiquement impacté par la perte du nord, et le peintre Eugène, amoureux éconduis et rancunier : on a affaire à une belle galerie de personnages. Ajoutez à cela un extravagant scientifique spécialisé dans l'étude des chronoptères, un chasseur de prime à la retraite, un lapin blanc adorable (et qui ne s'appelle pas Eusèbe), sans oublier une sublime mais dangereuse jeune femme répondant au doux nom de Manie Ganza, et vous voilà avec une sacré brochette de héros dont on attend avec impatience que nous soit révélé les moindres secrets. Si les excentricités de l'univers et des personnages créés par Lupano parviennent à séduire le lecteur à ce point, c'est aussi en grande partie grâce au travail d'Andreae qui signe dans ce premier tome des planches absolument stupéfiantes. La colorisation est notamment très réussie et favorise efficacement l'immersion du lecteur dans ce monde surprenant, quoique déboussolé. Aucun défaut à signaler non plus en ce qui concerne le scénario : Lupano pose les bases d'une intrigue palpitante et introduit habilement ses différents protagonistes tout en laissant suffisamment planer le mystère sur les origines de l'un ou les véritables motivations de l'autre pour nous donner envie d'envie d'en apprendre davantage. Juste ce qu'il faut pour nous rendre accro !

Vous l'aurez compris, ce premier tome d'« Azimut » est un vrai petit bijou qu'il faut absolument découvrir, aussi bien pour les magnifiques graphismes d'Andreae que pour l'originalité et la drôlerie du scénario, de l'univers et des personnages imaginés par Lupano. Inutile de vous dire que je vais de ce pas me ruer sur les deux albums suivants.
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Je ne suis jamais déçue par Lupano ! Que ce soit de la Bd historique, fantastique ou traitant de sujets plus modernes, Lupano est un scénariste vraiment hors-pair !

Au royaume de Ponduche, on a perdu le Nord et il paraît même qu'il aurait été volé...

Une plongée fantastique dans un monde complètement loufoque ( mais ça c'est Lupano !), un univers fabuleux et inventif joliment servi par Andreae, avec des personnages aux allures improbables, créatures mi-humaines, mi-animales et des dialogues délicieux, évidemment !

Le deuxième tome m'attend ! Youpi !
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En voilà, une belle BD comme je les aime! Couverture alléchante, illustrations magnifiques, intrigue riche, foisonnante en imagination, philosophie, humour et aventure, que demander de plus?
Je ne connaissais pas cette série de Wilfried Lupano jusqu'à ce qu'on me prête les deux premiers tomes, donc découverte totale, loin de l'univers des Vieux fourneaux du même auteur.
Tout est un régal pour les yeux: les personnages, les oiseaux mythiques illustrés en deuxième de couverture, les paysages, chaque page tournée est un nouvel enchantement. Bref, j'adore!
Le récit? de manière brève, on a perdu le Nord, littéralement, et tout est bouleversé: la migration des oiseaux, la direction des bateaux, le parcours des poissons volants... et pendant que certains partent à sa recherche, d'autres sont en quête de l'intemporalité, de l'immortalité en somme.
Le temps, représenté entre autres par des oiseaux et des insectes fantastiques tels que la mouche gobe-temps (porteuse d'une montre sur le dos) ou la clepsygrue.
je recommande chaudement à tous ceux qui aiment s'évader!

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J'ai découvert Lupano avec Les Vieux Fourneaux ; avec Azimut il pousse le "décalé" encore plus loin et des personnages carrément hors normes sont affublés d'une tronche particulièrement marquée.
L'auteur puise dans l'historique de beaucoup d'époques mélangées pour les costumes et dans le conte fantastique pour des animaux-objets tous plus loufoques les uns que les autres.
Chaque détail visuel, chaque boucle de scénario est une surprise ! l'humour fuse et tout l'album est soumis à cette ambiance délirante. du coup on ne sait pas très bien où va le scénario, mais comme il a perdu le nord et que c'est un premier tome on verra bien avec la suite !
Le dessin et les couleurs pastel entretiennent une ambiance onirique !
Une réussite !
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Waouh! Ca décoiffe! Vous en avez marre de la morosité ambiante, de vous ennuyer au point de regarder défiler les minutes aux horloges, ras le bol du manque d'originalité dans le monde littéraire? Alors cette BD complètement azimutée est faite pour vous!!
Mais trêve de slogan publicitaire, votre temps est précieux. Dans le monde imaginée par Lupano aussi il est précieux. Les belles jeunes femmes n'aiment pas vieillir et voir leur peau se flétrir au fil des ans (et ça quelque soit le monde!). Mani est de celles-là et vise l'immortalité. Dans ce monde on cherche à gagner du temps tandis qu'on y perd le Nord.
Au premier abord on pourrait croire cette histoire sans queue ni tête, complètement loufoque. C'est un peu vrai mais c'est sûrement là que réside le génie de cet auteur. Faire d' une histoire déjantée un scénario qui tient la route. C'est intéressant, original, drôle et même poétique. Et magnifiquement mis en couleur , des dessins à l'aquarelle qui se fondent dans cet univers avec une facilité naturelle.
On y voyage comme un rêve!
Un vrai régal.

