L'homme qui n'aimait pas les armes à feu, Tome 1 : Chili con carnage

Un bon p'tit western, ça vous dit ?

Tout est dans le titre, Chili Con Carnage.
Beaucoup de Mexique épicé d'une bonne dose d'humour, le plat aurait pu s'avérer lourdingue en frôlant la vilaine caricature.
Dans leur grande mansuétude, nos trois maître-queux que sont Lupano, Salomone et Piéri contournent facilement l'écueil en proposant un menu parfaitement équilibré, riche en rebondissements et ricanements gras de circonstance.

Prenez une vieille hacienda délabrée, fourguez-y une méchante horde de bandits mexicains dont le chef se sera nouvellement épris d'une bombasse de compétition. La susnommée miss monde qui aura également fait chavirer le p'tit coeur du candide de service désormais prêt à tout pour la délivrer.
Comme si cela ne suffisait pas, la petite touche fraîcheur en la présence de deux zigotos aussi assortis que l'eau et le feu et bien décidés à dézinguer cette beauté du diable. Alors oui, présenté comme cela, ça commence à faire beaucoup c'est pourquoi j'évoquerai l'aspect pécunier un autre jour ;-)

Un récit qui sent bon la poussière, le sang et les larmes sans jamais se prendre au sérieux. Pari osé mais relevé haut les flingues. L'histoire tient parfaitement la route tout en pensant à nos zygomatiques, preuve d'une élégance rare.

En un mot comme en cent, osez le Chili, c'est bien plus digeste qu'on ne le croit.

Lupano ! Lupano ! Lupano !
Plus j'en lis, plus il me fait rire et plus j'ai envie d'en lire !

Ce p'tit Lupano là nous emmène au plein coeur du Far West et met en scène un drôle de gugusse, appelé Byron Peck, avocat au barreau de Los Angeles, qui comme l'indique le titre de cette BD, déteste les armes à feu.
Autant dire qu'il fait tache dans cet univers américain de la fin du XIX e siècle, où le port d'armes est non seulement autorisé mais représente surtout une véritable philosophie de vie !
Bien sûr, c'est ce paradoxe qui amuse mais tout l'art de Lupano ne tient pas qu'à ça ! Les répliques sont excellentes et bourrées d'un humour à la fois bon enfant, malicieux et cynique. le scénario tient largement la route et entraîne le lecteur dans une aventure délirante, trépidante et pleine de surprises.
Quant au graphisme, eh bien, c'est comme le script, c'est du velours !!

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Déjà, le titre intrigue. Un mec qui n'aime pas les armes à feu en plein western ? Est-ce une espèce de Mc Gyver du désert ? Hum...la couverture suggère que non. Si Mac est écossais d'origine (son prénom est Angus, si, si, il existe un épisode qui nous le révèle) le personnage qui prend son thé au milieu d'une bande de mexicains énervés semble davantage anglais. Bingo...

Byron Peck, citoyen britannique et avocat d'affaire, est à la recherche de mystérieux documents, d'une importance extrême pour le devenir du pays et, accessoirement, pour leur détenteur. Il est accompagné du massif Mr Hoggaard, d'origine danoise, qui ne s'exprime que par borborygmes. Mais ils ne sont pas les seuls à être sur la trace de la miraculeuse paperasse puisqu'ils croiseront le chemin de Margot de Garine, franco-russe, femme...fatale. Dans tous les sens du terme...Ah Margot...c'est la mante qui n'a de religieuse que le nom dans un corps de rêve, la veuve noire apprêtée en succube, bref elle est irrésistible...

On découvre, dans cet album, le western à la sauce Lupano, comme souvent très inspirée. Conscient que le genre peut vite tourner en rond, il y insuffle une bonne dose d'humour, des personnages iconoclastes (mais néanmoins crédibles) et de l'action parfois sévèrement burnée. Au cinéma ça donnerait un film à la croisée des frères Cohen et de Tarantino, saupoudré d'une pincée de Sergio Leone. Bref on y rentre pour les personnages et on finit par rester pour l'histoire. le dessin de Paul Salomone est efficace, assez classique mais rien à redire, les décors comme les personnages sont traités avec le plus grand sérieux.

En bref un premier tome accrocheur qui laisse présager du gros délire en perspective. Ah et, si vous aviez un doute, oui il n'aime pas les armes à feu mais...Oh et puis vous n'avez qu'à le lire.

L'histoire commence sans préambule. Deux dans le désert avec un bandit mexicain en train de mourir à l'arrière de leur chariot. Une mystérieuse jeune femme qui cherche à faire des affaires avec un gang. Et un jeun énamouré, un peu stupide.

On apprend que ce beau monde se connaît et cherche à mettre la main sur des documents importants. Il s'en suit des situations souvent drôles, parfois décalées. Un Western à la sauve Lupano!

Les dessins sont sympathiques, le trait fin, bien colorisé. Cela va bien l'ambiance de l'histoire.

Wilfrid Lupano est un auteur à suivre. Je ne suis jamais déçue par ses BD. Même pour cette relecture.

C'est frais et drôle. Il a ce ton décalé avec un humour parfois noir qui fait du bien. Des répliques et des mises en scène dont on ne s'attend pas. Un scénario qui pourrait paraitre simple à première vue mais dont on comprend vite les nombreux éléments distillés avec soins pour en faire une profondeur malgré que ça soit un tome d'introduction, des enjeux, des personnages, du contexte...
Un univers de western qui permet aux auteurs de se faire plaisir avec fantaisie, avec un passé riche.
Les personnages sont attachants et drôles, particuliers avec des relations tout aussi singulières.
Les dessins sont lumineux et agréables malgré que je n'aime pas beaucoup le trait.

