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Citations sur Et la lumière fut (105)

Je comprenais que notre liberté n’est pas dans le refus de ce qui nous frappe. Être libre, je le voyais, c’était, acceptant les faits, de renverser l’ordre de leurs conséquences.
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Et c’est pourquoi je raconte si volontiers mon histoire accidentellement heureuse. Il n’est rien que je désire tant que de ne pas être une exception.
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Je n’avais jamais à faire que la moitié du chemin. L’univers était complice de tous mes désirs.
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C’est pourquoi je ne supportais pas le vacarme, les bruits inutiles, les musiques ininterrompues. Un bruit que nous n’écoutons pas est un coup porté contre notre corps et notre esprit. Et cela justement parce qu’un bruit n’est pas un événement qui se produit hors de nous, mais une réalité qui passe à travers nous et qui y reste, à moins que nous ne l’entendions complètement.
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Je ne peux pas me réjouir qu’ils apprennent la science et soient en train d’oublier la vie.
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La première salle de concerts où je suis entré, à huit ans, fut à elle seule, pour moi, en une minute, plus que tous les royaumes de légende. (...) L'entrée dans la salle était le premier épisode d'une histoire d'amour. L'accord des instruments : c'était mes fiançailles. (...) Je pleurais de reconnaissance chaque fois que l'orchestre commençait à chanter. Un univers de sons, pour un aveugle, quelle grâce soudaine ! (...) La musique pour un aveugle est une nourriture (...). Il faut qu'il la reçoive, il faut qu'on la lui donne périodiquement, comme une nourriture. (...) La musique est faite pour les aveugles.
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"Quand un rayon de soleil venait, s'ouvrir tout entier, le prendre jusqu'au fond de son corps, ne plus penser qu'une heure plus tôt on avait froid, qu'une heure plus tard on aurait froid, lui faire fête." écrit Jacques Lusseyran depuis le camp de Buchenwald
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Sur la porte il y avait écrit: "Konzentrationslager Buchenwald".
Cette porte, je l'ai franchie en sens contraire quinze mois plus tard, le 12 avril 1945. Mais là, je m'arrête. Je ne saurais pas vous dire comment. Ce n'est pas moi qui conduis ma vie. C'est Dieu qui la conduit. Je n'ai pas toujours compris comment il faisait.
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Nous sommes tous -aveugles ou non-
terriblement avides. Nous n'en voulons que pour nous. Sans même y penser, nous voulons que l'univers nous ressemble et qu'il nous laisse toute la place. Eh bien! Un petit enfant aveugle apprend très vite que cela ne se peut pas. Il l'appprend de force. Car chaque fois qu'il oublie qu'il n'est pas tout seul au monde, il heurte un objet, il se fait mal, il est rappelé à l'ordre. Et chaque fois au contraire qu'il se le rappelle, il est récompensé: tout vient à lui.
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Tout enfant encore, je comprenais que notre liberté n'est pas dans le refus de ce qui nous frappe. Être libre, je le voyais, c'était, acceptant les faits, de renverser l'ordre de leurs conséquences. On niait les yeux de mon corps. D'autre yeux s'ouvraient, s'ouvriraient en moi: je le savais, je le voulais. Jamais un doute ne me vint sur l'équité de Dieu.
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