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Visuellement, tout ce que j'aime ! Des dessins atypiques, surréalistes, qui se permettent tout. Les détails ne font pas de détails. Denrée rare, il y a de la suite même dans ces éléments au second plan : si un personnage au loin vit quelque chose, on peut en suivre le dénouement. On pousse le souci avec délectation.
A l'image de "La Belle Mort" de Mathieu Bablet, les plans bougent tout le temps, construisent une immersion 3D pour nous en révéler tous les angles. C'est grand. C'est léché. C'est du travail d'orfèvre. Vraiment. Je découvre Jean-Baptiste Andreae par la grande porte !

L'univers développé est enthousiasmant au possible, on ne sait jamais quelle douce folie emportera la page d'après. Ça m'a fait penser à la saga "L'horloge" de José Roosevelt (mais en fluide), où les personnages explorent un monde surréaliste en quête du temps. L'absurde est là, le fantastique, la fantasy et le réel se mêlent, c'est généreux, tout le temps. Les animaux parlent, d'autres incarnent des notions (Pôle Nord, Temps, éternité...), les oiseaux sont constitués de mécanismes, et tout ceci est tout à fait normal, nous sommes dans Azimut, rien ne détonne.

Au script, Wilfrid Lupano s'éclate ! On pourrait craindre parfois des digressions gratuites, jamais ! Pas de remplissage. le scénario est béton, l'histoire avance sans cesse, les auteurs savent où ils vont et mènent leur barque de main de maître. Ce début de saga emporte TOTALEMENT mon adhésion. Et en plus, c'est beau. Vivement la suite !
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Récemment est sorti le 4ème tome de la série « Azimut ». Curieusement, je n'en avais jamais entendu parler. C'était pourtant Lupano qui était à la manoeuvre au scénario. Démarré en 2012, alors que l'auteur va exploser (« le singe d'Hartlepool » sort, puis ce seront « Les vieux fourneaux »), cette bande dessinée présente une facette très différente : un monde imaginaire, fantastique… Un monde d'aventure aux accents rétro. Au dessin, Andréae que je ne connaissais pas, fait preuve d'une patte graphique remarquable. Comment ai-je pu passer à côté de cet ouvrage ?

Dès la couverture, le ton est donné. Très réussie graphiquement, élégante et stylisée, elle fait partie d'un ensemble travaillé dans les moindres détails. Et même s'il y a une femme peu habillée dessus, elle donne le ton de l'ouvrage : d'autres petits bonhommes étranges ornent la page.

Dans sa façon de créer un univers fantasmé, « Azimut » pourrait être classé dans la catégorie héroïc-fantasy. Mais il n'en possède pas réellement les codes. Après ce premier opus, difficile de savoir où l'on va. La multiplicité des intrigues (malgré un fil rouge net) et des personnages empêche de saisir pleinement le dessein des auteurs. Ainsi, on évite tous les écueils d'une quête un peu artificielle, du vieux sage qui conseille le petit jeune… « Azimut » possède une originalité évidente, une personnalité assez rare pour être signalé. Ainsi, on sent que l'histoire est avant tout tourné vers la perte du Nord qui donne son nom à l'ouvrage.

La densité de l'ouvrage force le respect. On a bien besoin de le relire pour se remettre les scènes en tête. Malgré tout, on se laisse porter sans peine dans l'univers imaginé par les auteurs. le monde, complexe, paraît pourtant limpide. L'écriture de Lupano est remarquable de subtilité : il sait nous expliquer les autres sans paraître démonstratif ou didactique. Les informations importantes sont livrées naturellement. Ce qui n'a pas besoin d'être expliqué ne l'est pas.

Au-delà de l'univers, les dialogues se révèlent particulièrement réussis. de nombreuses trouvailles et jeux de mots parsèment l'ouvrage. Une sorte de connivence s'installe entre le lecteur et les auteurs. C'est un ouvrage plein de facétie !