Une BD du genre... western spaghetti


Le western à la sauce Lupano et Salomone a un drôle de goût. Il est piquant et décalé.

Au début du XXe siècle, maître Byron Peck parcourt le désert de l'Arizona en quête d'un mystérieux papier qui pourrait changer le cours de l'histoire des États-Unis. Escorté de son acolyte, l'effrayant et colossal Monsieur Hoggaard, l'avocat britannique n'est pas le seul sur le coup. La danseuse Margot de Garine s'est associée à une bande de Mexicains sans foi ni loi pour récupérer, elle aussi, le précieux document.

«Ma première BD, "Little Big Joe", était déjà un western. Mais à la longue, le western est un genre qui a du mal à survivre à ses propres clichés. Il oblige donc celui qui s'y risque à sortir des sentiers battus», explique Wilfrid Lupano («Alim le Tanneur», et «Les Aventures de Sarkozix»), le scénariste de «L'homme qui n'aimait pas les armes à feu».

Poursuite infernale dans le Far West, menée par des personnages hauts en couleur, cette nouvelle série voit les répliques cinglantes fuser de toutes parts comme des balles. «Le western est bâti sur tellement de mythes et de clichés qu'il offre un super terrain de jeux pour les scénaristes. Je n'ai pas pu m'empêcher de tourner un peu en dérision cet univers habituellement réservé à l'épique et au tragique», dit Wilfrid Lupano.

Comme dans les meilleurs westerns spaghetti, et contrairement au titre de la série, seuls les Colts ont la parole au final. «Ce n'est pourtant pas complètement un western. "L'Homme qui..." parle de l'un des mythes fondateurs de l'Amérique triomphante: le flingue. Mais si le premier tome est totalement dans les clichés de l'Ouest américain, c'est pour mieux questionner ces clichés par la suite».
Servi par le trait épatant d'un jeune et prometteur dessinateur breton, Paul Salomone, l'histoire de Wilfrid Lupano s'appuie sur un trio déconcertant avec le flegmatique Byron Peck, l'effrayant Monsieur Hoggaard et la dangereuse Margot de Garine. Un trio vraiment infernal, genre «Le Bon, la Brute et la Truande». Sauf que «dans cette sombre histoire, personne n'est vraiment... bon».

Denis Berche
Lien : http://www.lessentiel.lu/fr/..

Voilà une BD western originale à l'humour décapant.

Byron Peck, un avocaillon trop british, même s'il n'est que de Los Angeles, accompagné de son assistant Knut Hoggard, une brute au vocabulaire limité et gutural, recherchent dans le désert mexicain la bande de Manolo Cruz, pilleur de trains. Manolo vient justement de braquer le train que fréquentait la plantureuse Margot de Garine, pas effrayée par le chef truand et qui veut absolument s'associer au mexicain. Pour compliquer l'affaire le jeune Tim, tombé raide dingue de Margot, veut la sauver des griffes des bandits. Et si finalement tout ce petit monde poursuivait le même but ?

Humour pince sans rire, situations incongrues, personnages bien sentis, un bon parfum d'aventure, vraiment cette BD est un plaisir. Ou comment s'amuser avec le western, sans le trahir...

Ce premier tome pose le cadre et donne le ton: un western spaghetti proche de l'ambiance des films des frères Cohen !

Byron Peck, citoyen britannique et avocat d'affaires, escorté de son acolyte, Mr Hoggaard, parcourent le désert en quête d'un mystérieux document d'une importance certaine (et mystérieuse) pour le devenir de l'Amérique. Dans le même but, Margot de Garine, aventurière pulpeuse et sans scrupule s'associe à une bande de Mexicains sans foi ni loi.
Trois personnages au passé commun ...

Ce premier tome est accrocheur et prometteur. le dessin est soigné et ce jusqu'aux détails du décor en arrière plan. L'histoire est ficelée, dynamique et tient sa force dans le charisme de chacun des personnages (principaux comme secondaires) et aux dialogues qui font mouches. L'humour est subtil, noir, cynique et un comique de situation fignolé. Rien que le titre est une blague "l'homme qui n'aimait pas les armes à feu"... au milieu d'un far west ?! et dans un pays où la question est toujours d'actualité...

Très enthousiaste pour lire la suite !

Une BD et un Western réunis qui débute avec un jeune homme très naïf qui tombe amoureux d'une belle femme rencontrée à bord d'un train, le souci est qu'elle se fait enlever par des bandits mexicains lors d'une attaque. Il décide de partir à son secours sans arme ni cheval en espérant certainement survivre non seulement au désert impitoyable mais aussi à une vingtaine de bandits armés jusqu'aux dents. Sur son chemin il rencontre un avocat et son client qui eux sont à la recherche d'un document 'dont dépend le futur de la nation", rien que ça !, volé à ce dernier. Et le hasard fait bien les choses puisque ce document serait détenu par cette énigmatique femme fatale prête à tout pour s'en sortir les poches pleines.

Malgré le résumé que voici attendez vous surtout à rencontrer dans les pages de cette BD une histoire basée sur l'absurde, une comédie et une aventure aux personnages très atypique et aux dialogues marrants. Les situations cocasses et surtout des scènes d'actions saugrenues.
Les dessins riches en détails et en couleurs rendent la lecture plus qu'agréable et cette série très originale.

Amateur de Western ne vous privez pas, amateur de bons mots régalez vous!
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

Série courte western humoristique