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Critique de Crossroads


Luz et le double effet kiss-cool.

Première gueule de bois le 7 janvier, au réveil, suite à un anniversaire un peu trop arrosé, normal.
La seconde, beaucoup plus violente et durable, quelques heures plus tard, en découvrant tous ses potes sur le carreau. Lui qui aurait dû en être s'il n'avait pas vénéré Bacchus plus que de raison. Comme quoi l'alcool sauve des vies, Luz en est une preuve vivante. Survivante.
Il en a réchappé. Une chance et une malédiction pour celui qui porte désormais le syndrome de Lazare comme une croix, un boulet annihilant tout désir.
Dessiner, pour quoi faire ?
Aimer, comment ?
Vivre, pas envie...

Petit à petit, le bonhomme se relève.
Catharsis comme catharsis, lente résurrection par le prisme de l'image et du verbe qu'il affectionne depuis toujours.
Si le patient est encore convalescent, il semble vouloir relever la tête, avoir retrouvé le désir de se battre, d'avancer.
A mille lieues des dessins satyriques de Charlie Hebdo, Luz se fait ici poète nostalgique et désenchanté, perdu en un monde qu'il ne comprend plus.
Totalement largué sur tous les plans, il en est un qui pourrait bien lui redonner l'envie. Non, Johnny, tu te tais.
La parole est à Camille, sa muse, qui l'appelle régulièrement "mon ange", lui le survivant.
L'amour comme refuge, comme moteur, Luz-tu cru ?
Lui oui, plus que jamais...
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