La narration est magnifiquement servie par le dessin de Jean-Baptiste Andreae. Son trait est très beau, mis délicatement en couleurs. le style qu'il adopte est parfaitement adapté à l'histoire. Il crée cet univers d'Azimut avec toutes cette galerie de personnages graphiquement marquants. Les décors ne sont pas en reste, mais il faut avouer que ce sont avant tout les créatures et les machines qui impressionnent.

Ce premier tome est remarquable. Tout est au diapason pour démarrer une grande série d'aventure : un univers très original, un beau graphisme, stylisé avec du caractère, de l'humour subtil, de l'aventure… Les deux auteurs travaillent au diapason et aboutissent à un ouvrage doté d'une personnalité très affirmée. Chapeau les artistes !

Lien : http://blogbrother.fr/azimut..
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Par où commencer ?
Je pourrais simplement clamer haut et fort que cette BD est gigantesque, mais je pense qu'il va t'en falloir un peu plus, à toi, Babelionaute aguerri qui me lit. Et tu auras bien raison. Les goûts et les couleurs ne se discutant pas, il va bien falloir trouver autre chose pour t'expliquer par A+B que j'ai raison.
Commençons donc par la qualité du dessin, puisque les illustrations magnifiques et oniriques m'ont fait baver comme il faut. Comment ça, ça n'est pas très mathématique comme argument ? Il n'empêche que lorsqu'on est subjugué par les planches qui nous emportent dans un tourbillon de couleurs, dans un voyage ébouriffant à travers un monde qui s'est acoquiné avec Chronos, il est aisé de pousser le curseur de l'adoration relativement haut d'entrée de jeu. Non, ça n'est pas objectif, mais on n'est pas là pour ça, soyons honnêtes.

Il y a pas mal de mécanique, une belle déclaration d'amour à la science, et à l'art, beaucoup de poésie, un soupçon d'humour (et même une blague sur les cannibales, j'adore), de belles réflexions sur l'éternité, puisqu'on touche avec ça le coeur du sujet, et mille et unes trouvailles géniales avec ces chrono-insectes qui donnent ou prennent du temps aux personnes qui les croisent.
Le temps.
Vaste sujet, compliqué, complexe même, qui fait vibrer, de peur ou d'envie, qui touche tout le monde, qui n'épargne personne, qui régit la vie. Qu'on le convoite ou qu'on ait fait la paix avec l'idée que l'éternité n'est pas de ce monde, avouons-le, il peut donner des sueurs froides. Et c'est précisément ça que certains personnages d'Azimut sont en train de combattre : ni plus ni moins que la mort.

De là, l'aventure nous embarque et nous ébouriffe, pour ne plus nous lâcher. Joyeusement décalée (je soupçonne de la part des auteurs un léger penchant fétichiste pour les gambettes féminines, si vous voulez en parler, certains sont très à l'écoute !^^...), tantôt sombre, tantôt lumineuse, et peuplée de personnages attachants sachant dépasser leurs apparences, cette aventure sait aussi réfléchir sur tout le paradoxe de l'immortalité. Alors que les mortels passent chaque seconde de leur vie à courir après les chimères qui sauront leur offrir le Graal de la vie éternelle, sans vivre autre chose que cette course après le temps ; les immortels eux, ont "perdu cette urgence de vivre" et donc se laisseraient presque dépérir, remettant sans cesse au lendemain des choses qu'ils avaient à coeur de faire...
C'est de toute beauté, hein ?
C'est pas de moi, c'est dans le livre. Après tout, ça aussi c'est dit : "tout est dans le livre !" Comprenne qui aura lu, qui lira, je vous le conseille, si le temps est un sujet qui vous botte.

*Chronique qui vaut pour l'intégralité de la saga, parce que je trouve ça extrêmement délicat de le faire sur une histoire inachevée.*
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C'est une bande dessinée hors du commun ! Entre philosophie et univers parallèles, c'est une bd qui nous emmène droit vers un monde aussi riche que celui de Lewis Caroll et son Pays des Merveilles !

On voit, aussi bien dans le scénario que dans les dessins, l'intérêt commun pour la littérature britannique !

C'est un monde riche qui s'ouvre à nous lorsque l'on ouvre les premières pages de cette bd peuplée de personnages fantastiques !

Je trouve aussi, que cette bd est à l'image des parcours de ses deux créateurs : c'est une bande dessinée faite d'une multitude de rencontres !

Que vous dire d'autre, mise à part que c'est un véritable coup de coeur ! J'étais heureuse de découvrir un univers complexe et complet qui permet au lecteur de ne pas être un simple spectateur.

Je n'ai qu'une hâte ; lire les autres tomes de la série, dont le petit dernier est en cours de création !
[article complet sur blog]
Lien : http://lacavernedhaifa.over-..
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